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La BCC aux banques commerciales: la marge du taux vendeurs de devises limitée à 5%

La Banque Centrale du Congo (BCC) limite à 5% la marge entre taux vendeur des devises et le taux indicatif de la BCC. C’est ce qui ressort d’une correspondance du Gouverneur de la BCC adressée à l’Association Congolaise des Banques et dont une copie est parvenue à la rédaction de KINSHASATIMES.CD.

Le Gouverneur de la BCC a invité les banques commerciales à observer cette limitation comme mesure temporaire pour le suivi du taux de change en RDC.

« …Je vous informe que désormais les banques ne peuvent, dans le cadre de leurs transactions de vente de devises, appliquer un taux vendeur excédant 5% du taux indicatif publié par la Banque Centrale du Congo à la clôture de la veille », ordonne le Gouverneur.

Selon l’argentier de la république, la mesure vise à « conforter les efforts de stabilisation du marché de change » et doit être immédiatement mise en application.

« …la Banque Centrale du Congo vous invite à sensibiliser les membres de votre corporation à la stricte application de cette disposition qui prend effet à la date de sa signature », peut-on lire dans la correspondance.

Bien que temporaire, la mesure constitue une forme de dirigisme économique qui pèche contre le libéralisme économique qui régit l’économie congolaise. La vente des devises par les banques commerciales doit s’effectuer selon la loi de l’offre et de la demande, suivant un taux dynamique.

Le Franc Congolais a perdu 30% de sa valeur alors que l’inflation est estimée à 50%. Le taux de croissance économique est tombé à moins de 2% du PIB dans un contexte international de baisse de cours des matières premières. La crise politique qui sévit au pays depuis plusieurs mois crée un climat d’incertitude qui vient empirer un contexte économique précaire.

CHAN 2018: la RDC éliminée de la course à domicile par le Congo Brazzaville

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En match retour comptant pour le dernier tour des éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) Kenya 2018, les Léopards de la République démocratique du Congo ont été tenus en échec, sur un score d’un but partout, par les Diables Rouges du Congo Brazzaville ce samedi 19 août 2017 à Kinshasa.

Les deux équipes se sont séparés sur un score nul et vierges au match aller le 11 août dernier à Brazzaville. Avec ce score d’un but partout, les Léopards sont éliminées de la course à la qualification au CHAN 2018.

La République démocratique du Congo a ouvert le compteur de buts de cette rencontre grâce à une belle demi reprise de Jean-Marc Makusu Mubele en plein surface de réparation adverse.

La République démocratique du Congo a ouvert le compteur de buts de cette rencontre grâce à une belle demi reprise de Jean-Marc Makusu Mubele en plein surface de réparation adverse. Trois minutes après les Diables Rouges du Congo Brazzaville ont égalisé et  arraché leur qualification grâce au but marqué à l’extérieur par l’attaquant Césaire Ngaze.

Tenant du titre, la République démocratique ne participera pas à la prochaine édition de cette compétition réservée aux joueurs évoluant au continent. Une premier depuis le lancement de ce championnat qu’elle a décroché à deux reprises (2009 et 2016).

Eboulement des terres au bord du lac Albert : 150 personnes portées disparues

Cent cinquante personnes sont portées disparues à la suite du glissement des terres provoqué par une forte pluie dans le camp de pêche de Tara , dans la province de l’Ituri au bord du lac Albert, le 16 août, a déclaré samedi le Vice-gouverneur de l’Ituri, Pacifique Ketha.

Le gouverneur de la province de l’Ituri a affirmé qu’il envisage un déplacement ce samedi 19 août par hélicoptère pour évaluer les dégâts et planifier des interventions humanitaires.

Pour sa part, le médecin de la zone de santé de Jiba, dans laquelle se trouve Tara, a affirmé que trois camps de pêche ont été frappés par cette catastrophe naturelle. Il s’agit de Kangama 1 en chefferie des Walendu Pitsi, de Tara et Diatse en chefferie des Bahema Nord. Il affirme que plus de 50 maisons et leurs occupants sont enfouis sous la terre.

La même source a fait savoir qu’il n’y a plus d’espoir de retrouver des survivants car certains habitants, secouristes volontaires, ont abandonné les travaux de fouille des décombres.

« Ils sont dans l’impossibilité de dégager avec des moyens rudimentaires les grosses pierres qui ont enseveli les victimes. Nous déplorons l’inaccessibilité de cette zone pour déployer une équipe des secours d’urgence», a t-il souligné.

Selon le médecin de la zone de santé de Jiba, les survivants n’ont ni eau potable ni latrines, moins encore des médicaments et des abris. Ils sont exposés au choléra qui est endémique dans cette région.
Plusieurs voix appellent à la délocalisation de tous les occupants de ces camps de pêche situés aux pieds des Monts bleus sur le lac Albert pour prévenir d’autres nouveaux drames dans l’avenir.

