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RDC: la Ceni accélère la fermeture de ses centres à Kinshasa

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La Commission Electorale Nationale Indépendante annonce l’accélération de la fermeture  de ses  centres d’enrôlement des électeurs à Kinshasa dès cette semaine.

Selon la secrétaire exécutive provinciale de la Commission Electorale Nationale Indépendante à Kinshasa, Anne-Marie Mukayanzo, les retardateurs devraient se rendre dans les centres encore ouverts pour s’enrôler car la fermeture totale devrait intervenir incessamment.

La secrétaire exécutive provinciale de la Ceni à Kinshasa a aussi lancé un appel particulier aux femmes qu’elle invite à s’enrôler.

«Le pourcentage des femmes qui se sont enrôlées s’élève qu’à 49% dans la ville province de Kinshasa, je demande aux femmes de venir s’enrôler massivement avant la fermeture totale des nos bureaux », a déclaré Anne-Marie Mukayanzo.

 

Nord-Kivu : une localité de plus gagnée par les FARDC

La localité de Muhola, à une dizaine de kilomètres de l’ouest de Butembo est passée sous le contrôle des Forces Armées de la République Démocratique du Congo le dimanche 27 août 2017 dans l’après-midi après deux jours de combat entre les Mai-Mai et les forces régulières.

Selon les sources officielles, les affrontements entre Maï-Maï et forces loyalistes ont causé trois morts dans le camp des forces négatives. Pour les sources indépendantes, trois civils ont péri et une masse importante de la population s’est déplacé de son milieu habituel.

«Nous sommes entrain de pacifier la zone en délogeant les miliciens de leur centre de gravité. Notre souhait est que la population elle-même comprenne notre communication et qu’elle revienne dans la localité pour continuer ses activités habituelles », a déclaré le porte-parole des opérations Sokola I sud, Jules Ngongo Tshikudi.

Les FARDC poursuivent des descentes dans les environs de Muwola pour s’assurer que la situation est totalement sous contrôle. La population est appelée quant à elle à la prudence avant d’envisager le retour dans cette localité.

Les médecins radicalisent leur grève à partir de ce lundi 28 août

Les médecins affiliés au Syndicat des médecins du Congo (SYMECO) ont décidé d’arrêter avec les services minimums pour déclencher une grève radicale dans tous les hôpitaux publics à partir de ce lundi 28 août.

Selon le secrétaire Général du Symeco, Juvénal Muanda, les services externes ainsi que les urgences ne seront pas pris en charge. Seuls les malades hospitalisés seront soignés.

Le vendredi 18 août dernier, Le Syméco avait lancé un préavis de grève radicale de six jours. il  revendique  spécialement  la mécanisation des médecins non payés, l’amélioration de la rémunération des médecins

Elections gouverneurs/Kwilu: un mauvais signal pour Kabila

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Un tsunami ou presque dans le Kwilu. Le ticket officiel MP conduit par le Palu Floribert Luboto a été battu par le duo estampillé indépendant Balabala – Mapanda. A l’heure des comptes, si les huit députés provinciaux gizengistes ont tous voté pour le candidat adoubé par la Majorité Présidentielle, il n’en a pas été de même pour les autres élus. On a assisté à des infidélités plutôt troublantes. Voire paradoxales.

Investi le plus officiellement du monde par la MP, le tandem Luboto- Bulukungu a été surpris à ses dépens de constater qu’un seul député provincial sur dix du territoire d’Idiofa a respecté la consigne de la plateforme présidentielle.


Les élus de Bulungu n’ont pas fait mieux non plus. A Masimanimba, autre grand territoire du Kwilu, le candidat indépendant l’a emporté d’une voix. A partir de là, la messe était dite. La MP venait là de perdre le scrutin dans une province qui charrie, pourtant, quantité de symboles. Une défaite qui ne sera, sans doute pas, sans conséquence sur les équilibres au sein de la Majorité. En particulier, dans la relation MP-Palu. Une relation stratégique voire vitale pour le Raïs. Car, Kwilu est le cœur du fief du patriarche Gizenga. Perdre le gouvernorat de cette province par la  » faute  » des élus non Palu passe mal. Très mal même, confient nombre de cadres et militants du parti gizengiste.


« Comment comprendre que des députés MP, en commençant par ceux d’Idiofa aient tourné le dos au ticket officiel ? » se demande à haute et intelligible voix un élu Palu. Idiofa est, en effet, le fief du Secrétaire général de la MP. Les connaisseurs de la scène politique kwiloise et plus généralement bandundoise lisent le revers du candidat MP comme une traduction de la lutte de leadership entre barons de la province.


Il est vrai que l’axe Kabila-Gizenga, noué entre deux tours de la présidentielle de 2006, n’a pas fait que des heureux au sein de la kabilie. Des ténors bandundois en général et kwilois en particulier ont vu leurs parts de marché réduites. En 2006 comme en 2011, Joseph Kabila avait besoin du Palu pour tenter de faire le contrepoids dans une capitale acquise à l’Opposition. Car, à la différence de beaucoup de partis de la Majorité, le parti gizengiste dispose de troupes à Kinshasa et dans son hinterland Est. Le Kongo central étant l’autre pays de l’Opposition.


