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Rdc: condamné à 20 ans des travaux, Vital Kamerhe s’interdit toute mort politique

Après sa condamnation à 20 ans des travaux forcés dans l’affaire dite des « 100 jours » par le Tribunal de Grande Instance de Gombe (TGI), en juin dernier, Vital Kamerhe, Directeur de cabinet du président Tshisekedi et patron de l’Union pour la nation congolaise (UNC) s’interdit toute mort politique. Accusé du détournement des fonds […]

Après sa condamnation à 20 ans des travaux forcés dans l’affaire dite des « 100 jours » par le Tribunal de Grande Instance de Gombe (TGI), en juin dernier, Vital Kamerhe, Directeur de cabinet du président Tshisekedi et patron de l’Union pour la nation congolaise (UNC) s’interdit toute mort politique. Accusé du détournement des fonds par le ministère public, le ‘’ Pacificateur’’ tel que surnommé par ses nombreux admirateurs, n’admet être abattu ni vaincu dans un procès qui n’en est pas un et qu’il qualifie de politique.

C’est ce qui justifie le passage à l’offensive et toute l’artillerie mise en place par le leader de l’UNC à la Cour d’appel de Kinshasa, et plus récemment à la Cour de cassation. En effet, lundi 3 août dernier, Vital Kamerhe a quitté pour quelques heures sa cellule du Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), ex prison centrale de Makala où il a été conduit depuis le mois d’avril dernier, pour la Cour de cassation en vue de se rendre compte du verdict de cette instance judiciaire, relatif au refus de la Cour d’appel à sa demande de liberté provisoire, introduite plusieurs fois par son Conseil.

Il sied d’indiquer encore que quelques jours plutôt, soit le 31 juillet dernier, l’ancien Ministre de l’information avait déposé à la même Cour de cassation une requête qui met en cause les magistrats Bakende Mvita, juge président du procès 100 jours, qui l’avait condamné à 20 ans des travaux forcés, ses collègues de la composition, Mukaya et Kasunda. Vital Kamerhe voudrait plus de clarté, et que soit exposé, d’une part les éléments de recevabilité et d’autre, les griefs qui constituent l’infraction du dol dont sont reprochés les trois magistrats, en vue de réparation conséquente. Et ce, au motif des faits et rétroactes, a-t-on soutenu.

C’est dans ce cadre que l’ancien président de l’assemblée nationale a été entendu pendant quelques heures par le juge de la Cour de cassation, qui à siégé en chambre du conseil. Un délai de 48 heures a été requis afin de permettre à cette Cour de se prononcer pour accorder ou pas la liberté provisoire au député président de l’UNC.

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