Le Syndicat des médecins menace à nouveau de déclencher une grève radicale

Le Syndicat des médecins du Congo(SYMECO) pour la ville de Kinshasa a lancé un préavis de grève radicale de six jours à dater du vendredi 18 aout. C’est le secrétaire exécutif du Symeco, le docteur Benjamin Bola qui l’a annoncé à la presse le même vendredi.

Cette décision a été prise, selon Benjamin Bola, suite à l’échec des négociations avec le gouvernement qu’il accuse de n’avoir pas respecté le protocole d’accord conclu par les deux parties.

Les revendications du Symeco portent spécialement sur la mécanisation des médecins non payés, l’amélioration de la rémunération des médecins ainsi que la promotion en grade.

Pour l’association pour la défense des droits des patients(ADDP), ce mouvement de grève aura des conséquences inestimables « d’autant plus que les médecins ne pourront plus recevoir ni en urgence ni en consultation ordinaire ».

Cependant, la présidente de l’addp, Elodie Muzigirwa appelle le gouvernement et les médecins au sens de responsabilité vis-à-vis des malades, « et invite chacune des parties à mettre de l’eau dans son verre en vue d’épargner les vies humaines ».

TVA des miniers : l’exonération est maintenue pour 2017

Contrairement à ce que KINSHASATIMES.CD annonçait dans notre article du le 15 août 2017, le gouvernement congolais maintient l’exemption de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dont bénéficiaient les opérateurs miniers étrangers.  L’exécutif avait en effet oublié de reconduire le décret portant moratoire sur cette taxe.

Contacté par Jeune Afrique,  le porte-parole de la Chambre des Mines a indiqué que le gouvernement congolais avait oublié de demander à la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) de maintenir l’exemption. Le gouvernement s’est rattrapé en demandant aux principaux organes taxateurs de ne pas prélever cette taxe.

Rappelons que l’exonération de la TVA dont bénéficiaient les miniers avait été décrété en juillet 2016 comme mécanisme compensatoire permettant au gouvernement congolais de rembourser aux contribuables du secteur des mines le trop-perçu de la TVA qui se chiffrerait à plus de 700 millions de dollars américains.

La société civile congolaise signe le Manifeste « ESILI » à Paris

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Les membres de plusieurs organisations de la société civile congolaise se sont réunis durant trois jours de travail dans la capitale de la France, Paris. Cette rencontre a été sanctionnée par la signature de «ESILI», un manifeste d’appel à la  conscience citoyenne du peuple  congolais, pour réclamer une transition politique, sans Joseph Kabila, d’ici fin 2017.

«Cette transition sera propice à doter la RD Congo, notre pays, d’un nouveau système de gouvernance, basé sur une justice indépendante, des services de sécurité protégeant les citoyens, assurant l’exercice effectif des libertés constitutionnelles, garantissant une gestion transparente et équitable de toutes les ressources nationales, des institutions fortes et démocratiques mettant les intérêts des citoyens Congolais au centre de tout projet politique», lit-on dans le manifeste signé À l’hexagone.

Ce rendez-vous qui a mobilisé personnalités et mouvements basés en Europe tout comme ceux venus de Kinshasa, avait pour but à en croire l’un des signataires la réflexion autour de moyens pacifiques de sortie de la crise politique que traverse la République démocratique du Congo.

 

Dans ce texte  signé notamment par le parrain du tout dernier né des mouvements citoyens de la RD Congo « Les congolais debouts », Sindika Dokolo, l’ensemble de la société civile de Kinshasa et de la diaspora appelle  le peuple congolais à user de son devoir «sacré» de barrer la route par des actions «pacifiques et non-violentes», au président actuel de se maintenir au pouvoir au-delà du 31 décembre 2017.

Intégralité Manifeste « ESILI » à lire ici

Au départ de Joseph Kabila, les signataires de «Esili» entrevoient une période de transition dont les acteurs seront choisis après une concertation nationale,  et qui auront pour mission d’organiser des élections crédibles, transparentes, ouvertes et libres, scrutins auxquels ils n’auront pas le droit de participer en tant que candidats.

«Interpellons nos compatriotes de la police, de l’armée et des services de sécurité à respecter leurs missions républicaines de protection des citoyens et de la nation, au lieu de servir d’instrument de répression », lancent-ils à propos des forces de sécurité. Tout en invitant les Congolais de toutes les couches sociales à adhérer massivement à ce Manifeste.

 

 

Felix Tshisekedi pour une « énième transition » en RDC mais sans Joseph Kabila

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Le président du Rassemblement, Felix Tshisekedi a une fois de plus démenti la rumeur selon laquelle, il négocierait secrètement avec le pouvoir pour conduire un gouvernement de transition pendant deux ans comme premier Ministre. Pour lui, si les élections ne sont pas organisées avant la date prévue par l’accord de la Saint Sylvestre, il sera question de désigner à la tête de l’Etat « une personnalité qui aura l’assentiment de tous et pourra conduire à des élections crédibles en étant pas elle-même candidate », et cette personne ne sera pas Joseph Kabila.