Même si de l’eau a coulé sous le pont depuis, le Palu peut encore mobiliser quasi spontanément les masses à Kinshasa. Un peu à la manière de l’UDPS. Quoi qu’érodé par le poids de l’âge, le nonagénaire Gizenga demeure ce gourou à nul autre pareil dans toute la Majorité. Pas donc sûr que la stratégie consistant à affaiblir le Palu dans sa province-symbole soit bénéfique pour le Pouvoir. Surtout en ce moment où les batailles qui se dessinent requerront notamment la capacité à mobiliser la rue dans la capitale. Dans cette perspective, un décrochage du Palu ferait l’affaire de l’Opposition.

KT/FDA

RDC : La LUCHA appelle la population à la résistance pacifique pour exiger le départ de Joseph Kabila

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Dans une déclaration rendue publique jeudi 24 août, le mouvement citoyen LUCHA appelle le peuple congolais à entre en résistance pacifique si la commission électorale nationale indépendante(CENI) ne publie pas le Calendrier électoral prévoyant les élections à la date prévue par l’accord de la Saint Sylvestre, c’est- à-dire au plus tard le 31 décembre 2017.

« Entretemps, tout calendrier électoral ou autre décision de la CENI qui prétendrait renvoyer ces élections au-delà de décembre 2017 sera pas plus ni moins une déclaration de guerre contre le peuple, et déclenchera simultanément la résistance populaire, sans plus attendre un quelconque délai », souligne lucha dans sa déclaration.

A cet effet, LUCHA invite les forces sociales et politiques à approfondir des réflexions sur une feuille de route devant conduire « au retour à l’ordre constitutionnel » au cas où la CENI s’arriverait pas organiser les élections dans le délai imparti par l’accord du 31 décembre 2016. « Le délai de décembre 2017 pour le départ de Mr Kabila, avec ou sans élections, ne peut être renégocié sous aucun prétexte ».

A propos des concertations annoncées entre la CENI, le gouvernement et Conseil National de Suivi de l’Accord(CNSA) du 31 décembre 2016 pour établir le calendrier électoral, Lucha estime que cette réunion « ne constitue qu’une Nième manœuvre pour tenter de justifier le maintien de régime actuel et d’autres institutions au pouvoir en violation de la constitution ».

L’Union africaine dépêche un envoyé spécial à Kinshasa

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L’envoyé spécial et conseiller stratégique principal du président de la commission de l’UA (Union africaine), Mohammed El-Hacen Lebatt, est arrivé hier jeudi à Kinshasa pour une mission officielle de trois jours en RDC. M. El-Hacen Lebatt qui n’a fait aucune déclaration à sa descente d’avion à l’aéroport international de N’Djili, serait porteur d’un message de M. Moussa Faki Mahamat au Président de la RDC Joseph Kabila.

Bien que le diplomate de l’UA n’ait pas expliqué le but de sa mission au Congo Kinshasa, l’on ose croire que sa présence s’inscrit dans le cadre des démarches qu’entreprend l’institution africaine pour trouver solution à la crise politique en cours en RDC. Le 29ème Sommet de l’Union africaine, tenu au mois de juillet 2017, à Addis-Abeba en Éthiopie.


Au menu de la rencontre, les chefs d’États et des gouvernements africains ont tablé notamment sur la crise politique que traverse la RDC depuis plusieurs mois. « Nous sommes préoccupés par la situation politique dans certains pays de l’Afrique, dont la République démocratique du Congo », avait déclaré Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, au cours de ces assises.


Dans un communiqué émanant du bureau du président de la Commission de l’UA, M. Moussa Faki Mahamat avait annoncé, le mercredi 12 avril dernier, qu’il allait dépêcher une mission de l’Union Africaine en RDC, afin de faire l’évaluation de la crise politico-sécuritaire en RDC. 
« Le président de la Commission de l’UA a annoncé qu’il dépêchera dans les prochains jours, en RDC, une délégation de haut niveau afin, d’une part, de consolider la paix, la stabilité et le dialogue, et, d’autre part, d’évaluer le soutien nécessaire au processus électoral et la situation humanitaire dans l’Est du pays ».


Cette communication a été faite au lendemain de la rencontre entre Moussa Faki et une délégation de la RDC, conduite par le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale, Léonard She Okitundu.


Moussa Faki a également insisté sur la mise en œuvre intégrale de l’accord du 31 décembre. « Le président de la Commission a, à cette occasion, réitéré l’attachement de l’Union Africaine à la paix et à la stabilité de la RDC, ainsi qu’à la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016, en vue de mettre en place toutes les conditions et organes requis pour la tenue des élections prévues ». « Le président de la Commission a, à cet égard, appelé à la nécessité de gestes forts d’apaisement de la part du Gouvernement et de toutes les parties concernées, et d’orienter tous leurs efforts vers la tenue des élections présidentielle, législatives et locales », révèle une source diplomatique.

KT/FDA

Enrôlement des électeurs à Kinshasa : début de fermeture des centres d’inscriptions dans 2 jours

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L’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs tend vers sa fin dans la province de Kinshasa. Les centres d’inscriptions commencent à fermer dès ce samedi 26 aout.

