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Lubumbashi : La police disperse les militants venus attendre Félix Tshisekedi à l’aéroport

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Selon un témoin à l’aéroport international de la Luano, un important dispositif sécuritaire est déployé pour empêcher les militants des différents partis politiques du Rassemblement d’accueillir leur président Félix Tshisekedi. Cela, sur ordre du ministre de l’intérieur, Ramazany Shadary a affirmé le témoin.

Dans le cadre d’une tournée pour mobiliser la base, le président du Rassemblement Félix Tshisekedi a prévu de tenir un meeting dans la capitale cuprifère à son arrivée. Les militants qui préparaient ce meeting ont été arrêtés dans la soirée de dimanche. La Monusco exige leur libération.

Le gouverneur du Haut-Katanga qui a refusé d’accuser réception de la note du Rassop Katanga annonçant le report du meeting prévu le weekend passé pour ce lundi, a laissé entendre que les manifestations publiques sont toujours interdites au Haut-Katanga jusqu’à lors.

Par conséquent, la mission de la police présente à l’aéroport est d’escorter Félix Tshisekedi de l’aéroport de la Luano, jusqu’à la résidence de Gabriel Kyungu wa Kumwanza Président du Rassemblement Grand Katanga.

Lubumbashi : Des militants de l’UDPS arrêtés alors qu’ils préparaient l’arrivée de F. Tshisekedi

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Au moins 28 militants du parti d’opposition Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont été arrêtés dimanche 22 octobre à Lubumbashi dans la province du Haut Katanga.

Selon les sources locales, ces membres de l’UDPS préparaient l’arrivée ce lundi 23 octobre de leur chef de file, Félix Tshisekedi.

Le commandant de la police de la province du Haut Katanga, Paulin Kyungu a affirmé qu’ayant insulté le Chef l’Etat, 28 personnes ont été arrêtées et sont détenues au cachot.
«Ils seront jugés selon la loi », a-t-il déclaré.

Le président de la jeunesse du parti cher au feu Etienne Tshisekedi affirme que c’est sont 48 militants et 28 qui ont été arrêtés. «Les policiers ont fait irruption dans notre siège, caillassé le bureau, passé à tabac nos militants ».

Dans un communiqué publié dans la soirée, l’UDPS met « en garde tout responsable politique, civil et militaire qui outrepasse ses attributions en usant de violence contre nos pacifiques combattants afin d’empêcher tout accueil » de Félix Tshisekedi à Lubumbashi.

Cependant, le maire de Lubumbashi Jean Oscar Sanguza a indiqué dans un communiqué, « qu’aucune manifestation à caractère public ne peut être organisée sans autorisation écrite de l’autorité urbaine introduite avec accusé de réception sept jours avant ».

Le Royaume-Uni va allouer £175 millions d’aide humanitaire d’urgence à la RDC

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Le Ministère britannique de la coopération international (UKAID) annonce £175 millions d’aide humanitaire d’urgence en faveur des victimes des conflits en RDC. C’est ce qui ressort d’un communiqué de l’ambassade britannique envoyé à la rédaction de KINSHASATIMES.CD.

Le communiqué indique que la Secrétaire d’Etat au sein de UKAID, Priti Patel, a en appelé à la communauté internationale de venir en aide à la RDC. Priti Patel  a lancé un appel vibrant à la communauté internationale, exhortant celle-ci d’agir sans attendre pour juguler la crise humanitaire RDC.

« Le Royaume-Uni n’a pas hésité à agir et montrer le chemin aux autres bailleurs en fournissant une assistance humanitaire, de l’eau, des médicaments mais, il est crucial que la communauté internationale s’investisse également  afin que les déplacés de la RDC ne soient pas oubliés » a souligné Priti Patel.

 Cette aide, renseigne le communique, « servira à fournir une aide d’urgence à de centaines de milliers de personnes victimes de l’insécurité politique et du niveau accru de violence causés par les conflits».

Le communiqué ajoute que cette aide permettra au cours de cinq prochaines années à fournir une assistance alimentaire à plus de 620.000 personnes et aux enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition. Elle donnera par ailleurs accès à de l’eau potable à plus de 1,1 million de personnes et des soins médicaux et une assistance aux femmes enceintes. Enfin, elle ouvrira la voie à l’école à plus de 195.000 enfants et tout en garantissant  une assistance psychosociale et traumatique à près de 12.000 victimes y compris, de violence basée sur le genre

Rapellons que le Royaume-Uni est un important bailleur dans l’humanitaire en RDC, ayant depuis le début de la crise dans le Kasai en 2016 soutenu les personnes déplacées et affectées avec des articles ménagers, de moyens de subsistance, et une contribution au Fond Humanitaire pour la distribution de l’aide et une surveillance de la protection.

