57%, c’est le taux d’augmentation des enregistrements des enfants à l’état civil dans la ville de Kinshasa, de 2010 à ce jour. Autrement, le taux est passé de 15% à 72 %, en dix ans.

Ce sont des statistiques livrées par la Division urbaine du Ministère de l’Intérieur, en collaboration avec le Fonds des nations unies pour l’enfant (UNICEF), au cours d’une conférence, le mercredi 28 juillet 2021 a Kinshasa.

« L’analyse nous a conduit à dégager trois problèmes majeurs que nous avons rencontrés. Le premier était l’éloignement de nos bureaux par rapport au lieu de résidence des parents. Avant 2010, il n’y avait que 24 bureaux principaux. Et avec la superficie de la ville de Kinshasa, avec 9 000 m2, il y a beaucoup de gens qui ne parvenaient pas à atteindre les bureaux principaux. A l’heure actuelle, nous avons 84 bureaux de l’état civil. Nous avons créé 60 bureaux », a déclaré Noël Luenda, chef de division urbaine à l’Intérieur.

Poursuivant, il a ajouté :
« C’est-à-dire que nous avons rendu ces bureaux opérationnels, avec des bureaux secondaires, où il y a un officier qui travaille et qui n’est rattaché qu’a l’état civil.
Le deuxième problème, c’était la sous-qualification de nos personnels. Quand vous avez un personnel sous-qualifié, c’est un personnel qui ne saura pas bien appliquer les normes. Un acte gratuit, lui il va faire payer de l’argent, un document qu’il peut livrer dans deux jours, lui va le livrer dans un mois »

Avec l’aide financière et matérielle de l’Unicef et du royaume de Belgique, ce service a mis en place un guide, un document qui a uniformisé les normes dans toutes les 24 communes de la capitale .