C’est le président de la Commission électorale national indépendante(CENI), Corneille Nangaa qui l’a annoncé mercredi 23 août à l’issue de la première réunion entre la centrale électorale et le Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre 2016.

La clôture s’effectuera progressivement comme c’était le cas au lancement de cette opération. En effet, l’enrôlement avait été lancé le 28 mai dernier d’abord dans quatre communes, dont Gombe, Barumbu, Lingwala et Kinshasa avant de s’étendre dans toutes les communes de la capitale.

RDC : Clôture ce jeudi à minuit de la campagne électorale pour l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs

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Dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 24 août, la commission électorale nationale indépendante(CENI) annonce la clôture de la compagne électorale pour l’élection des gouverneurs et vices gouverneurs jeudi 24 août minuit.

L’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs par les députés provinciaux aura lieu le samedi 26 aout dans les provinces concernées. Il s’agit de la province du Haut Katanga, Haut Lomami, Kwilu, Sud-Kivu, Sud-Ubangi, Tshopo et Tshuapa. Et la province de Bas-Uele pour l’élection de vice-gouverneur.

La centrale électorale se réjouit du bon déroulement de la compagne électorale dans les provinces concernées. Elle invite cependant les parties prenantes à ces élections au « strict respect des dispositions légales et règlementaire en la matière».

ECC : l’élection du président entachée d’irrégularités ?

La toute récente élection du successeur de Mgr Marini Bodho ne se serait pas passée de manière orthodoxe. En témoignent deux correspondances coupe-gorges adressées au ministre d’Etat en charge de la Justice, au lendemain du scrutin ayant porté le pasteur Bokundoa à la tête de l’Eglise du Christ au Congo. Révélations.

De mauvais esprits se seraient-ils introduits par effraction dans le saint des saints de l’ECC le jour du scrutin ? La tentation de répondre à cette interrogation par l’affirmative est grande. Car, des sources croisées font état de la présence de deux lettres sur la table du ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des sceaux. L’une et l’autre correspondance portent sur les irrégularités ayant entaché l’élection du Président de l’ECC. En l’occurrence, la 45ème CEP comme la CCCA dénoncent, chacune de leur côté, la participation des personnes sans qualité au scrutin ayant sanctionné l’avènement du pasteur André Bokundoa à la tête de l’ECC.

Si ces accusations s’avéreraient fondées, l’élection du nouveau patron des églises protestantes et réformées s’en trouverait invalidée. Ce n’est pas tout.
Une autre source fait état de l’absence , lors de l’élection, d’un délégué du ministère de la Justice. Au cas où cette observation serait vraie, cela énerverait les dispositions légales en vigueur concernant les ASBL confessionnelles. Comme quoi, les débuts de l’ère Bokundoa ne s’annoncent pas sous des meilleurs auspices. Aux sociétaires de l’ECC de lier cette « tentation du diable » et de la jeter dans des lieux arides.


Pour rappel, le samedi 19 août 2017, le synode électif national de l’ECC a organisé l’élection. Il était question de voter pour élire le successeur à Monseigneur Marini Bodho. Face à Monseigneur Milenge Mwenelweta, avec ses 57 % des voix, le pasteur André Bokundoa-Bo-Likabe a été élu donc pour présider aux destinées de l’Eglise du Christ au Congo.

3ème président de l’ECC, André Bokundoa assumait jusqu’à son élection, la fonction de secrétaire général et représentant légal à la Communauté Baptiste du Fleuve Congo (CBFC).

Professeur des universités, le nouveau président de l’ECC est appelé à diriger la plus grande église unie du monde, avant l’Eglise évangélique d’Allemagne (EKD). Cette union comprend 62 communautés des réformées protestantes et évangéliques. 
On y trouve des églises luthériennes, des réformées anglicanes, mennonites, presbytériennes, méthodistes, baptistes et pentecôtistes… Non seulement ces communautés ont chacune leurs statuts et leurs rites, certaines pratiques les divisent … La plus grande difficulté cependant, c’est de continuer à gérer certains regroupements qui prennent de plus en plus l’option de quitter la grande ECC. Comme l’a fait l’Armée du salut. Et, ces deux lettres des deux communautés différentes, la 45ème CEP et la CCCA, soulignent le malaise qui couve dans la communauté protestante.

LE PASSE D’UN PASTEUR
Originaire de la Province de la Mongala, le pasteur André Bokundoa-Bo-Likabe a fait ses études secondaires en option biologie chimie de la section scientifique. Il a embrassé les études universitaires en théologie à Kinshasa à l’Université protestante au Congo (UPC). Sa licence, il l’obtient avec la mention distinction.
Il poursuit sa formation en théologie à l’Ecole biblique et archéologique de Jérusalem (Israël). C’est après qu’il est allé à l’Université de Sheffield en Grande Bretagne où il a été reçu docteur en théologie avec comme spécialité la théologie de l’Ancien testament.
Depuis 2014, il est professeur ordinaire à la faculté de théologie de l’UPC et chef de département de l’Ancien Testament à la Faculté de Théologie à l’UPC.
Marié et père de six enfants, le pasteur Bokundoa appartient à la Communauté Baptiste du Fleuve Congo CBFC). Sa consécration à la vie pastorale au sein de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) date du 23 décembre 1990 à Kinshasa. Pasteur titulaire de l’Eglise locale de la CBFC de la commune de la Gombe à Kinshasa. Il le sera jusqu’à son élection à la tête de l’ECC.
En 2005, il est nommé président continental de la Fraternité baptiste de toute l’Afrique (FBTA), une organisation regroupant des commissions spécialisées telles que commissions Doctrines et héritages Baptistes, commissions Formation théologique et commission éthique chrétienne.
A son actif, plusieurs réalisations dont l’assistance aux victimes des inondations à Kinshasa et à Kisantu (Kongo-central) ainsi que l’assistance aux victimes des tempêtes à Yumbi dans l’ex Bandundu.
Troisième président après le pasteur Jean Bokeleale et Monseigneur Marini Bodo, André Bokundoa-Bo-Likabe ouvre une nouvelle ère dans l’église réformée, protestante et évangélique.

