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Le CNSA adopte le règlement d’ordre intérieur provisoire

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Dans une réunion tenue mardi 15 août dans la soirée, les délégués du Conseil national de suivi de l’accord (CNSA) du 31 décembre 2016 ont adopté le règlement d’ordre intérieur de cette institution qui a pour rôle, de veiller à l’application intégrale de l’accord de la saint Sylvestre.

Tous les 22 membres participant à la dite réunion ont été pour l’adoption de ce règlement d’ordre intérieur provisoire qui mène vers la prochaine étape, l’installation effective du CNSA, institution essentielle pour établir un calendrier consensuel des élections prévues d’ici fin 2017.

Un autre fait important de la réunion était la désignation de Valentin Vangi, issu de la société civile comme rapporteur ainsi que Elysée Kiota issu du rassemblement Kasavubu comme questeur.

Par ailleurs, les postes de vice-président rejeté par le Front pour le Respect de la Constitution(FRC) et l’opposition signataire de l’accord du 18 octobre sont encore vacants. A FRC, aile nationaliste avait accepté d’intégrer le CNSA.

Ne Muanda Nsemi promet d’arrêter sa lutte contre Kabila si les autres confessions et tribus ne le rejoignent pas

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Fidèle désormais à ses traditionnelles vidéos à la Aboubakar Shekau [chef de Boko Haram, ndlr], Zacharie Badiengila alias Ne Muanda Nsemi, chef de la secte politico-mystique Bundu dia Mayala s’est prêté une nouvelle fois à une communication dans laquelle il lance un nouvel appel à manifester ce lundi 21 août 2017.

Sur cette vidéo d’une vingtaine de minutes postée sur les réseaux sociaux dans laquelle il s’exprime en lingala, le leader de Bundu Dia Mayala, incapable d’atteindre ses objectifs anarchiques seul, s’en prend aux différentes communautés tribales et religieuses de la RD Congo de ne pas prêter main forte à lui le « chef du personnel » ainsi que son mouvement BDK.

«Je ne peux tout faire seul. C’est comme dans une entreprise le chef du personnel a ses responsabilités et il attribue d’autres tâches à ses différents délégués. Montrez de quoi vous êtes capables et pour le reste moi je m’en chargerai», dit-il lançant un appel entre autres aux protestants, catholiques, kimbanguistes… pour mettre fin au pouvoir actuel de Kinshasa.

Ne Muanda Nsemi s’insurge sur cette vidéo également contre les forces de l’ordre qui ont tiré sur ses adeptes le 8 août dernier, et les menace de représailles en cas de récidive. «Ce lundi 21, je veux voir trois millions de personnes se joindre à notre mouvement si non les bakongo et le BDK vont se retirer».

Le 8 août dernier des heurts ont opposé forces de l’ordre et adeptes BDK faisant une dizaine de morts et plusieurs blessés se l’on la police à Kinshasa et dans le Kongo central.

«Chaque cambiste doit avoir un bureau de change» (BCC)

La Banque Centrale du Congo a tenu une réunion avec les cambistes du Congo
représentés par leur vice-président ce mardi 15 août 2017, pour débattre au sujet des formalités d’ouverture des bureaux de change en République Démocratique du Congo.

La RDC compte beaucoup de cambistes mais seuls vingt cinq d’entre eux ont des bureaux  de change proprement dits. L’idée maîtresse de la réunion tenue par le directeur de la Banque Centrale du Congo avec le représentant des cambistes était que chaque cambiste puisse avoir un bureau de change.

«Nous étions en réunion avec le directeur de la BCC, on a eu à discuter pour que la banque revoie à la baisse le prix d’ouverture (2500 dollars américains) de bureau de change puisque le coût de la vie pèse», a dit Franck Esanga d’après qui, aucun compromis n’a été trouvé entre les deux parties à la fin de cette réunion. La discussion reprendra dans quelques semaines pour trouver un terrain d’entente.

Pour ce qui est du taux de change actuellement sur le marché, le vice-président de l’association des cambistes congolais a précisé que la hausse ou la baisse du taux de change ne dépend pas de cambistes. «Le taux n’est pas statique, il est dynamique et il dépend de la liquidité dans le marché.»

 

Eve Bazaiba: «Le CNSA c’était pour être au service de la Nation et non pour chercher de l’emploi »

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En réaction à l’intégration d’une frange du Front pour le Respect de la
Constitution (FRC), l’aile dite nationaliste au sein du conseil National de
Suivi de l’Accord (CNSA) du 31 décembre, la coordonnatrice  de cette
plate-forme Eve Bazaiba, estime que ces membres se sont écartés
« d’office » de la ligne politique du Front qui lutte pour le respect des
principes constitutionnels.

La secrétaire générale du Mouvement de libération du Congo accuse la Majorité présidentielle  d’être à la base de la déstabilisation des différentes plate-formes de l’opposition.

«Ça fait parti des  stratégies de la majorité  qui, à chaque fois qu’ils ont en face d’eux une structure qui nous faire entrer dans l’ordre constitutionnel,  ils cherchent toujours la stratégie de débauchage, la déstabilisation des structures animées par l’opposition
des forces républicaines. Nous exigeons la publication du calendrier électoral, nous voulons que tout soit mis en musique pour  aller aux élections. Lorsqu’on parlait du CNSA c’était pour être au service de la nation et non pour chercher de l’emploi comme les autres»,
a-t-elle souligné.