Felix Tshisekedi estime que cette personnalité devra préalablement faire objet d’un consensus de la classe politique congolaise.

Quelques jours avant cette sortie médiatique, un tweet a fait état des négociations entre le gouvernement et le Rassemblement sur l’éventuelle nomination de Felix Tshisekedi comme premier ministre en remplacement de l’actuel locataire de la primature Bruno Tshibala. Le président du Rassemblement a à son tour posté un tweet contradictoire à cette rumeur et sur les ondes de Top Congo FM, il a encore répété : « Ce n’est pas vrai, il y a pas de contact allant dans ce sens ».

URGENT: Les mouvements citoyens publient le manifeste «ESILI» pour le départ de Kabila en 2017

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A l’issue de leur réunion dite de «mobilisation citoyenne pour le retour à l’ordre constitutionnel en RDC» tenue à Paris du 15 au 17 août, les représentants des mouvements citoyens et de la société civile de la République démocratique du Congo ont publié un manifeste dénommé « Manifeste du Citoyen Congolais ESILI ». 

Cette réunion était organisée par l’Institut pour la Démocratie, la Gouvernance, la Paix et le Développement en Afrique (IGDPA), et a connu la participation d’une quarantaine d’acteurs congolais des mouvements citoyens, ONG des droits humains, Medias, Diaspora et de la Conférence Episcopale Nationale Congolaise (CENCO).

Les détails sur ce manifeste à lire bientôt sur kinshasatimes.cd.

 

«Le meurtre des experts onusiens ne peut se conclure en simple procédure bureaucratique» (Etats-Unis)

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Les Etats-Unis ont à travers une déclaration de son ambassadrice aux Nations Unies, Nikki Haley salué les efforts du secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres pour traduire en justice les auteurs du meurtre des deux experts onusiens l’américain Michael Sharp et la suédoise Zaida Catalan,  tués dans le Kasaï pendant qu’ils enquêtaient.

Pour  les Etats-Unis, qui se réjouissent du rapport des enquêteurs de l’onu qui constitue «un premier pas dans la recherche de la justice», il n’y a d’autre alternative dans cette affaire qu’une enquête complète sous l’égide du secrétaire général de l’Onu, afin de faire la lumière sur les circonstances de la mort de ces deux experts

«Le meurtre des experts onusiens particulièrement des experts tels que Michael Sharp et Zaida Catalan, qui ont risqué leurs vies pour aider les autres ne peut se conclure en simple procédure bureaucratique», indique la déclaration.  

Par ailleurs Washington invite Kinshasa à se ressaisir et à coopérer dans les investigations à venir sur ces meurtres.

«Nous continuons à suivre la situation en RDC avec attention et à rechercher des sanctions additionnelles du Conseil de sécurité des Nations Unies en cas de non progrès dans l’établissement de la paix et de la stabilité pour le peuple congolais», menacent les Etats-Unis

A l’Onu She Okitundu réaffirme que CNSA, Ceni et gouvernement apprécieront les préparatifs pour déterminer la période exacte des élections

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Le vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères de la République démocratique du Congo, Léonard She Okitundu était invité à New York ce jeudi 17 août à la réunion du conseil de sécurité des Nations Unies sur la RD Congo où il a une fois de plus confirmé la tenue prochaine des élections, conformément au calendrier que publiera le Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Devant les membres du Conseil de sécurité,  le chef de la diplomatie congolaise a  rassuré la communauté internationale qu’à Kinshasa toutes les batteries étaient en marche pour l’application de l’accord du 31 décembre 2016 signé sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), mise en œuvre qui s’est concrétisé à ce jour d’après le diplomate congolais par l’actuel gouvernement dirigé par l’opposition et ainsi que la nomination des membres du Conseil National de suivi de l’accord (CNSA) avec pour objectif final, l’organisation des élections.

«L’adoption imminente de la loi sur organisation et fonctionnement du CSNA va permettre au processus déjà enclenché de poursuivre sa marche pour l’organisation des élections. Une fois les opérations d’enrôlement achevées, le gouvernement demandera à la prochaine session parlementaire l’inscription en urgence de l’examen de la loi électoral et celle de la répartition de sièges», a rassuré le ministre congolais des affaires étrangères.

Faisant allusion à l’absence des franges du Rassemblement de l’opposition et du Front pour le respect de la constitution (FRC) absentes dans les institutions de la transition, She Okitundu a indiqué que ces absences « inhérentes à tout processus politique » n’enlèvent en rien la légalité du gouvernement investi par le parlement.