KT/FDA

Attendu chez le procureur ce 25 août, Anatole Kikwa quitte le pays

Le directeur général honoraire de l’office de gestion de fret multimodal (OGEFREM)   convoqué par le procureur général de la République ce vendredi 25 août a quitté la République démocratique du Congo lundi dernier à en croire une information de Radio France international relayée par ZoomEco. 

Selon cette information l’ancien mandataire visé par une enquête du conseiller du président de la République en matière de lutte contre la corruption, Luzolo Bambi, pour détournement des fonds publics serait  dans une situation «complexe».

Anatole Kikwa se trouverait [si pas déjà] en route pour le Canada «pour se mettre à l’abri». Détournement d’impôts et taxes, menaces «y compris» de mort, telles sont les allégations qui pèsent sur l’ancien gestionnaire de l’Ogefrem.

RDC: L’entreprise Sire Avantage célèbre ses dix ans d’existence avec les orphelins à Kinshasa

Pour célébrer ses dix ans d’existence, l’entreprise de commerce général Sire Avantage s’est rendu à  l’orphelinat Marie la berceuse situé à la 13ème rue Limete ce mercredi 23 août 2017 à Kinshasa. La société a par un geste de solidarité passé ce moment mémorable de son existence avec ces enfants délaissés.

La firme œuvrant dans le domaine d’import, export, investissement et consulting a apporté vivres et sourire à cette maison d’accueil des orphelins, créée par feu le cardinal Frédéric Etsou. M. Mike Makengo, son directeur général a expliqué le pourquoi de cette descente à KINSHASATIMES.CD, précisant que l’intention de sa structure est de pérenniser ce type de gestes en faveur des démunis.

«Nous ne sommes pas venus que pour nos dix ans d’existence. Nous sommes là car nous avons estimé que ces enfants méritent d’être assistés et nous comptons répéter  notre soutien à cette structure pour participer à son bon fonctionnement», a dit le numéro un de Sire Avantage Mike makengo.

Ce geste de charité n’a pas laissé indifférents les bénéficiaires de ce don qui après avoir reçu ces produits alimentaires, ont exprimé leur gratitude aux donateurs. «Cette visite est pour nous un honneur, car ce ne sont pas toutes les entreprises qui songent aux démunis surtout en cette période de crise que traverse notre pays , a reconnu la coordonnatrice de l’orphelinat Jacqueline Kimana avant d’ajouter, ce don tombe au bon moment car nous étions déjà à court des provisions. Que Dieu bénisse cette société pour qu’elle pense de nouveau à nous ».

Photo de famille Staff Sire Avantage et quelques résidents de l'orphelinat Marie barbecue
Photo de famille Staff Sire Avantage et quelques résidents de l’orphelinat Marie la Berceuse

«Ce geste nous permet de comprendre que peu importe l’endroit où nous serons, nous devrons aussi aider ceux qui manquent», a pour sa part appris Marie-Joseph Malula, un des enfants vivant dans cette maison d’accueil.

L’entreprise Sire Avantage a vu le jour le 14 août 2007 à Kinshasa pour faciliter le commerce d’import et export aux congolais. Elle a ses extensions en Chine, à Hong Kong ainsi qu’aux États-Unis.

Crise Kasaï : l’arrivée en septembre 2017 des trois experts de l’Onu pour une enquête «indépendante» confirmée

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Lors de sa conférence de presse de ce 23 août 2017, consacrée principalement à la crise au Kasaï, la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) est revenue sur la nature de la mission de l’équipe des enquêteurs de l’Onu qui arrivera en RD Congo au courant du mois de septembre prochain pour mener l’enquête attendue sur les crimes du conflit ayant opposé les forces de l’ordre et les miliciens Kamwina Nsapu dans l’espace Kasaï.

Deux rapports des Nations Unies sur la crise dans les provinces du Kasaï, au centre de la République démocratique du Congo ont été publiés par deux équipes d’experts de l’Onu et présentés à son Secrétaire général  Antonio Guterres récemment. Ils n’ont malheureusement pas apporté suffisamment d’éclairage sur cette crise qui donne de plus en plus du fil à retordre aux humanitaires, allant jusqu’à se contredire sur quelques points.