Le FRC, aile nationaliste dirigé par maitre Jérôme Lumuna avait accepté lundi 14 aout,  d’intégrer le CNSA en vue de « rédynamiser » cette institution et assurer la réussite du processus électoral.

Les enseignants pressent le gouvernement de majorer leurs salaires

Le Syndicat des enseignants du Congo, (SYECO) a lancé, lundi, au cours d’une assemblée générale d’évaluation, un appel au gouvernement pour majorer leurs salaires, dès la paie du mois en cours, en raison du coût élevé  de la vie.

Le SYECO qui a constaté  le non respect de la promesse faite par le Premier ministre, de payer les salaires des fonctionnaires, enseignants au taux de 1452 FC le dollar dès la paie de juillet 2017, menace de lancer un mouvement de grève  à la rentrée scolaire de septembre 2017 si rien ne fait dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de vie.

Le SYECO rappelle quelques difficultés que rencontrent les enseignants du Congo notamment le non paiement  de plus de cent mille (100.000) enseignants (NP) et des Nouvelles Unités (NU) à travers le pays ainsi que la non sécurisation des salaires payés par Caritas,  citant le cas des salaires volés (mars 2014 pour Lubero ; novembre 2015 pour Ruthuru ; avril 2016 pour Fizi ; juillet 2017 pour Punia…).

KINSHASA TIMES/ACP

RDC: Rétablissement de la TVA pour les opérateurs miniers


Le Ministère des Finances de la RDC n’a pas reconduit l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) des sociétés minières opérant en RDC. La Chambre des Mines a récemment confirmé l’information.

L’exonération de la TVA dont bénéficiaient les miniers avait été décrété en juillet 2016 comme mécanisme compensatoire permettant au gouvernement congolais de rembourser aux contribuables du secteur des mines le trop-perçu de la TVA qui se chiffrerait à plus de 700 millions de dollars américains.

La mesure visait par ailleurs un allègement des charges en faveur de ces sociétés pendant la période de chute des cours de matières premières à l’Internationale qui a frappé le secteur de plein fouet en 2016.

Cependant, suite à la conjoncture économique que traverse la République démocratique du Congo, le gouvernement est en quête des ressources pouvant améliorer les réserves en devises étrangères. Ce qui permettrait à l’exécutif de contrer une inflation qui a effrité considérablement la valeur du franc congolais.  

Le président de la Fédération des Entreprises Congolaises, Albert Yuma a quant à lui estimé que rétablir la TVA ne fera qu’exacerber une situation économique déjà précaire.

“Les sociétés minières ont besoin de l’aide du gouvernement congolais pendant cette période des contraintes.” s’est plaint le chef du patronat congolais.

Crise politique en RDC : l’UDPS et le Rassemblement se réorganisent en Europe

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Le président du rassemblement Félix Tshisekedi est en visite en Europe depuis le lundi 14 août pour sensibiliser la communauté internationale et la diaspora congolaise sur le combat pour obtenir l’alternance démocratique d’ici le 31 décembre. Il est accompagné du secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) Jean Marc Kabund.
A ce séjour européen, les deux cadres de l’Udps rejoignent d’autres membres du G7 et de l’Alternance pour la République (AR). L’occasion pour le Rassemblement de l’opposition de se restructurer avant les activités et manifestation annoncées en cette deuxième moitié de l’année, pour faire pression au pouvoir de Kinshasa. «Nous sommes revenus à la case de départ. Kabila mérite d’être chassé du Pouvoirs ans attendre le 31 décembre», a souligné Jean Marc Kabund.

Du côté majorité présidentielle, les membres de l’UDPS et du Rassemblement se réunissent en Europe pour réfléchir sur les moyens de «déstabiliser» le pays.

Outre les raisons politique et diplomatique, cette visite va aussi dans le cadre familial particulièrement pour jean Mark Kabund qui a l’occasion de consoler la veuve Tshisekedi, qu’il revoit depuis le décédé le 1 février dernier en Belgique de son mari, feu Etienne Tshisekedi, leader historique de l’Udps.

RDC: le MLP sollicite l’évacuation de son leader Franck Diongo malade, vers un centre spécialisé

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L’état de santé de l’opposant politique Franck Diogo est très inquiétant à en croire son entourage. Ces derniers auraient déjà entamé des démarches pour obtenir son transfert vers un centre hospitalier spécialisé, mais la validation de cette requête se ferait toujours attendre à ce jour entre temps la situation numéro un du Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) se dégrade.   

«La santé du président national est très inquiétante, il n’a pas  une bonne respiration, il a des jambes enflées, que les autorités pénitentiaires lui donnent  l’autorisation pour qu’il aille recevoir un traitement auprès des spécialistes de santé. Nous avons déjà introduit une lettre et nous avons vu le ministre des droits humains pour lui faire part de l’état de santé du président Diongo mais vous savez comment est la lenteur de prises de décisions administratives dans notre pays, voilà que son état ne fait qu’empirer », a déclaré Mimi Angel Konde, porte-parole de MLP.

