Lundi 14 novembre, Uhuru Kenyatta, ancien président du Kenya, facilitateur désigné, par la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), du processus de Nairobi a consulté les acteurs étatiques et non étatiques à Kinshasa en prélude des nouveaux pourparlers de paix sur la situation dans l’Est de la RDC à Nairobi, capitale du Kenya, le 21 novembre.

 

Face à la presse à l’issue de ces consultations, M. Kenyatta indique que « L’objectif c’est de ramener la paix et la confiance mutuelle entre la RDC et tous ses voisins », dit-il. « Nous ne sommes pas venus ici avec une prescription mais plutôt avec une idée d’écouter les desiderata de nos frères et sœurs pour apporter dans la mesure du possible notre contribution pour amener une paix durable à l’est de la RDC cela au profit de toutes les populations de l’Afrique de l’est », ajoute-t-il.

Les députés, sénateurs, membres du Gouvernement, diplomates et les représentants de la société civile des provinces du Nord et Sud Kivu et Ituri ont échangé à tour de rôle avec M. Kenyatta autour de la question de paix dans cette région de l’Est du pays. Ces échanges à huis clos se sont clôturés tard dans la soirée.

Selon une source proche de la délégation congolaise dans ces dialogues 49 de 56 groupes rebelles prendront part à ces assises. Il s’agit d’après cette même source, des groupes qui ont respecté le cessez- le-feu décrété depuis le début du processus de paix de Nairobi.

Mais le facilitateur souhaite que tous les groupes qui sèment l’instabilité à l’est de la RDC y prennent part. « Le message que nous avons aujourd’hui, est que tous les groupes devraient déposer les armes et choisir la voie de la paix par le dialogue. il n’y a rien qui peut être gagné par le moyen d’une arme. le peuple veut la paix », lance-t-il.

C’est depuis dimanche dernier que, M. Kenyatta séjourne à Kinshasa. Dimanche 13 novembre, L’ex président kényan a échangé avec le président Tshisekedi. Mais rien n’a été dit à propos de leur échange d’au moins une heure. Le facilitateur des accords de paix de Nairobi a également consulté les chefs religieux, les autorités coutumières et les représentations des femmes.

Journaliste d'investigation, licencié en sciences de l’information et de la communication. Spécialiste des questions politiques et judiciaires. Reporter à KinshasaTimes depuis 2020