Après que des centaines des femmes et enfants aient saisi les avocats civils puis déposer plainte contre la société angolaise Catoca Mining, au sujet de la pollution des eaux de Tshikapa, le procès s’est finalement ouvert lundi 22 mars, au Tribunal de grande instance de Tshikapa.

Malgré l’absence de la partie accusée, la partie civile a néanmoins plaidé pour la réparation, dommage et intérêt.

Le collectif d’avocats de la partie civile a demandé 100 milliards de dollars de dommage et intérêt.

L’un des avocats, Guy Mafuta, a fait savoir que des centaines de femmes se sont retrouvées avec des lésions vaginales, et leurs enfants avec des lésions corporelles à la suite du contact avec ces eaux.

Au-delà de ces dégâts, il a affirmé devant cette instance judiciaire que la pollution de ces eaux a conduit à la mort des certains enfants, et l’arrêt de travail pour les pêcheurs durant plus de trois mois.

« Catoca Mining est restée silencieuse. Un silence coupable et criminel qu’il faut sanctionner », a-t-il demandé au tribunal.

Après la plaidoirie de la partie civile, le président du TGI a déclaré que l’affaire est prise en délibérée et le jugement sera rendu dans le délai de la loi.

Rappelons qu’entre juillet t août 2021, des produits toxiques ont été déversés dans la rivière Tshikapa à partir de l’Angola. Ces derniers ont gravement touché et infecté la rivière Kasaï.