Le mouvement citoyen, Lutte pour le changement, Lucha, se félicite des journées ville-morte qu’elle a lacée depuis le 30 octobre et les qualifie de « message sans équivoque envoyé à ceux qui sous-estime la capacité et la détermination des congolais à unir leurs forces pour se lever et en finir avec le régime illégitime de Joseph Kabila qui n’a que trop abusé de leur patience, » indique son communiqué de ce 02 novembre.

Les militants Jatome (11 ans), Gustave Kambale (20 ans), Jean-Louis Kikandi (19 ans), Rémy Muluana ( 19 ans), Obedi Mumbere (20 ans ) et le policier Lambert Munganga Kapalata sont morts regrette la Lucha, mais leurs « sang comme celui des autres martyrs du Congo, arrose le courage, la détermination et l’espoir de notre peuple pour que bientôt fleurissent la liberté, la justice et la dignité, » considère-t-elle.

Le 30 octobre, Goma, Mbadaka, Kisangani MbujiMayi, Beni et Butembo ont été « paralysées » lit-on dans le communiqué, avant que Bukavu et plusieurs cités du Sud-Kivu n’emboîtent les pas le premier novembre, selon les initiateurs de cette désobéissance civile. Mais « l’assaut de la libération » du peuple congolais débutera dans les prochaines semaines pour ne se terminer qu’à la chute du pouvoir actuel, promet la Lucha.