«La commission électorale, le conseil de suivi de l’accord et le gouvernement évalueront très bientôt ensemble l’évolution des préparatifs pour apprécier la période exacte des trois élections programmées à savoir la présidentielle, les législatives nationale et provinciale. Ma délégation tient à rassurer votre conseil que les élections auront bel et bien lieu en République démocratique du Congo, conformément au calendrier qui sera publié par la commission électorale», a précisé

ITURI: Quarante personnes périssent après un éboulement de terre

Une pluie torrentielle s’est abattue ce mercredi 16 août 2017 causant la mort à quarante personnes à Tora, dans la province de l’Ituri. Des points de montagne se sont affaissés et ont emporté un village des pêcheurs se situant sur le bord du lac Albert.

Selon le vice-gouverneur de la province de l’Ituri, Pacifique Keta, aucun bilan exact ne peut être fait pour l’instant. Les recherches sont en cours car qu’il y a des disparus.

«Quarante personnes ont été victime de cet accident,  5 blessées ont été conduites à l’hôpital de Tshonia, 28 personnes ont été enterrées hier et les 12 ont été enterrées aujourd’hui.  La situation géographique de ce coin est la cause principale de cet éboulement.

Il y a de hautes montagnes ici et en bas des camps de pêcheurs où les gens se constituent pour pêcher. La forte pluie qui s’est abattue hier, a entraîné un glissement de terre. Des pierres et la boue provenant du haut des montagnes sont tombées sur la population», a affirmé le Vice-gouverneur de l’Ituri.

Des dispositions ont été prises pour administrer les premiers soins aux victimes. Les autorités administratives de ce coin demandent le concours des partenaires humanitaires et celui de la communauté pour venir en aide aux rescapés.

Kasaï Central: Plus de 300 écoles nécessitent une réhabilitation d’urgence

La ministre provinciale de l’Enseignement Primaire Secondaire et Professionnel a lancé un appel pour une aide urgente en vue de réhabiliter plus de 300 écoles détruites par le conflit ayant opposé les adeptes se réclamant du chef traditionnel Kamuina Nsapu aux forces de l’ordre dans le Kasaï Central.

Les troubles causés par les miliciens Kamuina Nsapu n’ont pas épargné les écoles au Kasaï Central. Plus de 300 écoles ont besoin d’être réhabiliter d’urgence pour la rentrée 2017-2018. Outre la réhabilitation des écoles, cette province a aussi besoin d’aide en fournitures scolaires.

Selon le professeur Gabrielle Kamuni, la liste des écoles dans le besoin de réfection a été envoyé au gouvernement central, aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’aux parents de cette province pour qu’ils participent à cette opération.

«Nous avons répertorié les écoles qui doivent être réfectionnées, elles sont au  nombre de 300. Elles ont été classifiées, car ils y en a qui ont été incendiées totalement, d’autres détruites partiellement et d’autres encore pillées», a déclaré Gabrielle Kamuni.

Il sied de signaler que les écoles les plus touchées par cette crise sont celles de la sous division de Kazumba Centre, dans le Kasaï Central.

Jonas Tshombela : «Les deux rapports de l’ONU sur le Kasaï ne rassurent personne»

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Joint au téléphone par la rédaction de KINSHASATIMES.CD, Jonas Tshombela, coordonnateur de la nouvelle société civile s’est exprimé à propos de  l’ombre qui persiste sur les crimes commis au Kasaï, ombre qui demeure encore après les contradictions des rapports de groupes d’experts des Nations Unies présentés au conseil de sécurité le mercredi 16 août 2017.

Deux rapports de l’Onu sur la crise au Kasaï ont été présentés au conseil de sécurité des Nations Unies hier, mais il est à remarquer quelques contradictions dans leur conclusion.  Pourquoi d’après vous?

Cela démontre mieux la confusion qu’il y a autour de cette crise. La crédibilité de ces différents rapports est sujette à caution. Il est maintenant question que des experts  réellement indépendants puissent nous aider à attester la véracité de l’un ou l’autre rapport. Il faut revoir cela  avec d’autres experts parce qu’apparemment il y a quelque
chose qui n’a pas fonctionné lors de ces enquêtes.

Remettez-vous par là la crédibilité du travail fait par les deux équipes de l’Onu ?

Je pense qu’une révision de ces rapports nous éclairera plus sur le travail que les experts des Nations Unies  ont dû faire. Ces deux rapports ne rassurent personne à ce stade, d’où nous sommes d’avis qu’il sied de revoir l’une ou l’autre hypothèse présentée par les deux
documents.

Une mission de l’Onu constitué de trois experts sera dépêchée en septembre prochain pour une enquête non indépendante comme souhaité par le conseil des droits de l’homme lors du tout dernier sommet à Genève, mais une enquête conjointe menée par les  Nations-Unies et la justice congolaise. Quelle est l’importance de cette nouvelle mission
?

