Jean-Marc Kabund va passer ses sept prochaines années en prison, cet ancien ténor du régime tombé en disgrâce avec le chef de l’Etat est déclaré coupable de 12 chefs d’accusations qui pesaient sur lui depuis août 2022 devant la Cour de cassation.  

L’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale était jugé notamment pour, « propagation de faux bruits, outrage envers le Parlement, le gouvernement et la République, offense envers le chef de l’État ». 

Ces infractions remontent au 18 juillet 2022 dans une conférence de presse où l’ancien premier vice-président de l’Assemblée Nationale s’est déchainé après sa séparation avec le clan du pouvoir en place.

Cette peine est supérieure aux trois ans de prison qui avaient été requis par le ministère public. La Cour de cassation a jugé que « toutes les infractions pour lesquelles M. Kabund était poursuivi étaient établies ».

D’après un de ses avocats qui s’est confié à la presse Me Kaddy Ditou, la cour a fait « un cumul de peines » et l’a condamné à « 84 mois de servitude pénale principale, équivalent de 7 ans » de prison. Pour ce juriste, cette peine est très sévère contre son client.

Journaliste d'investigation, licencié en sciences de l’information et de la communication. Spécialiste des questions politiques et judiciaires. Reporter à KinshasaTimes depuis 2020