Coordonateur UNC dans l’espace Grand Katanga, maître Émile Ngongo estime qu’au premier degré du procès Kamerhe, autrement procès 100 jours, le juge n’était impartial et le droit n’avait pas été convenablement dit.

« Nous avons tous suivi le procès au premier degré. Dans un procès pénal ce sont des pièces qui doivent parler. Nous l’avions toujours dit nuit et jour. C’est ce qu’on appelle pièce contre pièce. Malheureusement, au premier degré le droit n’a pas été dit convenablement. Pour nous, le juge n’était pas impartial », a déclaré cet avocat.

Allant plus loin dans son analyse, ce cadre du parti de Vital Kamerhe, affirme que le président national de son parti a été injustement condamné. « Il a été condamné injustement ».

Pour lui, toute personne a droit d’aller au deuxième degré, chaque fois qu’elle estime que la justice n’a pas été bien rendue, dans une affaire où elle est injustement écrouée. « Nous sommes allés en appel parce que, nous savons que notre président national a été condamné injustement. Les journaux du monde entier en ont parlé. Les journaux, radios et télévisions nationaux en ont également fait écho. Les maisons préfabriquées sont ça et là dans plusieurs ports. Qu’est-ce qu’il faut encore, pour prouver l’innocence de cet homme ? », s’est-il interrogé.

Cependant, il reste convaincu qu’au deuxième degré de ce procès, le juge sera impartial et doit éviter les expressions du genre « détournements intellectuels », tel que cela a été soutenu au premier degré. Nous osons croire que cette fois-ci, le droit sera bel et bien dit. C’est pour cela que nous sommes venus implorer la miséricorde divine, pour que le Docteur Vital Kamerhe affronte avec courage cette épreuve. Il y a une justice divine, chaque fois que celle des hommes s’écarte du chemin ».