L’Institut Français de Goma « Halle des Volcans » voit le jour

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L’Ambassadeur de France en République Démocratique du Congo,  Alain Rémy a inauguré ce vendredi 20 octobre 2017, l’Institut Français de Goma dénommé la « Halle des volcans ». C’était en présence des autorités locales, l’Envoyée Spéciale française pour les Grands Lacs, Sophie Makame et des représentants des Ambassades de France à Kigali, Kampala et Bujumbura.

A l’instar des Instituts Français de Kinshasa, Lubumbashi, Bukavu et de l’Alliance Française de Kisangani, la Halle des Volcans aura pour vocation de faire vivre la francophonie dans toutes ses dimensions : linguistique, culturelle, économique, la Francophonie scolaire et
universitaire, ainsi que la Francophonie au sein des Nations Unies.

L’Institut Français de Goma s’adresse en priorité à la jeunesse de la région. Il mettra l’accent sur les nouvelles technologies. Avec l’appui d’entrepreneurs de la FrenchTech, près de 70 jeunes «développeurs» de la région participent à un «Hackathon» de 48 heures, en marge de l’inauguration.

Ce concours récompensera plusieurs projets d’innovation en robotique, santé et agriculture connectées. Les lauréats seront ensuite accompagnés pendant un an par «IF: Lab», premier incubateur de start-up en RDC.

En attendant l’ouverture d’une bibliothèque-médiathèque équipée d’outils numériques de pointe, le café « Nyumbani », proposera outre une restauration légère, des liseuses et une sélection de revues francophones.

RDC : une pétition visant la destitution du président de l’assemblée nationale déposée

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Plus de cinquante signatures ont été récoltées pour le dépôt ce vendredi 20 octobre de la pétition initiée par le députés national Toussaint Alonga contre le président de l’assemblée nationale Aubin Minaku Ndjalandjoko. 

Les députés nationaux de l’opposition reprochent au speaker de la chambre basse du parlement congolais, de prendre partie pour la majorité présidentielle (sa famille politique) dans les débats au sein de l’assemblée.

Le document accompagnant la pétition indique que les articles 146 et 147 de la loi fondamentale de la République autorisent la mise en cause par les élus nationaux des membres du gouvernements dans leur gestion de la chose publique, mais en sa qualité de secrétaire général de la Majorité présidentielle Aubin Minaku «admet le recours au mécanisme des motions incidentielles pour faire échec à la mise en application de ces dispositions constitutionnelles».

52 députés nationaux ont signé cette pétition visant la destitution du président de l’assemblée nationale.

Le député auteur de la pétition contre Aubin Minaku dénonce l’acharnement sur ses proches

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Le député national Toussaint Alonga dénonce les menaces et intimidations dont il fait l’objet, lui et son entourage depuis son initiative de lancer une pétition contre le président de l’assemblée nationale Aubain Minaku. 

A en croire le Coordinateur de la Nouvelle Dynamique de l’opposition pour le changement (NDC), l’un de ses proches a été enlevé avant d’être relâché par ses ravisseurs à cause d’un embouteillage rencontré sur leur trajectoire. « N’eût été cet embouteillage quel serait le sort de mon frère », s’interroge t-il.

« Si la République démocratique du Congo a opté pour la démocratie, comportons nous en conséquence», lance Toussaint Alonga à ses détracteurs, précisant qu’il ne vise pas un individu dans sa démarche politique mais respecte juste les principes, les règlements et la constitutions, «pas autre chose».

 

A Brazzaville, les ADF, FDLR et Kamuina Nsapu dans le viseur des chefs d’États de la CIRGL

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Les échanges entre les chefs d’États de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) ont tourné notamment sur la situation politique et sécuritaire de la RDC qui est « préoccupante » telle que l’a qualifiée le nouveau président de la CIRGL Denis Sassou N’guesso, au cours du sommet ordinaire de la CIRGL tenu à Brazzaville ce jeudi 19 octobre.

Les participants ont décidé que le gouvernement de la RDC, appuyé par les pays membres de la CIRGL et la Monusco, poursuive « vigoureusement la neutralisation des forces négatives et intensifie les opérations contre ces groupes armés, en particulier les ADF, les FDLR et autres, les Kamuina Nsapu, » signale le communiqué final.

Par ailleurs, la Monusco a été invitée à « accélérer le rapatriement au Rwanda des anciens combattants des FDLR, » actuellement dans des camps de transit.

En présence d’Edgar Lungu de la Zambie, de Faustin-Archange Touadera de la Centrafrique, de Paul Kagame du Rwanda et de Joseph Kabila de la RDC, le nouveau président angolais João Lourenço a passé la main à Denis Sassou Nguesso qui occupe désormais la présidence tournante de la CIRGL.

UNIKIN : deux militants de mouvements citoyens interpellés et emmenés à destinations inconnues

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Deux étudiants de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et activistes des mouvements citoyens Filimbi et ECCHA (Engagement Citoyen pour le Changement) ont été enlevés et emmenés à des destinations jusqu’à présent  inconnues à en croire un communiqué publié sur les pages des réseaux sociaux du mouvement Filimbi ce jeudi 18 octobre.