Devant cette situation, les interrogations sur les restrictions   d’accès à certains sites aux experts de l’Onu par les autorités locales se posent. Ce qui laisse sceptique plus d’un sur un retournement de situation en vue de permettre au nouveau groupe d’experts attendus en septembre d’arriver à des conclusions plausibles sur la crise.

Le directeur adjoint du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme en RD Congo, Abdoul Azize Thioye affirme que la nouvelle équipe aura pour mission d’enquêter sur les allégations rapportées et «l’essentiel» de ses découvertes seront partagées avec les autorités congolaises. Pour ce qui est l’indépendance de cette enquête à venir, il reste confiant.

«Le cadre de collaboration sera entendu  avec le gouvernement congolais, mais ne vous inquiétez pas la mission sera indépendante», a indiqué le numéro deux du BCNUDH qui par ailleurs confirme que «le travail sera bel et bien fait avec les autorités judiciaires congolaises».

Les enquêteurs attendus au mois de septembre feront rapport de leurs découvertes au Haut commissaire aux droits de l’homme qui  fera à son tour  une mise des résultats de l’enquête en mars 2018 puis un rapport détaillé en juin 2018.

 

Le MLC appelle la SADC à aider la RD Congo à sortir de l’impasse dans laquelle «le régime actuel l’a plongée»

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Les récentes déclarations du président en exercice de la communauté de développement d’Afrique australe (SADC), Jacob Zuma sur l’impossibilité de la tenue en République démocratique du Congo des élections cette année ne cesse de susciter des réactions au sein de la classe politique congolaise. Après plusieurs acteurs phares de l’opposition, le Mouvement de libération du Congo (MLC) ne s’est pas muré dans le silence face à ces propos.

Dans un communiqué signé par sa secrétaire général, Eve Bazaïba, la MLC se dit préoccupé par cette déclaration de la SADC lors du tout dernier sommet qui a eu lieu à Pretoria en Afrique du Sud.

Pour le parti de Jean Pierre Bemba, cette déclaration de l’institution régionale jette un doute sur l’application effective de l’accord du 31 décembre et soutien le pouvoir en place dans ses manœuvres en vue d’instaurer en RDC «une dictature qui me dit pas son nom».

Le MLC tout en renvoyant tous les partenaires de Kinshasa à visiter les textes de la charte africaine sur la promotion de la démocratie et des élections régulières, invite en particulier  la SADC à soutenir l’application «effective» de l’accord du 31 décembre ainsi que les résolutions «pertinentes» du conseil de sécurité de l’Onu, «en vue de sortir la Républi démocratique du Congo de l’impasse dans laquelle le régime actuel l’a plongé».

 

Kindu : Marie-Olive Lembe finance l’opération chirurgicale des enfants nés avec malformations

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L’épouse du président de République Démocratique du Congo, Marie-Olive Lembe Kabila s’est rendue aujourd’hui à Kindu pour concrétiser ses actions philanthropiques en faveur des personnes vulnérables.

La première dame est arrivée à Kindu ce 22 août en fin de matinée. Cette descente a pour buts principaux le financement et l’appui technique avec équipements adéquats pour l’opération chirurgicale des enfants ayant des malformations congénitales.
Le gouverneur de cette province Tutu Salumu a personnellement vulgarisé cette activité qui se déroule dans la province qu’il dirige et invité les mères de ces enfants nés avec des malformations congénitales telles que le bec de lièvres et des hydrocéphalies.

«L’initiatrice de cette œuvre caritative est là  pour le suivi, l’évaluation et la compassion avec les enfants opérés et leurs familles qui ont vécu dans le désespoir et la désolation dû à cette formation», a dit le gouverneur de Maniema.

Haut-Lomami: 15 morts dans un accident de circulation à Bukama

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Quinze personnes ont périt ce mardi 22 août dans un accident de circulation à Bukama dans la province de Haut Lomami. Selon le ministre provincial de l’intérieur de cette province, un camion en provenance de Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï en partance de Lubumbashi dans la province du Haut Katanga, s’est renversé à 7 kilomètre de Bukama centre.

Les dispositions sont déjà prises par le gouvernement provincial pour l’enterrement de disparus. Quant aux blessés, les plus graves seront acheminés à l’hôpital de Luena et les moins graves à l’hopital de Bukama.

RDC: début de la campagne pour les élections des gouverneurs

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La campagne électorale pour l’élection partielle des gouverneurs et vice gouverneurs débute ce mardi 22 août dans les quelques provinces de la République démocratique du Congo. Cette période s’étendra jusqu’au 24 août conformément au calendrier de la Commission électorale nationale indépendante(CENI).
Les assemblées provinciales des provinces concernées ont à cet effet ouvert lundi 21 août, leurs sessions extraordinaires consacrées
exclusivement à l’élection des gouverneurs et leurs adjoints qui aura lieu le 26 août 2017.
Voici la liste des candidats gouverneur
Sud Kivu
Sylvanus Mushi Bonane
Juste Aganze Cibembe
Gustave Bagayamukwe Tadji
Jean-Pierre Mirindi Basheka
Constat Mudekereza Koko
Claude Nyamugabo Bazibuhe
Elie Zihindula Mushengezi
Tshopo

Patrick Matata

Constantin Lomata
Cyprien Heri Baraka
David Mendela
Simene wa Simene

Sud-Ubangi

Joachim Taila Nage
Yvon Dangbele
Jean Wotewangi

Tshuapa
Pancrace Boongo
Gyslain Ngayo,

Notons qu’il n’y aura pas élection à la Mongala et l’Équateur où la CENI a suspendu cette élection après avoir pris en compte l’arrêt de la cour constitutionnelle qui réhabilite Jeannine Intombi au poste de vice gouverneur de province.