L’idéal pour nous est qu’il faudrait qu’on ait une enquête réellement indépendante pour nous éclairer sur ce qui est arrivé à nos compatriotes dans le Kasaï. 80 fosses communes c’est quand même énorme. Il faut que l’on sache qui a fait quoi, au nom de qui. Le
gouvernement ne nous permettra jamais de savoir réellement ce qui s’est passé. Mais avec ces enquêtes conjointes nous redoutons aussi la manipulation qui conduira aux contestations une fois les nouvelles conclusions publiées.

Certaines autorités congolaises ont été citées comme «instigateurs» des quelques tueries dans cette crise. Est-ce une voie vers la fin de l’impunité décriée maintes fois?

L’un des objectifs des enquêtes au Kasaï c’est aussi la lutte contre l’impunité. A ce niveau les gens qui ont été cités jouissent de leur présomption d’innocence. Il faut maintenant que la justice nationale ou internationale puisse s’impliquer pour vérifier différentes allégations faites sur ces responsables politiques. Mais ce qui nous inquiète est que nous connaissons des nombreux rapports dans lesquels des autorités congolaises ont été citées mais les suites deviennent mystérieuses. Donc on peut bien citer des noms pour calmer les esprits
mais après les victimes restent souvent sur leur soif  à cause de cette marque d’impunité qui est consacrée en mode de gestion dans notre pays.

Donc il faut compter sur la justice internationale ?

Notre justice doit nous démontrer le contraire. Prouver que la justice internationale ne vaut pas plus qu’elle. La RDC ne devrait même pas compter sur la justice internationale parce que notre pays est victime de l’injustice et l’indifférence internationale avec ses millions de
morts tués à l’Est mais cette communauté internationale est restée insensible. Là avec 80 fosses communes nous sommes en phase d’un génocide mais la justice nationale comme internationale semblent insensibles. C’est ça notre inquiétude. Toutes ces victimes dans
l’espèce Kasaï ne savent où viendra réparation.

Meurtre des experts de l’ONU : HRW veut voir Antonio Guterres s’impliquer personnellement

L’ong des droits de l’homme, Human Rights Watch(HRW) a sollicité à travers une déclaration rendue publique ce jeudi 17 aout, l’implication personnelle du secrétaire général des Nations Unies sur l’assassinat de Zaida Catalán et Michael Sharp.

D’après cette déclaration signée par la directrice pour l’Afrique centrale à HRW, Ida Sawyer, le Conseil de sécurité et le Secrétaire général, Antonio Guterres, doivent assumer la responsabilité d’établir la vérité sur la mort des deux experts onusiens tués en mars dernier alors qu’ils enquêtaient sur crise aux Kasaï.

Ne trouvant pas les conclusions du comité d’enquête concluantes, hrw estime qu’il est de la responsabilité du numéro un de l’Onu d’agir et reste sceptique quant aux rapports établis par la justice congolaise. «Puisque les forces de sécurité congolaise sont peut-être responsables des assassinats, on ne peut se fier au gouvernement congolais pour trouver les tueurs ».

Par ailleurs, hrw estime que Guterres devrait mettre en place une enquête des Nations Unies pour plus de lumière et aider les autorités américaines et suédoises dans leurs efforts pour constituer des dossiers contre les responsables de ce crime.

Honoré Nvula aux députés de l’opposition : «Voulez-vous être crédibles? Commencez par démissionner des assemblées»

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L’incertitude doublée des crises humanitaire et économique à l’approche de la date prévue pour la tenue des élections présidentielle et législatives (nationale et provinciale) ne cesse de susciter des schémas d’issue à la situation que connait la République démocratique du Congo. C’est le cas de l’activiste politique indépendant, Honoré Nvula qui appelle les élus de l’opposition à démissionner des assemblées pour faire front commun et exiger la tenue des élections.

«Pendant que le peuple croupit dans la misère, vous gagnez mensuellement autant qu’ils ne pourront toucher en plus d’un an, au nom de qui et avec quel mandat ?», s’interroge l’activiste qui fustige l’attitude de certains opposants à brandir l’illégalité de Joseph Kabila arrivé fin mandat en décembre 2016, alors qu’eux même se trouvent depuis février 2017 dans la même situation.

Pour Honoré Nvula, le fait pour les députés nationaux et provinciaux de continuer à siéger c’est «duper» la nation et «accompagner Joseph Kabila dans son glissement», sans se soucier de leurs bases à qui ils ne font plus rapport des travaux parlementaires. Sur ce il en appelle à la conscience des élus qu’il invite à se mettre du côté du peuple pour bien mener la lutte.

Joseph Kapika: «Les opérateurs économiques doivent payer le trop-perçu à la caisse de l’Etat»

Après la descente de ses services d’inspection sur terrain, le  ministre d’État en charge de l’économie, Joseph Kapika a conclu que les opérateurs économiques entretiennent la hausse de prix des produits dans le marché. Il oblige à ces derniers de reverser leur trop-perçu à la caisse de l’Etat.