Selon la même source, ces deux étudiants-activistes Marie-Joelle Essimbo (ECCHA) et Dickson Dikassa Bukasa (Filimbi) ont été appréhendés alors qu’ils manifestaient « pacifiquement » avec leurs paires le mercredi 18 octobre 2017 dans la matinée.

Le mouvement citoyen exige que ces deux militants pro démocratie soient relâchés dans l’immédiat, et invitent toutes personnes en possession d’informations concernant le lieu de détention de ces deux activistes à entrer en contact avec eux.

Report ou pas des élections : La langue de bois de la tripartite gouvernement, CENI et CNSA

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Les 3 institutions gouvernement, CENI et CNSA se sont réunies au palais du peuple pendant 5 jours pour statuer sur l’évaluation du processus électoral en cours, en vue d’un report ou pas des élections et de la détermination de la durée de ce report, comme le prévoit l’accord du 31 décembre 2016.

Le communiqué sanctionnant la fin de ces assises du palais du peuple, repend plus de brouillards, sans apporter des éclaircissements sur le processus électoral, avec des exhortations, encouragements, en passant par des recommandations, sans oublier des appels et rappels.

La CENI qui a exigé 504 jours pour la tenue des élections, semble avoir obtenu le feu vert du gouvernement et du CNSA qui lui recommandent de poursuivre avec l’enrôlement au Kasaï, l’enrôlement des congolais de l’étranger et autres, « pendant autant de temps ».

Le temps derrière lequel devaient courir ces institutions est le grand absent de cette déclaration finale. En ce qui concerne le calendrier électoral tant attendu, gouvernement et CNSA ont simplement demandé à la commission électorale de publier le calendrier électoral « réaliste » sans dire quand.

Aucune contrainte temporelle non plus sur le gouvernement dans la mise à disposition des fonds pour la Commission électorale nationale indépendante afin qu’elle puisse parachever le processus électoral en cours.

Le Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre 2016 et du processus électoral a pour sa part brillé par sa passivité devant les faits. En apposant sa signature au bas de ce communiqué tel que rédigé, il s’est engagé à accompagner le gouvernement et la CENI dans leurs prévisions qui se distancient de plus en plus de l’accord de la Saint-Sylvestre.

De quoi sans doute mettre du sel sur la langue des tenants d’une « transition sans Joseph Kabila » qui vont inévitablement accroître la pression pour obtenir le départ de ce dernier. La crise tombée en hibernation grâce à l’accord, pourra encore cracher de la larve d’ici décembre 2017. L’avenir nous en révélera plus.

La Ceni appelée à publier le calendrier électoral et à enrôler les congolais de l’étranger

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La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a été invitée à rendre public dans les plus brefs délais le calendrier électoral pour les futurs scrutins. C’était à la clôture de la tripartite qui réunissait la commission électorale, le Conseil National de suivi de l’accord (Cnsa) et gouvernement central.

Le communiqué final sanctionnant la fin de ces assises lu par le premier ministre Bruno Tshibala affirme que le gouvernement de la république remplira toutes ses obligations en rapport avec l’organisation des futures élections tel que prévu dans l’accord de la Saint Sylvestre.

« A l’issue de ces travaux d’évaluation la Ceni dispose de tous les éléments nécessaire pour publier dans le plus bref délais en vue de baliser le chemin qui va conduire le peuple congolais vers les meilleures élections de l’histoire de notre pays », a indiqué le chef du gouvernement, rappelant aux partenaires étrangers leurs engagements pris pour appuyer la République démocratique du Congo dans le processus électoral en cours.

Les parties prenantes à la tripartite ont également invité la commission électorale à lancer les opérations d’enrôlement des congolais vivant dans les pays étrangers.

 

DV Lottery : Les inscriptions reprennent après une brève interruption

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L’ambassade américaine en RDC a relancé l’édition 2019 du programme DV Lottery ce mercredi 18 octobre, après une interruption due à un problème technique qu’a connu son site web. Il n’avait pas « correctement pris en compte le pays d’éligibilité si le participant sélectionnait un pays d’éligibilité autre que son lieu de naissance. »

Toutes les données qui étaient sur le www.dvlottery.state.gov avant le problème technique ont été perdues. Les personnes qui avaient déjà joué sont « autorisées à soumettre une nouvelle candidature sans risque d’être disqualifiées pour avoir soumis plusieurs candidatures, » communique le www.cd.usembassy.gov.

Les règles du jeu sont quasiment les mêmes. Mais le consul de l’ambassade des USA en RDC insiste sur le format de photo passeport exigé qui est de 50 sur 50mm, sur fond blanc. Le candidat ou la candidate ne doit pas par ailleurs porter des lunettes lors de la capture pour éviter d’être disqualifié.

Aucune projection d’arrêt de ce programme n’est en vue selon le consul, malgré l’arrivée de Donald Trump à la maison blanche. L’administration américaine a déjà mis à disposition 55 mille visas pour tous les ressortissants du monde entier. La proportion congolaise est estimée à 5 mille. Les inscriptions en ligne iront jusqu’au 22 novembre 2017.