Dans la Mongala, le gouverneur de province n’a pas présenté son candidat colistier en remplacement d’Aimé Bokongu qui a été démis de ses fonctions par motion de défiance votée par l’assemblée
provinciale.

RDC-FMI : des négociations en cours pour un appui financier «consistant»

Le ministre des finances de la République démocratique du Congo, Henry Yav Mulang a affirmé au cours d’un point de presse le week-end dernier que les discussions entre la RD Congo et le Fonds monétaire international (FMI) étaient en cours pour une aide de l’institution de Bretton Woods au gouvernement congolais qui fait face à une crise suite à la baisse des cours des matières premières.

A en croire le ministre congolais les relations, entre Kinshasa et les institutions financières internationales sont au beau fixe, pour que la RDC, membre de la communauté financière mondiale accède facilement au «crédit rapide» du FMI et des échanges réguliers ont lieu entre son pays et ces institutions.

 «Il y a une mission du FMI qui est venue en RDC en mars dernier. Nous avons travaillé ensemble. Cette mission avait souligné le fait que notre pays était secoué par la baisse des cours des matières premières et que cette situation avait eu notamment comme conséquence la crise que nous vivons actuellement. La mission nous a également félicités pour les efforts entrepris», a déclaré Henry Yav.

L’argentier du gouvernement Tshibala a également confirmé, selon une dépêche de l’ACP, l’arrivée à Kinshasa au mois de septembre d’une mission du Fonds monétaire international, mais aussi que la RDC pouvait attendre du FMI «un appui financier consistant» dans le cadre de la facilité du crédit rapide.

 

«La SADC devrait se montrer solidaire au peuple congolais et non soutenir un individu» (Rassemblement)

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Le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement  a réagi à travers un communiqué de presse publié lundi 21 août 2017, aux propos de Jacob Zuma, président de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) réaffirmant  l’impossibilité du respect de la date pour la tenue des élections en République démocratique du Congo d’ici le 31 décembre 2017.

Pour la plate  forme de l’opposition, cette déclaration du numéro un de l’institution régionale dont est membre la RDC, va à l’encontre des «aspirations profondes» des congolais attachés à la constitution 2006, l’accord du 31 décembre 2016 ainsi que la résolution 2348 de l’Onu et qui attendent les élections qui doivent se tenir «impérativement» cette année.

A travers ce communiqué le Rassemblement qui affirme incarner les aspirations profondes du peuple congolais désapprouve et rejette «avec énergie» les propos du président de la SADC.

«La SADC devrait se montrer solidaire au peuple congolais au lieu de soutenir un seul individu, Joseph Kabila, qui reste l’unique et seul obstacle sur la voie de l’organisation des élections en République démocratique du Congo», lit-on dans ce communiqué signé par Pierre Lumbi Okongo, président du conseil des sages du Rassemblement.

La SADC se prépare à nommer un envoyé spécial en RDC

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La Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) approuve le projet de nomination d’un Envoyé spécial et de l’opérationnalisation de son bureau en RDC, indique un document de cette organisation régionale.

Le communiqué final de la réunion de Pretoria précise que l’Envoyé spécial aura « rang d’ancien chef d’Etat ou de gouvernement » et « que la dotation en personnel et en financement pour les opérations du bureau de la SADC en RDC suivra le modèle de celui mis sur pied à Madagascar, comprenant du personnel détaché par les Etats membres ». Le budget de fonctionnement du bureau provisoire de la SADC pour une période de 14 mois s’élèvera à 534.226 USD, précise le communiqué final. Ce budget élaboré par le secrétariat général de la SADC, inclura les frais d’hébergement pour le personnel détaché et proviendra du Fonds de prévoyance de cette Institution.


Pour sa part, « le gouvernement de la RDC s’est engagé à faciliter le développement d’infrastructures requises pour la mise en place du bureau de la SADC ». D’autre part, la réunion du Sommet de la double Troïka « a recommandé que, dans le cadre de la réduction de la taille de la Mission de Stabilisation des Nations Unies en RDC (MONUSCO), la Brigade d’intervention de la Force ne soit pas touchée ou modifiée ». Il a été demandé à « la Communauté internationale par le biais de la MONUSCO à accorder priorité au désarmement, démobilisation, réinstallation, réinsertion, ou rapatriement des anciens combattants des Forces Démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) dans les camps de transit de Walungu, de Kanyabayonga et de Kisangani ».


Les participants à la réunion de Pretoria ont aussi demandé à la Communauté internationale « à imposer des sanctions aux entreprises et aux particuliers qui se livrent au commerce et à l’exploitation illicites des ressources naturelles en RDC ». Ils ont encouragé « le gouvernement de la RDC d’identifier les domaines spécifiques où le soutien de la SADC sera requis afin de renforcer la capacité nationale en vue de permettre à terme le départ de la MONUSCO et de la Brigade d’intervention ».