Le leader du parti politique MLP purge une peine de cinq ans de servitude pénale pour  une arrestation arbitraire et détention illégale aggravée à la prison centrale de Makala.

Kinshasa: près de 70% de la population déjà enrôlée

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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé ce lundi avoir atteint près de 70% d’enrôlés dans la ville province de Kinshasa à quelques semaines de la fermeture des centres. 

Le rapporteur de la Ceni, Jean Pierre Kalamba a affirmé sur les ondes de la Radio Okapi que le total atteint en chiffre est de quatre millions deux cent vingt huit mille quatre cent soixante électeurs sur quatre millions quatre cent treize mille trente huit attendus par la commission.

«Il n’y a que les antennes de Gombe et Nsele qui ont dépassés les prévisions donc nous pensons qu’il y a lieu de demander aux kinois de s’enrôler massivement parce qu’il n’y aura pas prolongation même d’un seul jour», a affirmé le membre du bureau de la commission électorale.  

Débutées fin juin à Kinshasa, les opérations de révision du fichier électoral vont se clôturer à la fin du mois d’août. La Ceni fermera progressivement les centres qui auront atteint 90 jours étant donné que ces opérations ont été lancées au fur et à mesure dans différents districts de la capitale.

RDC : Le FRC «aile nationaliste» intègre le CNSA

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Le Front pour le Respect de la Constitution aile nationaliste dirigé par maitre Jérôme Lumuna a accepte d’intégrer le Conseil National de Suivi de l’Accord. Il a déposé les listes de ses membres qui doivent intégrer le Conseil National de Suivi de l’Accord le lundi auprès du président du CNSA, Joseph Olengha Nkoy.

Cette frange du FRC a saisi la présidence du CNSA pour lui remettre la liste ses membres le lundi. Selon ce groupe, L’objectif de ce dépôt serait de redynamiser le CNSA pour assurer la réussite du processus électoral. Maitre Lumuna, rapporteur général du front accepte le poste de vice-président du CNSA.

Les postes restants ont été confiés à Félix Kalala Mwanza de la société civile du Kasaï oriental, Modeste Maboma Makundu du parti PADR province du Sud-Ubangi, Uma Onem Jean Faustin du parti UPC province de l’Ituri.

L’aile du FRC conduite par Jerôme Lumuna  reconnait l’ autorité de Joseph Olengankoy entant que président du CNSA et exige de lui, du président de la République et du président de la Ceni une concertation en vue d’un consensus pour la publication d’un calendrier électoral réaliste pour conduire le peuple congolais aux élections démocratiques, transparentes, crédibles dans un climat apaisé .

Le Tilapia interdit d’importation et de commercialisation sur toute la RDC

Le ministre de commerce extérieur, Jean Lucien Busa a annoncé le week-end dernier l’interdiction d’importation et commercialisation sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo, des poissons tilapia en provenance de cinq pays dont l’Egypte, l’Israël, la Colombie, la Thaïlande ainsi que l’Equateur. Il a appelé les services aux frontières sont à la stricte application de cette mesure. 

Jean Lucien Busa a justifié cette mesure dans un communiqué publié le week-end dernier par l’alerte sanitaire lancé le 26 mai 2017 par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur le virus mortel qui affecte ce poisson.
Le ministre annonce également le renforcement de contrôle, de suivi et de surveillance par les services des ministères de l’agriculture, de la pêche et élevage ainsi que d’autres services oeuvrant aux frontières.

Cette mesure reste d’application selon le chargé de communication au ministère du commerce extérieur, Placide Kanza, jusqu’à nouvel ordre et il invite ainsi la population à la vigilance.

Tshopo: Les personnes vivant avec handicap discriminées dans les bureaux de la CENI

La coordination provinciale des personnes vivant avec handicap a lancé un appel à la Commission électorale Nationale Indépendante le samedi 12 août 2017 au centre Espoir des sourd dans la commune de Makiso, province de la Tshopo pour éliminer toutes formes de discrimination à l’égard de leur corporation au cours du processus électoral.
Cette invitation a été envoyée lors de l’évaluation des opérations d’enrôlement dans cette catégorie sociale. C’était lors de l’assemblée générale de toutes les associations personnes vivant avec handicap de Kisangani.
Parmi les personnes vivant avec handicap il faut compter les sourd-muets, les aveugles, les personnes à mobilité réduite, les handicapés mentales.
Jacques Eyayetema président de la coordination des personnes handicapées de la Tshopo affirme que ces discriminations ont empêché une bonne partie de ses membres de s’enrôler.

« Dans la ville de Kisangani, l’effectif global des personnes vivant avec handicap est de plus ou moins 20.000 à l’âge de voter. Après enquête, il a été relevé que c’est seulement 15.000 qui se sont enrôlées et pas facilement sur toutes les catégories confondues. Pour les handicapés physiques la cause c’est l’inaccessibilité des bureaux de la Ceni ; les rampes y sont absentes ce qui rend difficile la marche, il n’y avait pas non plus des chaises roulantes pour les sourds pas d’interprète pour bien donner leur identité, pour les aveugles pas de guides, les handicapés mentaux et les albinos trainaient même sur les fils» a confirmé Jacques Eyayetema.