L’AR fustige le plébiscite de la RDC au conseil des droits de l’homme

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En conférence de presse ce mercredi 18 octobre à Kinshasa, le regroupement politique de l’opposition Alternance pour la République s’est indigné de l’élection de la République démocratique au conseil des droits de l’homme des Nations Unies lundi 116 octobre dernier.

Pour cette structure membre du Rassemblement de l’opposition, cette élection va à l’encontre de la situation des droits humains en RD Congo. « C’est en contradiction flagrante avec les violations massives des droits humains orchestrées au quotidien dans notre pays, sous l’œil complice du pouvoir de M. Joseph Kabila« , a affirmé le Secrétaire exécutif de la structure, Bertrand Ewanga.

Par ailleurs l’AR qui condamne les massacres perpétrés à ce mercredi à Beni dans la province du Nord-Kivu, indique que le pouvoir de demain portera une attention particulière sur la question des droits humains.

« Nous récusons la main sur le cœur cette élection. Le Congo n’est pas un bel exemple. Il faut avoir le courage d’affirmer que nous ne méritons pas de siéger au conseil des droits de l’homme. Quand vous voyez l’armée qui tue dans le la Kasaï, cela ne fait pas le prestige de notre pays», s’est plaint M. Ewanga.

Au sujet des attentes de ce regroupement politique par rapport à l’arrivée à Kinshasa de l’ambassadeur des Etats-Unis à l’Onu, Nikki Haley dans les prochains jours, le secrétaire exécutif précise qu’elle sera la bienvenue car les USA ont montré des signaux clairs par rapport à la situation actuelle en RD Congo, mais les choses doivent être faites de l’intérieur en mobilisant la population à l’article 64 en ses alinéas premier et deuxième.

Obasandjo à Kabila: « Ce qui compte, ce n’est pas ce que vous voulez, mais ce que votre pays veut »

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Dans sa sortie médiatique au journal panafricain Jeune Afrique, l’ancien président nigérian (1976-1979 et 1999-2007) Olesegun Obasandjo a fait un tour du continent, donnant au passage son point de vue sur les situations politiques troubles que connaissent de nombreux pays africains. Le Cameroun, La Côte d’Ivoire, le Togo mais également l’alternance qui  République de démocratique du Congo plus particulièrement son président Joseph Kabila. 

L’ex-chef d’Etat du Nigéria révèle dans cette interview ce qu’il dit au président congolais, dans leurs échanges. « Je lui parle de la façon dont on peut régler les conflits », glisse Obasandjo, déplorant le manque « cruel »  d’infrastructures dans ce gigantesque pays où les routes et les chemins de fer ont disparus.

Face à ce défis auxquels est heurté la République démocratique du Congo, le « vieux » africain, suggère le fédéralisme comme « meilleure » solution pour la RDC.

A la question de savoir si Joseph Kabila arrivé à la fin de son second et dernier mandat constitutionnel quittera le pouvoir, l’ancien chef d’Etat nigérian indique qu’il « ignore » ce que veut faire Kabila et précise que cela est de tout son intérêt. «Si on arrive à lui expliquer qu’il peut quitter le pouvoir sereinement, sans risquer d’être poursuivi, il est possible qu’il accepte. Il faut lui donner des garanties. Il faut qu’il sache qu’il pourra vivre dans les meilleures conditions après avoir abandonné ses fonctions. Et en toute sécurité», précise t-il.

Quant à la garantie qui est de rassurer à Kabila ses « ennemis » politiques [tel que Moise Katumbi] n’accèdent  pas au pouvoir pour sa « sécurité », Olesegun Obasandjo n’y va pas par deux chemins: «Ce qui compte, ce n’est pas ce que vous voulez, mais ce que votre pays veut. Ce qui compte ce n’est pas qui vous plaît ou non, mais qui plaît à votre pays», martèle t-il.

Sud-Ubangi: Vivants et morts se côtoient faute de cimetières

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Un commerce d’enterrements des morts est observé dans la ville de Gemena chef lieu de la province du Sud-Ubangi suite au manque des lieux de sépulture.

C’est depuis cinq ans que Gemena devenue ville avec plus d’un million d’habitants n’a plus de cimetière. Les trois anciens cimetières qu’elle possédait ont été fermés successivement.

Faute de terrain pour inhumer les corps, les personnes possédant des grandes concessions vendent désormais leurs parties de terres  aux familles dans le besoin d’enterrer un proche décédé. Cette commercialisation donne lieu à une cohabitation entre habitants et les tombes.

La société civile et la commission catholique justice et  paix du diocèse de  Molegbe déplorent la situation. Ils ont saisi à plusieurs reprises l’autorité locale mais sans succès.

L’abbé Christophe Yongo de la commission catholique justice et paix lance un nouvel appel à l’autorité pour éviter d’exposer la population  aux maladies de tout genre que ce phénomène devenu mode peut entraîner.