«Les opérateurs économiques reçoivent plus que leur marge légale», c’est la conclusion ressortie de la ronde effectuée par les services du ministre d’Etat en charge de l’économie nationale en date du 15 août 2017 à Kinshasa. Un rapport a été envoyé auprès du chef de l’Etat et au premier ministre pour veiller à l’application de cette mesure.

«Nous avons visité trois grandes sociétés qui œuvrent dans l’agro alimentaire, parmi ces sociétés, il y a une qui estime qu’elle a un problème de devise. La banque centrale a mis 20 millions de dollar américain à la disposition des opérateurs économiques.  Jusqu’à ce jour, les banques commerciales n’ont pas de franc congolais pour acheter toute cette somme. Soit à la cité nous effectuons nos achats en monnaie locale, soit il y a ceux là qui ont consigné leur argent en banque. Donc une bonne partie de la monnaie circule en dehors du circuit bancaire», a déclaré Joseph Kapika.

Après vérification des affirmations avancées par les propriétaires de maisons visitées par le ministre, une réunion devrait se tenir entre le gouverneur de la banque centrale et l’association de banques pour  de mettre fin à cette situation.

«Quand il y a hausse du dollar, ils sont les premiers à dire qu’il y a hausse du dollar, payez à ce taux là. Quand ça baisse, ils doivent afficher le même comportement. Apparemment, il y a des opérateurs qui reçoivent plus que leur marge légale. Moi, je paie le manque à gagner, eux aussi doivent payer le trop-perçu», a conclu le ministre d’état en charge de l’économie.

Préméditation meurtre expertsONU : A. Guterres promet de faire le nécessaire pour rendre justice

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Réagissant aux deux rapports remis au conseil de sécurité des Nations Unies sur l’assassinat de Zaïda Catalán et Michael Sharp, le secrétaire général de cette institution, Antonio Guterres a promis de tout faire pour que les assassins soient identifiés et punis. Il l’a dit le mercredi 16 août lors d’une conférence de presse à New York.

« Il est clair dans ces rapports que les deux experts sont des victimes innocentes. Ils n’ont rien fait qui puissent justifier ce crime intolérable et c’est naturellement mon intention de tout faire dans mes contacts avec le gouvernement de la RD Congo et avec le Conseil de sécurité pour que les criminels soient punis » a-t-il déclaré.

Les deux rapports indiquent que ces meurtres ont été prémédités. Le double assassinat a été commis vers 16h (heure locale) le 12 mars 2017. La veille, les deux experts avaient rencontré un petit groupe de représentants de la milice des Kamuina Nsapu.
C’est à la suite de ce rendez-vous, estiment les enquêteurs indépendants de l’ONU que Michael Sharp et Zaida Catalan avaient décidé de se rendre dans la localité de Bukonde. Mais à 10 kilomètres de leur destination finale, des coups de feu auraient été tirés dans leur direction et leur chauffeur blessé. Les deux experts auraient été assassinés peu de temps après.

Mais, les deux rapports de l’Onu se contredisent sur un point. Celui du groupe d’experts de sur la RDC, auquel appartenait Catalàn et Sharp pointe la responsabilité probable des forces de sécurités congolaises dans ce meurtre. Et le rapport de la commission d’enquête indépendante mise en place par l’ONU reste modeste dans ses conclusions. Il pointe la responsabilité probable de la milice des Kamuina Nsapu tout en estimant « que le manque de preuve ne veut pas dire que d’autres acteurs ne sont pas impliqués ».

Traque Kulunas à Kinshasa: le nouveau chef de la police dévoile sa méthode

L’inspecteur de la police de Kinshasa, le général Sylvano Kasongo Kitenge a fait part sur les ondes de la Radio onusienne de sa volonté de mettre un terme au phénomène de gangs dits Kulunas, qui perturbe la sécurité des habitants de la ville de Kinshasa. 

Cette nouvelle énergie mise à contribution pour faire face au «phénomène kuluna» est motivée  à en croire le numéro un de la police de la capitale par le fait que plusieurs d’entre eux qui étaient incarcérés à la prison centrale de Makala se retrouvent à présent dans la nature et mettent à mal la quiétude de kinois.

«Notre rôle c’est de maintenir la paix sociale. Nous avons reçu des instructions de la hiérarchie pour faire ce travail tout en respectant les droits de l’homme», a dit l’officier tout en précisant que dans sa méthode, il sollicitera de temps à autres la contribution de la population «Nous allons plus nous rapprocher de la population, de chefs de quartiers et  avenues pour arrêter les vrais kulunas qu’ils vivent dans la population».

Annoncé pour une périodicité hebdomadaire, ces opérations seront d’après le général Kasongo des occasions pour les habitants des quartier d’expliquer aux forces de l’ordre les problèmes sécuritaires auxquels ils font face et aussi de proposer les pistes de solutions envisageables.