De son coté le secrétairiat exécutif de la Ceni Tshopo a affirmé avoir pris bonne note de l’appel de la coordination.

Lutte contre la corruption: Luzolo Bambi saisi à nouveau le Procureur général de la République

Dans une lettre transmise au procureur général de la République,  le conseiller du Chef de l’Etat en matière de lutte contre la corruption, Luzolo Bambi a saisi Floribert Kabange sur une dizaine de cas « documentés par ses services »  sur des malversations financières, fraudes fiscale et douanière, détournement des fonds publics et corruption. 

«Je fais appel à votre sens élevé de patriotisme et de justice pour aider le chef de l’Etat à combattre la fraude fiscale et douanière, la fuite des capitaux et le non rapatriement des devises, la spoliation  des immeubles de l’Etat ainsi que le détournement des deniers publics», écrit-il sur la lettre datant du 4 août 2017 dont une cOpie est parvenue la rédaction de kinshasatimes.cd.

Le conseiller du président de la République précise que les personnes concernées  par ces pertes estimées à plusieurs millions de dollars américains «au détriment du trésor public» sont des hauts fonctionnaires de l’Etat, des mandataires publics, hommes d’affaires nationaux et étrangers, des responsables des banques commerciale et de la Banque Centrale.

 

Beni : les FARDC reprennent le contrôle des positions occupées par les ADF

Après la reprise dimanche des positions du Parking et du Mont Abyalos, à Beni dans la province du Nord-Kivu, les Force Armées de la République Démocratique du Congo(FARDC) ont repris ce lundi 14 août, le contrôle de Mutara, dernière position occupée par des rebelles Ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF).

Ces trois positions ont été attaquées et occupées samedi 12 août 2017 par les ADF.  Deux officiers supérieurs ont succombé dans ces attaques. Il s’agit du Colonel Israël Masudi et du Lieutenant-Colonel Jean Damo.

Selon le porte-parole militaire de l’opération Sokol 1, secteur Nord, Mack Hazukay, le nettoyage se poursuit dans les profondeurs de la forêt de Beni.

Pour sa part, le coordonnateur du Centre d’Etude pour la promotion de la paix, la démocratie et le droit de de l’homme (CEPADHO), Omar Kavota, une structure de la société civile, du Nord kivu, estime que les autorités congolaise doivent prendre au sérieux ces nouvelles attaques et procéder au renforcement des éléments sur le terrain.

« Nous pensons que la menace des ADF est encore très perceptible dans la zone. Tout en reconnaissant les efforts consentis par les FARDC, nous pensons qu’il importe d’endiguer cette menace. Mais aussi, nous pensons qu’au-delà des militaires déployés dans cette Zone, le chef de l’Etat, le commandant suprême puisse déployer des unités en renfort afin d’apporter un nouveau souffle », a-t-il exhorté

UDCO: Désigné président au congrès du dimanche 13 août, Mbayo Kifutwe est contesté par l’aile fidèle à Masangu

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Le bureau politique, quelques membres fondateurs de l’Union pour le Développement du Congo et six parlementaires que compte le parti qui ont désavoué Jean-Claude Masangu étaient en congrès extraordinaire hier dimanche 13 août 2017 à Kinshasa et ont élu Mbayo Kifutwe au poste de président du parti pour un mandat de cinq ans.

Le parti politique l’Union pour le Développement du Congo a un nouveau dirigeant. Mbayo Kifutwe a été élu président de l’UDECO hier dimanche 13 août 2017 lors d’un congrès tenu par le bureau politique de ce parti et six parlementaires qui ont désavoué Jean-Claude Masangu en tant que leader.
Mbayo Kifutwe dit avoir pour mission principale de faire revenir les dissidents dans les rangs, booster les activités du parti pour remporter les prochaines élections.

« Mes premières ambitions c’est de réunifier totalement notre parti pour que nous soyons ce parti totalement réunifié tel que le feu Banza Mukalayi l’a laissé, permettre le parti à redémarrer sur des nouvelles bases et de le booster afin qu’il devienne un grand parti de notre pays. La réconciliation vient de ses pères ce qui a permis d’ ailleurs la tenue de ce congrès ».

Signalons que ce congrès s’est tenu en l’absence de Jean-Claude Masangu qui a été désigné président du parti pour remplacer Banza Mukalayi.
Mais l’aile de ce parti dirigée par Jean-Claude Masangu a annoncé dans un communiqué signé par son vice-président national Christophe Kubiyam tshizi la tenue d’un congrès extraordinaire le mois prochain à Lubumbashi dans province du Haut Katanga.
Le comité directeur de l’UDECO condamne ce qu’il qualifie de simulacre de réunion de réconciliation convoquée par des cadres déchus «qui tentent vainement de semer la confusion au sein de l’opinion. Il n’y a pas de label en dehors des structures du parti légalement établi».

Les sept cadres dissident sont appelés  à répondre à l’invitation qui leur sera envoyée au courant de cette semaine par la commission d’arbitrage et les militants de rester vigilants et mobiliser derrière Jean-Claude Masangu et le président de la République.