L’administrateur du territoire Timothée Likinda  reconnait ce phénomène et promet de trouver une solution avec le nouveau gouverneur Joachin Taila Nage.

Une montée du taux de meurtres et braquages à Boma

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De cas meurtres et vols à mains armés sont devenus légions à Boma dans la province du Kongo Central, situation causée par la présence des groupes d’hommes armés non encore identifiés.

C’est depuis plus d’un mois que les habitants de la ville de Boma sont devenus la proie des hommes armés qui tuent, volent les paisibles citoyens.

Face à cette insécurité grandissante, le député national élu de Boma, Adrien Poba demande l’implication du gouvernement tant central que provincial pour sécuriser les Bomatraciens.

« Il ne se passe pas une semaine sans qu’on entende de coups de feu à Boma. Le lundi 17octobre 2017, un cambiste a été braqué par des hommes armés. Il a reçu une balle à la jambe et a été dépouillé de tout ce qu’il avait en sa possession. Je demande que des mesures imposantes soient prises pour sécuriser la population », a déclaré Adrien Poba.       

Kasaï: une centaine de policiers déclarés déserteurs suite aux absences non justifiées et ralliement à la milice Kamuina Nsapu

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Les policiers incriminés qualifient cette décision d’injuste et plaident pour leur réintégration  au sein de la police. Ces derniers estiment qu’ils en ont le droit après avoir défendu le pays contre la milice Kamuina Nsapu.

«Je suis volontaire de la police depuis 2003. En 2015 nous avons été permutés dans différents districts pendant que la milice Kamuina Nsapu battait son plein. Nous n’avons pas fui, nous avons défendu la nation et certains d’entre nous l’ont défendue jusqu’ au sacrifice ultime. Au retour nous n’avons pas été payés et nous avons appris que nous avons été déclarés démissionnaires alors que nous avons de documents qui justifient nos postes», déclare l’un des policiers incriminés.

Pour  le commissaire provincial de la police au Kasaï-Central Fidèle Kahumba, ces policiers ont abandonné leurs  postes sans raison et accuse certain d’ entre eux d’avoir  intégré la milice Kamuina Nsapu.

«Pendant le phénomène Kamuina Nsapu certains policiers ont fui leurs affectations et ils se présentent après que la milice ait été éradiquée pour percevoir leur salaire. Il  ont violé la loi portant statut du personnel, carrière de la police qui dans son article 228 déclare  tout policier absent plus d’un mois de son poste est  démissionnaire», soutient Fidèle Kahumba.

18 octobre 2016 – 18 octobre 2017: retour sur ces pourparlers « qui ne devaient pas avoir lieu »

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« L’accord du 18 octobre », tel a été baptisé l’entente entre la Majorité au pouvoir et une partie de l’opposition menée par Vital Kamerhe, 18 octobre en référence à la date de sa signature, c’était un mardi. Cet accord conclu face à l’évidence de la non tenue des élections en République démocratique du Congo après le deuxième et dernier mandat constitutionnel de Joseph Kabila n’a pas pourtant produit les effets escomptés.

Le boycott par certains opposants dits radicaux de ce dialogue convoqué par l’émissaire de l’Union Africaine le Togolais Edem Kodjo n’a pas empêché la majorité présidentielle de trouver des interlocuteurs au sein de cette opposition hétéroclite, pourtant ensemble à Gorée, pour affûter leurs armes en vue de barrer la route au même régime ayant manifesté l’intention de se pérenniser au pouvoir.

Parmi les résolutions issues de ces assises, il était prévu entre autres: le réaménagement de la Ceni et mesures de décrispation; la mise en place d’un comité de suivi (CDV), nomination d’un Premier Ministre issu de l’opposition, Joseph Kabila reste président de la République après 2016.

Mise en place du gouvernement issu de la cité de l’UA

Après moult semaines d’attentes, Joseph Kabila a jeté son dévolu sur Samy Badibanga  nommé au poste de Premier Ministre, à la grande surprise de ceux qui s’attendaient voir à ce poste l’ex proche du chef d’Etat congolais, Vital Kamerhe.

Il sied de noter que l’église catholique a dû « claquer »  la porte à ces discussions non inclusives (ne rassemblant pas toutes les sensibilité), et est  partie à la pêche du Rassemblement de l’opposition, plate forme politique créée en juin 2016.

Deal résilié 

Les conclusions de ces assises estimées réalistes par les « dialoguistes » de la cité de l’Union Africaine repoussaient les élections prévues au mois de décembre 2016 selon la constitution, en avril 2018, « une prolongation de trop pour Joseph Kabila à la tête du pays », a estimé l’opposition restée fidèle à l’alternance en décembre 2016. Cette frange des opposants réunie autour d’Etienne Tshisekedi, s’est résolue de « faire partir » Joseph kabila à travers un « carton rouge », c’est-à-dire, des manifestations, à travers le pays et diverses actions de la rue, avant de mettre de l’eau dans son vin plus tard.

