Le coordonnateur national adjoint chargé des adhésions et implantation d’Ensemble pour la République, Abel Amundala a fustigé la dernière sortie médiatique d’un des leurs, le ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula, qui a souhaité voir le chef de l’Etat doublé son mandat à la tête de la RDC.

D’après ce responsable du parti politique de Moise Katumbi, les propos de Christophe Lutundula n’engagent pas le parti.

« Les propos du ministre Christophe Lutundula sur son prétendu soutien à Félix Tshisekedi pour un second mandat ne concernent ni de loin, ni de près le parti Ensemble pour la République. Pour nous, l’Union Sacrée n’est pas une plateforme électorale. En 2023, notre parti assumera ses ambitions à tous les niveaux », a écrit Abel Amundala sur twitter.

Dans une récente interview accordée à la Radio France Internationale (RFI), Christophe Lutundula a indiqué n’est pas être prêt à jeter l’éponge de l’Union sacrée, étant donné que sa mission est de marcher dans la même philosophie que le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

Abordant la question des élections de 2023 avec la presse, le ministère des affaires étrangères, a souhaité voir le Président de la République continuer son mandant.

« Je suis au gouvernement, mon chef, c’est le président Félix-Antoine Tshisekedi. Ce serait quand même illogique de rester au gouvernement et de ne pas souhaiter que le président Tshisekedi continue », a-t-il soutenu.

Des déclarations qui n’ont pas été appréciées de son parti Ensemble pour la République, particulièrement au niveau de la coordination national chargé des adhésions et implantation.

Depuis l’installation des animateurs de la CENI, le débat semble être déjà clos. La lutte aura été rude selon que la gestion des ambitions s’était ralliée au règlement des comptes et à la pratique des coups bas. L’horizon des élections de 2023 étant bien fixé, plus rien ne pourra entraver les urgences de la session parlementaire du mois de mars prochain.