Olivier Tshimanga: «Je trouve méchant qu’on se taise au moment où le peuple a besoin des artistes pour parler à sa place»

Lors de son passage sur le plateau de la chaîne francophone TV5 Monde ce dimanche 13 août, le guitariste et chanteur congolais Olivier Tshimanga s’est montré ferme  face à l’actuel pouvoir de Kinshasa. 

Auteur d’une chanson polémique sortie récemment, «To lembi» que l’on peut traduire en français par «On en a marre!» où il critique avec véhémence l’actuel homme fort de Kinshasa, arrivé fin mandat en décembre 2016, dans un style parlé sur fond musical à la Luambo Makiadi, Olivier Tshimanga  estime que la République démocratique du Congo regorge bien de personnes à même de tenir les rênes de ce pays continent.

«Je pense que si ce régime partait il y aura apaisement et À ce moment là, les congolais, vrais fils dignes de ce pays pourront se mettre en place pour choisIr la meilleure personne. La RD Congo c’est plus de 80 millions d’habitants pensez-vous qu’il n’y a pas quelqu’un capable de diriger ce pays?», s’est interrogé celui qui se réclame fils de Papa Wemba

Assumant sa nouvelle casquette de « militant », l’instrumentiste n’est pas allé par quatre chemin pour qualifier Joseph Kabila, l’actuel dirigeant de la RDC d’être le point de blocage dans le processus en cours. «Notre seul obstacle c’est le président actuel. Il faut qu’il quitte le  pouvoir». 

Olivier Tshimanga qui promet l’arrivée de plusieurs autres chansons et appelle les congolais à se mettre debout, rejoint dans le rang des artistes engagés, ceux qui se sont prononcés ouvertement contre le régime de Kinshasa entre autres Boketshu Premier et Bogus Bompema.

«Avec ce titre j’ai fait ma part d’artiste de ce grand pays. Je suis apolitique mais quelque part  c’est notre responsabilité en tant qu’artiste parce que ce peuple qui souffre est le même qui soutient les artistes. Alors je trouve méchant qu’on puisse se taire au moment où le peuple a besoin des artistes pour parler à sa place. Je ne suis pas contre les opinions des autres mais moi je fais ma part de responsabilité», s’est justifié le chanteur qui affirme avoir reçu des menaces à la suite de sa chanson «Tolembi». 

Accusés de convoler avec le pouvoir de Kinshasa et de rester indifférents face à la misère des populations, les artistes congolais sont depuis une décennie interdis de prester dans les capitales européennes à la suite du phénomène dit « Combattant ». Les congolais de diaspora réunis autour de ces mouvements très hostile du rapprochement entre musiciens et politiques congolais se sont illustrés récemment à travers leurs actions qui ont conduit à l’annulation du concert de l’ex sociétaire du Wenge musica maison mère Héritier Watanabe à l’Olympia de Paris.

Armand Yav: «Le premier défi de la jeunesse congolaise c’est la compétence»

A l’occasion de la journée internationale de la jeunesse célébrée chaque 12 août, le conseiller  en charge de la jeunesse au collège socioculturel de la présidence de la République démocratique du Congo, Armand Yav a accordé une interview exclusive à KINSHASATIMES.CD où il a évoqué la situation de la jeunesse du continent noir, les défis à relever et ses opportunités qui se présentent devant elle.

Quelle lecture faites-vous de la situation de la jeunesse africaine en général et congolaise en particulier? 

En tant que jeune africain la lecture que je fais aujourd’hui est positive parce que de plus en plus les jeunes africains aspirent à la gestion de la chose publique, ils veulent être créateurs d’emplois. Les jeunes aujourd’hui occupent tous les terrains que ce soit l’économie, la culture, la politique… Si nous nous projetons dans 50 ans l’Afrique sera développée grâce au travail que la jeunesse est entrain d’abattre aujourd’hui. On a toutes les raisons de croire en cette jeunesse africaine, et congolaise en particulier.

Le chômage est l’un des maux qui gangrènent cette jeunesse depuis bien de temps. Quelle devrait être son attitude face à cette réalité? 

Effectivement les jeunes se plaignent du sous-emploi ou carrément du manque d’emploi. Nous sommes à une époque où ils devraient être créateurs plutôt que demandeurs d’emplois. Aujourd’hui à l’ère du numérique, de l’entrepreneuriat, les jeunes doivent être en mesure d’écrire des projets, solliciter des crédits et par la suite créer de la richesse. Avec la mondialisation on doit pousser les jeunes vers cela, mettre en place des incubateurs, des accélérateurs qui leur permettront d’être performants dans la réalisation de leurs projets.

Mais il faut une base pour arriver à cela et les crédits bancaires ne sont pas toujours accessibles…

Le gouvernement a la responsabilité de créer des partenariats avec les banques pour pouvoir mettre à la disposition des jeunes des capitaux nécessaires au démarrage des projets: TPME, PME ou PMI. C’est vrai que le financement reste un problème aujourd’hui. Nous sommes tous porteurs des bons projets mais aucune banque ne nous prend au sérieux parce qu’on a pas de capital-confiance. Il faut que la création d’un fonds social de l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes puisse voir le jour pour que les jeunes puisse être éligibles pour avoir accès au crédit.