L’équipe gouvernementale nommée à l’issue du dialogue de la cité de l’UA sera investie quelques jours seulement après le début des nouvelles discussions entre majorité et opposition, dont la frange radicale.

Ces discussions directes conduites cette fois par les prêtres catholiques aboutiront au 31 décembre 2016 à la signature de l’accord global et inclusif de la Saint Sylvestre, accord qui mettra un terme au deal conclu deux mois plus tôt, marquant de ce fait la répudiation par toute la classe politique des clauses de ces pourparlers qui ne devaient pas avoir lieu…

UDPS : Les secrétaires généraux adjoints qualifient de « nulle et nul effet » la suspension de Jean-Marc Kabund

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Face à la suspension du secrétaire général de l’UDPS, Jean-Marc
Kabund A Kabund par un «un groupe d’individus se disant de la
commission nationale de discipline ad-hoc» les 4 secrétaires généraux
adjoints du partis, opposent le soutien.

Eteni Longondo, Félix Tshisekedi, Rose Boyata et Rubbens Mikindo rejettent la « prétendue » décision rendue public ce lundi 16 octobre 2017 par laquelle Jean-Marc Kabund serait suspendu de ses fonctions de « nulle » et n’a nul effet sur le pouvoir du secrétaire général.

Non seulement c’est une décision sans effet, mais aussi elle est paradoxale, notent les adjoints de M. Kabund qui constatent que la même commission qui avait prétendu exclure le SG de l’UDPS il y a quelques mois, revient encore pour le suspendre.

« Non ! Jusqu’à la tenue du congrès du parti qui ouvrira ses portes très bientôt, le secrétaire général, à qui nous réaffirmons notre total soutien, demeure la seule autorité habilitée à engager l’Union pour la démocratique et le progrès social», déclarent les secrétaires généraux.

Ils tranquillisent par ailleurs des militantes et militants du parti à
qui ils demandent beaucoup de vigilance pour la survie de l’UDPS.

La clôture des travaux de la tripartite Ceni-Cnsa-Gouvernement intervient ce mercredi 18 octobre

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La tripartite gouvernement, Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et Conseil national de suivi de l’accord a poursuivi ce mardi 17 octobre ses travaux en  commissions, à huis clos, au palais du peuple. 

Les commissions repartie en trois: «juridique et procédures opérationnelles», «logistique, budget et finances du processus électoral» et «administrative, politique et sécuritaire» se sont planchées chacune sur l’évaluation du processus électoral en cours en fonction des thématiques précises en vue d’adopter les résolutions appropriées pour la publication dans les jours à venir d’un calendrier électoral.

La mise en commun des résultats issus des travaux des commissions interviendra ce mercredi 18 octobre dans la matinée, avant la clôture de la tripartite prévue le même jour en fin de journée.

 

Election RDC au CDH : des ONG invitent le gouvernement à libérer tous les détenus politiques et défenseurs des droits de l’homme

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Plusieurs critiques ont fusé de partout après l’élection de la République démocratique du Congo au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies lundi 16 octobre. Des critiques, mais aussi des propositions au gouvernement dirigé par Bruno Tshibala. 

Les ONG de défense des droits de l’homme réunies au sein de la Coalition Droits Pour Tous  invitent le gouvernement central à saisir l’occasion avec cette élection au Conseil des droits de l’homme de l’Onu, de démontrer « qu’il ne s’est pas battu bec et ongles » que pour « le prestige diplomatique », sur ce, elles appellent le Premier ministre et sont équipe à libérer les prisonniers politiques ainsi que tous les défenseurs des droits de l’homme et prouver à la face du monde qu’il est digne de siéger dans cet organe.

«Les Organisations non gouvernementales de défense des droits de l’Homme (ONGDH) demandent un signal fort du respect effectif des droits de l’Homme en RDC. Le symbole qui convient, c’est la libération de tous les défenseurs des droits humains, les prisonniers politiques et d’opinion, la cessation de l’instrumentalisation des cours et tribunaux contre les opposants politiques et la fin de la brutalité policière contre les manifestations pacifiques», lance la Coalition Droits pour Tous.

 

