Affirmation dimanche 24 octobre, de l’Ong Justicia Asbl, contenu dans un rapport intitulé: « Spoliation des Parcs Upemba et Kundelungu: graves risques de la perte des espèces animales et violations des droits environnementaux ».

Cette organisation s’est également inquiétée de l’empiètement des limites du parc Kundelungu, en province du Haut-katanga, par la ferme « Espoir », appartenant à l’ex-président de la République, Joseph Kabila Kabange.

L’Ong basée à Lubumbashi, s’est interrogée si comment un particulier se serait permis de déplacer les limites qui sont les tiennes pour placer la barrière d’entrée à l’intérieur dudit parc? « La barrière d’entrée de la ferme Espoir est à l’intérieur du Parc Kundelungu », dit-elle dans son rapport. « Et d’ailleurs deux postes de patrouilles, Kabukoyi et Lwangeya, sont installés après la barrière de la ferme Espoir ».

« Dans le parc Kundelungu, il y a la ferme Espoir, appartenant à l’ancien chef de l’État. Cette ferme a déplacé des bornes. Donc, ils sont entrés dans le Parc. Il y a même des petits chantiers amenant dans le Parc qui ont été barricadés parce que la ferme y a érigé un mur en béton. C’est vraiment des matériaux durables. Ils ont créé ce qu’ils appellent Ranch Kundelungu. Ce Ranch porte empiétement sur le parc ». 

Dans son document, Justicia affirme avoir des informations selon lesquelles, des animaux tels, les singes du parc Kundelungu sont devenus une propriété de la ferme Espoir. L’ong a aussi émis ses inquiétudes, sur le projet de construction d’un barrage hydroélectrique à Sombwe, sur la rivière Lufira, dans le Parc Upemba. 

Selon Me Timothée Mbuya, « dans le parc, il y a des activités de grande envergure qui y sont développées. C’est notamment, la construction par les investissements chinois (banques chinoises) et congolais (opérateurs économiques) » du barrage de KIPAY », en toute violation des dispositions sur la protection de l’environnement », a-t-il dit.  

Au-delà de la question du respect des lois, la construction du barrage à Sombwe va causer énormément des problèmes environnementaux. Les populations vivant le long de la rivière Lufira devront être impactées par ses activités. Il y a également des impacts sur l’écosystème, les poissons vont avoir une modification de vie. Il y aura perte d’une certaine espèce de poissons et la quantité d’eau va certainement diminuer elle aussi, indique cette structure.

« Nous estimons que la construction de ce barrage dans le parc est une violation de la loi 14. C’est pour cela, nous demandons au promoteur de ce barrage de pouvoir bien cesser de violer la loi sur la protection de l’environnement. Qu’il pense bien le faire dans un endroit en dehors du Parc », conseille Me Timothée Mbuya. 

Adrien AMBANENGO