Vous êtes conseiller socioculturel à la présidence  en charge de la jeunesse. Quelle a été la politique du Chef de l’Etat ces dernières années sur des questions les concernant?

Le Président de la République est dans une logique de renouvellement de la classe politique, et de la gestion de la chose publique et c’est ainsi que nous assistons depuis près de dix ans maintenant à l’accession de plus en plus des jeunes  à des postes de responsabilité tantôt comme ministres ou mandataires des grandes entreprises. Le souhait du Chef de l’État c’est de mettre des nouvelles énergies dans la gestion de l’État pour pouvoir donner une nouvelle impulsion et changer les choses.

Il est à remarquer aujourd’hui que les jeunes se réunissent de plus en plus au sein des mouvements citoyens. Comment jugez-vous l’apport de ces structures dans la jeunesse congolaise en général?

Nous avons tous remarqué cela. En principe les mouvements citoyens ont pour mission et vocation d’éveiller la conscience citoyenne de la jeunesse et poursuivre un combat noble qui doit être celui de la démocratie, de l’emploi de jeunes… Mais il est à constater de nos jours que la plupart de mouvements citoyens sont liés à des partis politiques x ou y. Cela dénature complètement ce combat de la jeunesse.  Il faudrait que le combat de ces mouvements ait pour finalité les intérêts des jeunes. Aujourd’hui le combat de la jeunesse c’est l’emploi, la paix et la stabilité etc.

Quelle doit être alors leur réaction face aux sollicitations des politiques ?

Ceux qui façonnent le microcosme politique aujourd’hui c’est les jeunes. Les politiques recourent à eux en les mettant au devant de la scène lors de manifestations non pas pour faire passer les préoccupations de la jeunesse de l’avant mais pour leurs intérêts. En tant que leader des jeunes nous nous devons de dénoncer cela, et conscientiser nos semblables pour dire que la jeunesse congolaise ne doit être utilisée comme marchepied pour des fins politiciennes. Le jeune doit aspirer à créer des emplois, à être dirigeant de haut niveau. Nous ne pouvons que l’encourager en ce sens.

L’Union panafricaine de la jeunesse est aujourd’hui présidée par une congolaise, Francine Muyumba, une victoire pour la jeunesse congolaise?

C’est une fierté que cette grande structure regroupant les jeunes de l’Afrique soit présidée par notre compatriote Francine Muyumba qui est au devant de la scène politique africaine, défendant les revendications de la jeunesse africaine partout dans le monde. On ne peut que être fier de cela et l’encourager dans sa démarche.

Quels sont aujourd’hui les défis à relever et les opportunités que peut saisir de la jeunesse congolaise ? 

Le premier défi de la jeunesse c’est celui de la compétence. Chaque fois qu’un jeune postule à un poste de travail ou de responsabilité politique on lui oppose d’abord le facteur compétence. Il se doit d’être exigent avec lui même pour être à la hauteur. La RD Congo offre beaucoup d’opportunités aux jeunes que ça soit en termes de création d’emplois ou d’opportunités d’affaires. Pour cela il nous faut mettre de bonnes structures en place pour l’encadrer cela et faciliter tous les jeunes à profiter des avantages qu’offre ce merveilleux pays qu’est la République démocratique du Congo.

 

 

Accès à l’eau : l’ambassade du Japon vient en aide aux habitants de Ngombe-Lutendele

L’ambassade du Japon a procédé vendredi 11 août 2017, au lancement des travaux du projet « d’Adduction d’eau par forage avec Panneaux Solaires dans le quartier Ngombe-Lutendele dans la commune de Mont-Ngafula ». C’était en présence du conseiller et chef de Mission Adjoint de l’Ambassade du Japon en République démocratique du Congo, Yukuo MURATA.

Financé à hauteur de 151.066 dollars américains dans le cadre du Don aux Micros-Projets locaux (APL), ce projet porte sur l’amélioration de l’accès à l’eau et la réduction des risques de maladies infectieuses et hydriques telles que le choléra, la dysenterie, l’amiboïde ou la fièvre typhoïde…

Dans son allocution, Yukuo MURATA s’est dit heureux de pouvoir participer à cette cérémonie de lancement des travaux de la construction de ce forage.

Selon lui, ce forage permettra « de soulager les fardeaux des femmes et des enfants qui allaient puiser de l’eau à longue distance ».

Emettant le vœu de voir le projet s’achever, le diplomate japonais a appelé les habitants de Ngombe-Lutendele à la bonne gestion des équipements fournis.

Ce projet a été conclu en date du 17 février 2017 entre l’Ambassade du Japon et l’ONG Bureau D’appui et d’Exécution des Projets de Développement « BAEPD ».

Le G7 appelle le peuple congolais à la résistance pour faire face à la tentative de retour de la dictature

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Dans un communiqué de presse rendu public ce vendredi 11 août le regroupement politique de l’opposition G7 appelle les forces vives de la République démocratique du Congo à une  plus grande mobilisation à travers des actions pacifiques  de résistance et de désobéissance civile programmée par le Rassemblement afin de faire échec à «la dictature» et  d’éviter de plonger le pays dans « le chaos ».