25ème anniversaire de la journée internationale pour éliminer la pauvreté

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17 octobre de chaque année, le monde entier célèbre la Journée Internationale pour l’Elimination de la Pauvreté. Evénement annuel dont le but est de susciter le plus d’engagement possible à l’échelle mondiale en générale et de chaque Etat en particulier pour son éradication.
«Répondre à l’appel du 17 octobre pour éliminer la pauvreté: un chemin vers des sociétés pacifiques et inclusives » est le thème choisi pour célébrer cette journée. Thème qui rappelle l’importance de la dignité, de la solidarité et de la nécessité d’entendre les personnes les plus défavorisées.
A Kinshasa, cette journée se fête par une manifestation organisée à l’Institut Supérieur des Arts et Métiers (ISAM) à laquelle ont pris part le Directeur Pays a.i. du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le Ministre du plan et Ministre du genre, les Enfants et Familles  ainsi que les responsables de plusieurs institutions actives dans la promotion de l’entreprenariat féminin et innovation.
La manifestation a connu des conférences-débats, formation, et un concours sur les innovations pour l’emploi des jeunes. Par ces activités les organisateurs tenaient à mettre à l’évidence l’esprit créatif  des jeunes congolais ainsi que des efforts  fournis par les partenaires  au développement et les citoyens congolais pour réduire la pauvreté  en RDC.
Pour le PNUD, cette journée est l’un des principaux moyens de communication et de sensibilisation qu’il utilise pour attirer l’attention des populations sur les défis à relever en matière de la lutte contre la pauvreté. L’agence onusienne en charge du développement a donc profité de cette journée pour encourager l’action politique et les innovations à tous les niveaux pour améliorer les conditions de vie des peuples et des nations.
Pour rappel, cette année marque le 25ième anniversaire de la déclaration de l’Assemblée Générale dans sa résolution 47/196 du 22 décembre 1992 qui a fait du 17 octobre la journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. Journée inspirée par l’appel à l’action du Père Joseph Wresinski en 1987.

504 jours de Nangaa : l’UNC rejette la proposition

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Dans une réunion du bureau politique tenue lundi 16 octobre à Kinshasa, le parti d’opposition Union pour la nation congolaise (UNC) rejette la proposition du président de la Commission électorale nationale indépendante(CENI), Corneille Nangaa d’organiser les élections 504 jours après la révision du fichier électoral.

Selon l’UNC, parti cher à Vital Kamerhe Cette proposition « frise la négation de la tenue des élections et fait mal à la démocratie congolaise ».

A en croire le parti, Corneille Nangaa ne peut pas se substituer à la plénière de la CENI « en décidant de dilater le délai de 504 jours de manière unilatérale, alors que la plénière est l’organe habilité de la pour la prise de décision ».

Pour rappel, le président de la centrale électorale avait annoncé mardi 10 octobre dernier qu’il faudrait à la CENI cinq cents quatre jours, après la fin de l’enrôlement des électeurs, pour organiser les élections en République démocratique du Congo.

Kyungu saisit le Maire de Lubumbashi pour l’arrivée de Félix Tshisekedi

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Le Président du Rassemblement/Grand Katanga, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, a adressé une correspondance au Maire de la ville de Lubumbashi pour le tenir informé de l’arrivée ce week-end du Président National du Rassemblement Félix Tshisekedi à Lubumbashi.
Dans cette correspondance, Kyungu demande un entretien avec l’autorité urbaine de Lubumbashi afin de trouver un compromis sur l’itinéraire que prendra Félix Tshisekedi lors de son arrivée dans le Grand Katanga.
La visite de Félix Tshisekedi à Lubumbashi s’inscrit dans le cadre de la tournée qui avait été annoncée à travers le pays pour une sensibilisation populaire de toutes les bases du Rassemblement.

Kabange Numbi: “Seules 4 requêtes sur 37 adressées au Parlement ont reçu une suite favorable”

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La Justice à double vitesse, le Procureur général de la République n’en veut pas. Déterminé à combattre toute impunité, Flory Kabange Numbi l’a fait clairement savoir dans sa mercuriale d’hier lundi 16 octobre, prononcée à l’occasion de la rentrée solennelle et publique de la Cour Suprême de Justice.

Son adresse est tombée à point nommé au cours de cette cérémonie, qui a connu la présence du Premier ministre Bruno Tshibala, représentant du chef de l’Etat congolais.

Lors de cette audience tenue dans la salle “Marcel Lihau”, à Kinshasa, et présidée par le Premier président de la Cour Suprême de Justice, Jérôme Kitoko Kimpele, le PGR a planché sur un thème évocateur : «Réflexions sur les autorisations aux fins de l’instruction et des poursuites des membres du Parlement en République Démocratique du Congo».

Flory Kabange Numbi est, à cet effet, parti d’un constat simple : le fait qu’à travers les immunités accordées aux parlementaires, “l’opinion publique croit que la justice ne vise que les moins nantis de la société pour favoriser les riches et d’autres intouchables, assurés de l’impunité’’.

Tous égaux devant la loi

Partant du principe selon lequel “tous sont égaux devant la loi”, le PGR s’indigne de constater que, dans la réalité, l’égalité devant la justice n’est pas toujours au rendez-vous.

“De nos jours, commente-t-il, l’opinion publique, nourrie par différents canaux, des faits de société pour le moins, équivoques et troublants en apparence, tend à formuler des critiques parfois vives à l’endroit de toutes les Institutions de la République… à l’encontre de la justice et du ministère public ; ceux-ci régulièrement accusés de laxisme observé, dans l’examen des affaires pénales enregistrées à charge des dignitaires et notabilités de la République au nombre desquels, les parlementaires”.

“D’aucuns n’hésitent pas à dénoncer ouvertement les inégalités, perçues comme l’expression d’une justice à double vitesse, et à mettre en cause ou à ignorer  le régime des privilèges et immunités, pourtant prévus par la loi”, fait remarquer Kabange Numbi.