KT/FDA

KINSHASA: Hypothétique rentrée scolaire pour l’année 2017-2018

L’incertitude s’installe autour de la rentrée scolaire prévue le 04 septembre prochain. Les professionnels de la craie menacent d’aller en grève à deux semaines de la reprise des cours. Ils réclament le réajustement de leur salaire au taux budgétaire.

L’intersyndical des enseignants appelle les enseignant à observer un mouvement de grève à la date fixée pour la reprise des enseignements. Selon Jacques Lunkuku, porte-parole de cette structure de l’enseignement primaire secondaire et professionnel, le gouvernement n’a pas respecté la promesse qu’il a faite aux enseignants. Les salaires n’ont pas été réajustés au mois de Juillet, la majoration promise pour le mois d’aout ça n’a pas été effective.

Les syndicalistes constatent la «mauvaise foi» des autorités de l’Etat sur ce, ils conditionnent la reprise de cours à la prise en compte des conditions enseignants.

«On a constaté une certaine désinvolture et un manque d’esprit d’altruisme de la part du gouvernement. L’indexation promise au mois de juillet n’a eu lieu, la légère augmentation prévue pour le mois d’aout n’a pas eu lieu, la quotité qu’ il devait verser pour la prise en charge de la santé des enseignants à la mutuelle prévu depuis le 04 septembre 2015, ce qui préjudicient la messe et en même temps handicapent la prise en charge des toutes les pathologies comme dans le passé », a déclaré Jacques Lunkuku.

Joseph Kabila déterminé à mener à bout le processus électoral

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Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila a réaffirmé ce dimanche 20 août sa détermination à mener à le processus électoral jusqu’à la tenue effective des élections. C’était au cours d’une réunion élargie de la Majorité Présentielle (MP) ténue à la ferme présidentielle de Kingakati, dans la périphérie de Kinshasa.

Cette réunion avait pour but de présenter au Président Kabila, autorité morale de la MP, le Centre de coordination électorale (CCE/MP) qui a pour objectif de permettre à la famille politique du chef de l’Etat de mieux affronter les prochaines élections.

Selon le porte-parole de la MP, André Alain Atundu, ce centre va accompagner les partis politiques de la Majorité à la victoire aux prochains scrutins, et cela à tous les niveaux. « Il faut que la MP se prépare aux élections dès maintenant, non seulement pour être présente, mais surtout pour les gagner », a-t-il souligné.

Par ailleurs, Joseph Kabila a exhorté les membres de la MP à ne pas se laisser distraire par «les sirènes qui cherchent à tromper l’opinion ».

Floribert Anzuluni sur «Esili» : « Nous nous sommes simplement appropriés ce message des évêques demandant aux congolais de se mettre débout»

Le coordonnateur du mouvement citoyen Filimbi, Floribert Anzuluni est revenu dans une brève interview accordée à KinshasaTimes.cd, sur l’origine et les objectifs que visent le manifeste «ESILI» signé le 18 août dernier, pour l’alternance d’ici fin 2017 en République démocratique du Congo.

KINSHASATIMES.CD : Que vise concrètement ce nouvel appel au peuple congolais dans le manifeste « Esili » ?

Floribert Anzuluni :
Le dernier appel de la CENCO « Le pays va très mal, débout congolais, décembre 2017 approche ! » a servi de point de départ de l’initiative qui a abouti à la publication du « Manifeste du Citoyen Congolais ». A travers la conférence organisée par l’Institut pour la Démocratie, la Gouvernance, la Paix et le Développement (IDGPA) du professeur André Mbata, «Mobilisation Citoyenne pour le retour à l’ordre constitutionnel », des organisations de la société civile, des mouvements citoyens, parmi lesquels FILIMBI que je coordonne, et des personnalités indépendantes engagées non-politiques. Nous nous sommes simplement appropriés ce message des évêques demandant aux congolais de se mettre débout, conformément à l’hymne national, afin de sauvegarder la démocratie et neutraliser le petit groupe de personnes au pouvoir qui prend des millions d’autres que nous sommes en otage, en utilisant une répression féroce, pour maintenir un système prédateur et continuer à dilapider des ressources communes.

KINSHASATIMES.CD : Pourquoi la signature est intervenue à Paris et non à Kinshasa ?

F.A : La réponse à cette question semble pourtant évidente. Le régime illégitime de M. Kabila étant aux abois, il a mis en place un système de répression maximale qui n’aurait pas permis de tenir une telle rencontre en RDC sans qu’elle ne soit réprimée, y compris une stratégie de chaos qui consiste à créer des poches d’insécurité un peu partout dans le pays afin de justifier la non-organisation des élections.

Je rappelle que le mois dernier l’une des dernières conférences du professeur Mbata à Kinshasa sur le même sujet avait été fortement réprimée et plusieurs participants avaient tout simplement été arrêtés. L’importance de cette rencontre exigeait donc un lieu approprié et la ville de Paris a été choisie. La signature du Manifeste a naturellement eu lieu à l’issue de la conférence. Toutefois, la plupart des participants sont déjà de retour au pays et les campagnes de sensibilisation seront lancées. Nous disons à M. Kabila et au système qu’il incarne « ESILI (c’est fini) »

KINSHATIMES.CD : Les plates-formes congolaises, en politique ou dans la société civile, s’éclatent facilement pour divergence d’intérêt. Quelle chance le regroupement de mouvements citoyens sous « ESILI » à de résister à la fragmentation ?