Cet appel intervient après les deux jours « ville morte » décrétés par le Rassemblement mardi 08 et mercredi 09 derniers. Ces deux journées ville morte, sonnent selon le G7 comme « une alerte d’un peuple déterminé qui entend régler son destin pacifiquement et qui s’apprête à une résistance totale, face à la volonté manifeste de restaurer la dictature dans le  pays ».

«Le G7 salue le courage, la maturité politique et l’engagement dont fait preuve le peuple congolais dans la défense de son droit de vivre dignement dans un pays démocratique et respectueux des principes de la bonne gouvernance », LIt-on lire dans le communiqué.

D’après ces partis politiques qui soutiennent la candidature de Moïse Katumbi à la prochaine présidentielle, les congolais ont exprimés à travers ces journées, leur adhésion à la feuille de route du Rassemblement de l’opposition conformément à l’ Accord du 31 décembre 2016, qui exige la décrispation du climat politique en République Démocratique du Congo ; la publication du calendrier électoral par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au tard le 31 août 2017 ; la convocation du corps électoral au plus tard le 30 septembre 2017 ; et l’organisation des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales avant le 31 décembre 2017.

Nord-Kivu: baisse de la production agricole

Baisse de la production agricole de la première saison A 2017 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud- Kivu. Le directeur national de Harvest Plus, une ONG luttant contre la faim par la culture d’aliments plus nutritifs l’a dit jeudi à Goma  lors de l’ouverture d’un atelier d’évaluation.

Selon le docteur Antoine Lubobo, cette baisse de la production est causée par la sécheresse et les chenilles  ravageuses.

«Pour ce qui concerne la saison passée commencée en février dernier et qui terminée en Juin pour les Nord et Sud Kivu, nous avons pu
travailler avec environ 64 partenaires, à qui nous avons remis les semences de base certifiées pour les cultures de maïs et de haricots en particulier mais il a été remarqué que dans certaines ville comme Rutshuru, la production a été totalement nulle. Toutes les productions de maïs et haricot sont quasi inexistante à cause de changement climatique et les chenilles ravageuses.  ce qui nous demande de revoir la manière de travailler
pour aborder la nouvelle saison», a dit le directeur pays de Harvest Plus.

Pour améliorer les choses, le docteur Lubobo propose d’une part, une réorganisation des partenaires parce que ce sont les semences données aux uns une fois remboursées qu’on donne aux autres. Les semences ne sont pas données gratuitement.  Et d’ autre part, un approfondissement de connaissance par des formations avec les experts pour la production des semences et la lutte contre les chenilles ravageuses.

La population de Kinshasa tracassée par des faux agents de l’ordre et de renseignements

Dans la ville province de Kinshasa, des agents se réclamant des services de renseignement ou des agents connus sous le nom de bureau deux tracassent des paisibles citoyens dans plusieurs coins de la ville.
Le Kinois sont victimes des interpellations irrégulières de la part des agents affirmant  être des service de renseignement dans les coins comme UPN, Victoire, Gare Centrale, Kintambo Magasin, Rond Point Ngaba… Ces agents interpellent les gens dans les taxis où ils se font passer pour des simples clients. Une fois d’autres clients montés, ils se présentent et exigent la présentation des pièces d’identités aux autres passagers, procèdent à la fouille des sacs et téléphones à la recherche des messages ou images compromettants au  régime en place. Après la fouille, ils abandonnent les clients à un endroit autre que cellede leurs destinations. Certaines victimes sont frappées avant d’être abandonnées et d’autres sont dépouillés des leurs biens.

 «J’ai été victime le samedi dernier d’une interpellation à la place victoire des agents qui se sont présentés comme des services de renseignement. Ils m’ont conduit dans leur bureau comme dans mon téléphone, ils ont trouvé les images qu’on envoie à tout le monde ; c’était les images de Ne Muanda Nsemi, comme je suis Mukongo, ils m’ont qualifié d’adepte de Ne Muanda Nsemi et que c’est nous qui semons les troubles dans la ville. Ils m’ont exigé trois milles dollars avant de me libérer» a déclaré une victime de cette tracasserie.

Grâce à l’intervention du bourgmestre Jean Claude Kadima de la  commune de Kalamu, l’interpellé a pu récupérer la quasi-totalité de son argent après cinq jours. Selon un agent de service de renseignement, ces personnes qui ternissent l’ image de l’ANR ne sont ni des services de renseignement ni de la police.

Nord Kivu : prise des fonctions du nouveau commissaire de la Police

Au Nord-Kivu, le nouveau commissaire provincial de la police a pris
officiellement ses fonctions le 10 août à Goma. La cérémonie de passation de
commandement a été présidée par le gouverneur de la province Julien
Paluku ; ce dernier a indiqué que l’ arrivée du commissaire
divisionnaire adjoint du Nord Kivu Placide Niembo a la tête de la
Police Nationale Congolaise coïncide avec l’ insécurité dans la
province, la persistance des groupes armées et la criminalité doublée de
kidnapping d’enfants.

Le gouverneur Julien Paluku a félicité le nouveau commissaire
divisionnaire adjoint provincial Placide Niembo, et le commissaire
supérieur principal Paluku Henri, nommés respectivement au poste de
commissaire provincial et  commissaire provincial adjoint en charge de
l’appui et gestion de la police au Nord-Kivu, à qui il lance un appel à la
collaboration avec la population  en vue  de relever les défis qui
l’attend.