Privilèges

D’après le PGR, “point n’est donc besoin de rappeler que le parlementaire est élu pour représenter la nation et participer à l’exercice de la souveraineté nationale. Il vote les lois et contrôle l’action du gouvernement. Pour l’accomplissement  de cette  mission républicaine, il bénéficie d’un statut spécifique, tel que prévu par l’article 107 de la Constitution. Ledit statut est conçu, non  comme un privilège, mais plutôt comme un moyen destiné à lui assurer l’indépendance et la liberté d’expression, nécessaires à l’exercice de son mandat”.

“En effet, note Flory Kabange, l’article 107 de la Constitution dispose : «Aucun parlementaire ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé en raison des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice de ses fonctions. Aucun parlementaire ne peut, en cours de session, être poursuivi ou arrêté, sauf en cas de flagrant délit, qu’avec l’autorisation de l’Assemblée Nationale ou du Sénat, selon le cas…”

“En dehors de sessions, poursuit-il, aucun parlementaire ne peut être arrêté qu’avec l’autorisation du Bureau de l’Assemblée Nationale ou du Bureau du Sénat, sauf en cas de flagrant délit, de poursuites autorisées ou de condamnation définitive. La détention ou la poursuite d’un parlementaire est suspendue si la chambre dont il est membre le requiert. La suspension ne peut excéder la durée de la session en cours”.

Paradoxe

Au regard de ces privilèges conférés par la Constitution aux élus du peuple, le PGR constate que sur 37 requêtes adressées au Parlement sur la levée d’immunités de certains élus en conflit avec la loi, seules 4 ont reçu une suite favorable. Ainsi, estime-t-il, les immunités des parlementaires ne doivent pas les mettre toujours au-dessus de la loi.

“J’ai, dit-il, exposé la problématique de l’autorisation parlementaire face à l’action du ministère public, en observant et en constatant la tendance prononcée au renforcement de la protection parlementaire qui, dans le contexte légal actuel apparaît, à mon sens, comme un obstacle supplémentaire à l’action de l’organe de la loi et une entorse au principe constitutionnel de l’égalité de tous les citoyens devant la loi”.

Remèdes

Pour remédier à cet état de choses, le PGR a proposé quelques pistes de solution.

 “Des pistes de solutions ayant trait à la nécessité de supprimer la double autorisation pour la remplacer par une seule, incluant à la fois l’instruction et les poursuites ; à l’obligation de soumettre la réponse parlementaire à un délai butoir et à la possibilité d’étendre le champ de l’action directe du ministère public à certaines autres infractions, outre le cas de de flagrant délit”.

 

“Je demeure convaincu qu’il est absolument impérieux de protéger et de respecter la fonction parlementaire qui est une des plus nobles dans toute démocratie et qui en constitue du reste, le socle. Cependant, j’estime aussi que l’opinion a le droit d’être rassurée quant au respect du principe de l’égalité de tous les citoyens devant la loi et devant la justice”, conclut Flory Kabange.

Les Etats-Unis mécontents de l’élection de la RDC au CDH de l’ONU

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Les Etats Unies dénoncent l’élection lundi 16 octobre de la République démocratique du Congo au Conseil(CDH) de droit de l’homme des Nations Unies.

Selon l’Ambassadeure américaine à l’ONU, Nikki Haley, cette élection démontre que le CDH «manque de crédibilité et doit être reformé pour être sauvé ».

« Les pays qui violent agressivement les droits de l’homme sur leurs territoires ne devraient pas être placés en posture de préserver les droits de l’homme d’autres pays », a-t-elle souligné, ajoutant que les droits de l’homme sont si importants qu’il n’est pas permis de laisser un système rétrograde et défaillant [NDLR : le CDH] se pérenniser sans contrôle ni reforme.

L’Assemblée générale de l’ONU a pourvu au total, 15 sièges de ce Conseil fort de 47 membres et basé à Genève. Ces sièges, pour trois ans à partir de janvier 2018, étaient à pourvoir à raison de 4 pour l’Afrique, 4 pour l’Asie-Pacifique, 2 pour l’Europe orientale, 3 pour l’Amérique latine, et 2 pour d’autres Etats.

La RDC a recueilli 151 voix sur 193 votes, le nombre d’Etats membres de l’Assemblée générale de l’ONU. La majorité requise était de 97 voix. Le groupe de pays africains s’était mis d’accord il y a quelques mois pour proposer outre la RDC, l’Angola, le Nigeria et le Sénégal afin d’occuper les sièges alloués au continent. L’Angola a recueilli 187 votes, le Nigeria 185 et le Sénégal 188.

Outre ceux-ci, les autres membres de l’Assemblée élus sont l’Afghanistan, l’Australie, le Chili, le Mexique, le Népal, le Pakistan, le Pérou, le Qatar, la Slovaquie, l’Espagne et l’Ukraine.