Jean Claude Masangu démissionne de l’UDCO

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La scission récemment créée au sein de l’Union pour le Développement du Congo (UDCO) a amené le président de ce parti, Jean Claude Masangu, à démissionner de son poste. Il l’a fait par la voie d’un communiqué parvenu à la rédaction de KINSHASATIMES.CD.

Masangu a indiqué qu’il  été appelé à prendre les rênes de l’UDCO suite à la demande du directoire de ce parti après le décès de son fondateur Banza Mukalay Nsungu.

« Suite au décès de Banza Mukalay Nsungu survenu le 14 mai 2016, Autorité Morale et Président du parti politique l’Union pour le Développement du Congo (UDCO), et suite à la demande insistante des membres fondateurs et autres hautes instances dirigeantes du parti, j’avais accepté d’honorer la mémoire de l’illustre disparu en
acceptant la présidence de l’UDCO » indique le communiqué.

L’ancien argentier de la république note cependant que sa rigueur et son plan de restructurer l’UDECO n’ont pas plu à certains hauts cadres du parti. Par conséquent, pour préserver l’unité de la formation politique, Masangu a préféré rendre le tablier.

« Ainsi, afin de mettre définitivement fin aux divisions ainsi qu’aux déchirements internes entre Camarades et de faciliter une réconciliation sincère et durable entre les différentes factions mais aussi et surtout de sauvegarder l’unité du Parti, j’ai décidé pour des raisons d’honneur et de dignité de vous présenter ma démission à dater de ce jour et de retrouver ma liberté » ajoute le communiqué.

Rappelons que le bureau politique de l’UDCO et six parlementaires de ce parti ont tenu un congrès extraordinaire le 13 août 2017 à Kinshasa et élu Mbayo Kifutwe au poste de président du parti en désavouant Masangu.

Près de 7,7 millions de personnes souffrent de faim en RDC(Nations Unies)

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Près de 7,7 millions de personnes sont confrontées à des souffrances extrêmes liées à la faim en République démocratique du Congo(RDC) selon un rapport publié le 14 août par l’ l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

Ces souffrances sont causées par la hausse des actes de violences et des déplacements de population, soit 30 % de plus que l’année dernière.

Le rapport indique que dans certaines des zones affectées par la faim, entre 50 et 80% peine à joindre les deux bouts et à trouver de quoi se nourrir. Dans plusieurs régions, certaines personnes mangent une fois par jour et leurs repas (à base de maïs, de manioc et de pommes de terre) ne permettent pas de satisfaire leurs besoins journaliers nutritionnels et caloriques.

A cet effet, La FAO et le PAM appellent à intensifier de manière urgente la fourniture de nourriture vitale et une aide nutritionnelle afin de lutter contre la malnutrition.

En 2017, la FAO entend venir en aide à 2,1 millions de personnes en RDC afin de lutter contre la faim, de restaurer la production alimentaire et de renforcer la résilience des moyens d’existence. Quant au PAM, il procédera à des distributions alimentaires d’ici les prochains.

Le HCR démarre le transfert des réfugiés congolais vers des sites plus viables en Angola

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et ses partenaires ont commencé le transfèrement de plus de 33.000 réfugiés congolais depuis les camps du nord de l’Angola vers un nouveau site récemment établi à Lovua, située à environ 100km de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris mardi d’informations publiées par l’ONU.

Ce transfèrement est d’autant plus urgent que les camps situés à la frontière ont pratiquement déjà atteint leur capacité d’accueil maximale. Depuis une semaine, près de 1.500 réfugiés ont été transférés par transports organisés du centre de réception de Mussunge vers le nouveau site de Lovua.

Le gouvernement angolais a alloué environ 33 km carré de terres pour créer le site de Lovua en vue d’améliorer les conditions de vie des réfugiés. La distance qui sépare Lovua de la frontière permettra de maintenir le caractère humanitaire et civil du nouveau site d’accueil. Sur place, tous les réfugiés bénéficieront d’une parcelle pour construire des abris et cultiver la terre afin de compléter leurs rations alimentaires et ainsi réduire leur dépendance à l’aide humanitaire.

Depuis mars dernier, des milliers de Congolais ont fui les violences et les tensions ethniques dans la région du Kasaï, en RDC, pour se rendre au nord de l’Angola. Alors que la situation sécuritaire dans la région du Kasaï reste instable, les autorités angolaises, le HCR et ses partenaires sont prêts à fournir protection et assistance à 50.000 réfugiés congolais d’ici fin 2017 à Lovua.