«Vous arrivez au Nord-Kivu, à une période trouble où la province fait
face à une insécurité grandissante, à une résistance des groupes
armées, à la recrudescence de la criminalité doublée de kidnapping des
enfants mineurs, à des évasions autours de prisons, à
l’instrumentalisation de la population par certains courants
politiciens. A cet effet je voudrais vous encourager vivement vous et
toute votre équipe à garder haut les mains les troupes pour qu’elles
demeurent efficaces et perspicaces»,  a dit Julien Paluku

Le gouverneur du Nord-Kivu a prodigué quelques conseils au  nouveau
dirigeant de la Police Nationale Congolaise du Nord-Kivu en vu de bien
mener sa mission.

« On ne fait jamais une table rase  de ce qu’on a trouvé parce qu’on
invente jamais la roue, d’autres chercheront à vous opposer à vos
adjoints nouveaux ou anciens, réussir monsieur le commissaire
divisionnaire  adjoint, c’est aussi savoir diviser le travail » a
conclu Julien Paluku.

Ce que révèle le communiqué conjoint Gouvernement, UDPS et famille biologique sur les obsèques d’Etienne Tshisekedi

Jusque là tenu au secret par les différentes  parties signataires le communiqué conjoint portant sur organisation des obsèques du défunt opposant historique de la RDC décédé le 1er février à Bruxelles, a été rendu public via les réseaux sociaux, par l’Udps ce vendredi 11 août 2017.

Ils ( Udps, gouvernement ,famille) s’étaient convenus de la mise en place d’une commission spéciale présidée par le ministre de l’intérieur Ramazani Shadari, secondé par Monseigneur Gérard Mulumba, frère cadet d’Etienne Tshisekedi et un représentant  de l’UDPS ainsi que dix autres membres (4 du gouvernement, 3 famille et 3 Udps).

Dans ce communiqué datant du 6 joint 2017 et signé par le secrétaire général du parti créé par feu Étienne Tshisekedi, Jean Marc Kabund, le ministre de l’intérieur, Ramazani Shadari et Monseigneur Gérard Mulumba, les parties s’étaient convenu d’éviter tout geste ou déclaration pouvant altérer la bonne organisation de ces obsèques.

«Les trois parties s’engagent à honorer la mémoire de l’illustre disparu en s’abstenant, durant toute la période des obsèques, des propos, faits ,gestes et actes de nature à perturber l’organisation harmonieuse des funérailles», peut-on lire dans ce communiqué.

 

Eliminatoires CHAN 2019: le Congo Brazzaville reçoit la RDC aujourd’hui à 15h30

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La République démocratique du Congo croise le fer cet après-midi contre son voisin d’en face la République populaire du Congo pour le compte des éliminatoires aller du Championnat africain des Nations (CHAN) Kenya 2018.

La rencontre entre les léopards et diables rouges  locaux  se jouera au stade de la concorde de  Kintele à Brazzaville. Elle sera retransmise à la télévision national congolaise à partir de 15 heures 30 heure de Kinshasa.

Qui des deux capitales les plus rapprochées du monde décrochera le ticket pour l’an prochain à Nairobi, plus que quelques heures pour que cette première confrontation nous révèle e secret dans quelques heures.

Félix Tshisekedi: «Rien ne justifie la déclaration de l’état d’urgence en RDC»

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Les inquiétudes sur une éventuelle déclaration d’état d’urgence en République démocratique du Congo ne laisse personne indifférent au vue de la précarité de la situation sécuritaire actuelle. Ce jeudi,  le président du Rassemblement de l’opposition, Félix Tshisekedi s’est prononcé pour la première fois sur le sujet. C’était au cours d’un bref échange avec la presse au siège de la plate-forme à Limete.

Pour Félix Tshisekedi, les violences et l’insécurité  que connaît le pays depuis quelques temps avec pour point culminant les évasions dans différents pénitenciers de la République est une situation «entretenue par le pouvoir».

«C’est triste de sacrifier des pauvres  policiers  qui meurent laissant veuve et orphelins. Déjà de leur vivant ils ne sont pas bien traités», s’est plaint le numéro un du Rassemblement, condamnant «avec énergie» les violences qui ont fait plusieurs victimes au rang des forces de sécurité ces derniers mois.

Le Rassemblement à en croire son leader, ne veut plus entendre parler d’état d’urgence car dit-il le pays n’est pas en guerre, veut l’apaisement et le changement qui viendra des élections «que nous attendons tous avant la fin de cette année».

«Ils parlent de l’état d’urgence pour retarder les élections et ensuite permettre à l’actuel président de  prendre l’initiative d’un référendum, changer la constitution afin de se représenter pour un nouveau mandat. Les choses ne se passeront pas ainsi dans ce pays», a tonné Félix Tshisekedi. 

Le leader du Rassemblement/Limete a invité le Chef de l’Etat arrivé fin mandat en décembre 2016 après deux mandats constitutionnels, de ne pas s’accrocher au pouvoir et à être bon joueur en respectant la constitution. «L’histoire du monde nous renseigne que les peuples ont toujours eu raison des dictatures», a-t-il conclu.