F.A : Pour paraphraser l’un des participants à la rencontre, mon ainé Balufu, le « Manifeste n’est ni un parti ou regroupement politique, ni un quelconque rassemblement structuré. Il s’agit plutôt d’une proclamation ou d’un appel destiné à conscientiser et mobiliser le peuple congolais, de manière générale sur la situation dans laquelle se trouve notre pays, et en particulier sur la nécessité de mobiliser en fédérant toutes les forces qui agissent en faveur de la sauvegarde des acquis démocratiques pour barrer la route au coup d’état en cours de M. Kabila et mener ensemble des actions pacifiques coordonnées afin de le contraindre à quitter le pouvoir d’ici au 31 décembre 2017. Il ne s’agit donc pas de lutte d’un individu ou un groupe d’individus, mais plutôt du peuple congolais.

KINSHASATIMES : Mais les groupements et plate formes politiques de l’opposition y ont été écartés pourtant…

F.A : Les acteurs politiques sont vivement appelés à s’allier avec les citoyens en y adhérant pour qu’ensemble nous contraignions M. Kabila et ses complices à quitter le pouvoir afin de permettre qu’une alternance pacifique puisse s’organiser dans les plus brefs délais. Nous sommes heureux de constater que plusieurs d’entre eux ont déjà annoncé y souscrire. En réalité, avec ce Manifeste, chaque citoyen congolais se retrouve face à ses responsabilités et doit en quelque sorte faire un choix entre deux camps : d’une part celui du petit groupe de personnes qui prend des millions d’entre nous en otage, et d’autre part, la grande majorité de la population qui souffre et se bat pour mettre fin au système prédateur incarné par M. Kabila. Il n’est donc plus possible de se cacher ou encore de tenter de faire l’équilibrisme: le peuple congolais observe chacun de nous.

Kinshasa a tenté de «faire taire» Sindika Dokolo en mettant la pression sur Luanda

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Les autorités de la République démocratique du Congo ont tenté «en vain» de réduire au silence le collectionneur d’arts congolais et beau-fils du président anglolais, Sindika Dokolo, en négociant avec les autorités angolaises. C’est ce qu’a affirmé l’homme d’affaire congolais lors d’une interview le 18 août dernier à Paris.

«Lorsqu’il y a eu des initiatives qui ont été prises par Kinshasa pour essayer de me faire taire en créant un stress au niveau angolais, j’ai beaucoup apprécié l’attitude des angolais», a dit l’initiateur du mouvement citoyen Les congolais debout avant de reprendre la réponse des autorités angolaises à Kinshasa qui a été de dire: «c’est un citoyen congolais il a le droit d’avoir les opinions qu’il a. Qui sommes-nous pour lui empêcher de dire ce qu’il a à dire?».

Cette réaction de Luanda à Kinshasa a mis l’homme d’affaire congolais «très à l’aise» à l’en croire, et dès lors il a pris sa décision de s’engager pleinement. «C’est une question de devoir sacré, patriotique. Je ne peux pas rester les bras croisés pendant qu’on passe toute ma population pendant qu’on passe toute ma population au fil de l’épée».

Équateur: Élection du vice gouverneur annulée

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La commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé à travers un communiqué officiel, l’annulation de l’élection du vice gouverneur en province d’Équateur.

L’institution chargée d’organiser les élections de gouverneurs prévues pour le 26 août prochain dans d’autres provinces également, justifie cette annulation par le constat de non vacance du poste de vice gouverneur dans cette province.

Le communiqué signé par le président de la Ceni, Corneille Nangaa indique qu’en date du 28 juillet 2017, le vice gouverneur de
l’Équateur a saisi la centrale électorale de l’arrêt de la cour constitutionnelle rendu en date du 31 mai, «lequel a déclaré que la motion de défiance adoptée par l’Assemblée provinciale de l’Equateur contre le Vice-gouverneur de cette province, Viole les articles 19, alinéa 3, et 61, point 5, de la Constitution».

Cette motion a de fait été déclarée «nulle de plein droit» par la plus haute juridiction du pays, par conséquent, le vice gouverneur rétabli dans ses fonctions et l’élection tombée dorénavant caduque.

Fin de l’ère Marini Bodho, l’ECC a un nouveau chef

Le Professeur, révérend André Bokundua a succédé à Monseigneur Pierre Marini Bodho à la tête de la communauté des Églises du christ au Congo (ECC) ce samedi 19 août 2017, au termes d’un synode lancé en début de semaine à l’enceinte du lycée Docteur Shaumba.

Avec 247 voix contre 169 contre son challenger direct, le nouveau président national et désormais représentant légal des communautés de l’ECC a été élu avec un large avantage et remplace le deuxième président de l’ECC et Sénateur controversé pour ses positions politiques, Marini Bodho qui est resté à la présidence de cette structure depuis presque deux décennies.