Kinshasa Times/Xinhua

Monusco à Ne Muanda Nsemi : La violence ne fait évoluer la cause de la démocratie

Le directeur du Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) a exprimé son inquiétude quant à l’appel à manifester ce lundi 21 août, lancé par le leader de la secte politico-religieuse Bundu Dia Mayala, Ne Muanda Nsemi. C’était lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

«Quand les groupes sociopolitiques appellent leurs partisans à manifester, nous estimons que c’est pour des manifestations pacifiques.  Nous sommes en faveur de la paix. Mais s’il y a violence du côté des manifestants, jamais nous n’encourageons cela», a dit le directeur du BCNUDH, Jose Maria Aranaz.

Il a également exprimé la préoccupation de son institution quant à l’usage «excessif» de la force par la police nationale au cours de la manifestation du 8 août qui a fait 41 morts, un bilan qui selon lui sera certainement revu à la hausse avec les investigations en cours.

«Nous avons vu la vidéo de cet appel à des nouvelles actions, le fait est que la sécurité à Kinshasa ne relève pas de la MONUSCO mais des forces sécuritaires. La violence ne fait évoluer la cause de la démocratie et de la paix. Nous  appelons également les forces de sécurité à avoir une réponse proportionnée et respectueuse des droits de l’hommes», a pour sa part précisé Fabienne Pompey, la porte-parole intérimaire de la Mission de l’Onu en RD Congo.

Le directeur du BCNUDH s’est par ailleurs réjouit du rétablissement du signal de Radio France international (RFI) tout en se plaignant des restrictions d’accès à l’information ainsi que celles des droits des professionnels de la presse nationale et internationale  à couvrir
certaines activités.

« Nous espérons qu’après ce qui s’est passé ces dernières semaines, le gouvernement a pris des mesures pour permettre aux journalistes de faire leur travail lors des manifestations».

Félix Tshisekedi affirme qu’il n’est ni demandeur, ni preneur du poste de premier ministre

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L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a démenti la rumeur qui circule depuis peu à Kinshasa sur l’éventuel remplacement de Bruno Tshibala à la primature par Félix Tshisekedi au mois de septembre pour une transition de deux ans.

Cette rumeur a été publié par l’opposant Kudura Kasongo sur son compte twitter. Celui-ci affirme avoir eu cette information auprès des sources sûres. Le porte-parole de l’Udps, Augustin Kabuya, a démenti la rumeur. Il dit attendre des explications claires et nettes auprès de Kudura sur les sources de cette rumeur.

« Kudura Kasongo ne fait plus partie de la présidence, son tweet c’est comme s’ il occupait toujours le poste de porte-parole du président Joseph Kabila. Il faut toujours demander à monsieur Kudura qui a pris son temps de mettre une telle information sur la place publique de nous donner la source. Nous allons réagir à cette information une fois que sa source sera révélée», a déclaré Augustin Kabuya, porte-parole de l’UDPS.

Félix A. Tshisekedi a aussi réagi sur son compte Twitter en disant qu’il n’est pas intéressé par le poste de premier ministre.

Nord-Kivu: Huit localités au sud de Lubero sous contrôle de FARDC

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo ont repris le contrôle de huit localités et villages occupés au Nord-Kivu par les combattants Mai-Mai Mazembe et NDC après une offensive lancée par l’armée pour anéantir les forces négatives au Sud du territoire de Lubero.

Après une offensive lancée par l’armée régulière de la République Démocratique du Congo, huit localités et villages occupés par le Mai-Mai Manzembe et le Nduma Defense of Congo (NDC) ont été récupérés par les FARDC au sud de Lubero.

Pour le porte-parole des opérations militaires dans ce secteur, ces miliciens doivent se rendre à l’armée, car partout où il y aura menace, l’armée va déployer ses éléments pour traquer tous les groupes armés conformément à sa mission.

« Ces opérations avaient comme objectif de détruire ou chasser l’ennemi des positions qu’ il occupait en lui infligeant le maximum de pertes d’ une part et d’ autre part de paralyser et désorganiser les dispositifs ennemis par des infiltrations mais également par des attaques en force pour permettre la population de vaquer librement à ses occupations puis regagner les localités qui étaient sous contrôle des forces négatives et aussi sécuriser et protéger la population et leurs biens», a déclaré le sous-lieutenant Jules Ngongo.

Les professeurs de l’UNIKIN décident de poursuivre avec la grève

Les professeurs de l’Université de Kinshasa (UNIKIN) ont décidé de poursuivre avec la grève déclenchée le 7 août dernier. Cette décision a été prise à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire de l’Association des professeurs de l’Unikin (APUKIN) tenue mardi 15 août.

Les revendications de L’APUKIN portent sur l’application de la loi-cadre de l’enseignement promulguée par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila depuis le 11 février 2014, le réajustement des salaires au taux budgétaire, et sur le remboursement du trop-perçu sur le Contrat d’Achat Véhicules.

Après évaluation des démarches menées par le comité exécutif auprès des autorités, l’Apukin, dit n’avoir enregistré aucune suite positive. Par conséquent l’association poursuivra la grève jusqu’au 29 aout prochain.