« (…) Conformément à l’article 26 de la Constitution en vigueur, les organisateurs se sont fait l’obligation d’informer l’autorité compétente par leur lettre numéro 007/JBLK/JP/2021, reçue le 16 novembre, afin qu’elle prenne des dispositions sécuritaires nécessaires, pour encadrer les manifestants »,

Affirmation du communiqué qui porte la signature du MILAPRO et CALCC (regroupement des laïcs protestants et catholiques), auquel ont fédéré les forces sociales et politiques de la République démocratique du Congo (RDC), dont copie est parvenue à la rédaction de Kt.cd votre média. Ces structures affirment maintenir leur sit-in, ce lundi 22 novembre, devant toutes les réparations nationales de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Cela, malgré le refus des autorités congolaises.

Les organisateurs qui appellent le peuple congolais à répondre massivement à ce rendez-vous, affirment se conformer à l’article 26 de la Loi fondamentale en vigueur en RDC, qui consacre le régime d’information, pour ce genre activités.

« (…) Conformément à l’article 26 de la Constitution en vigueur, les organisateurs se sont fait l’obligation d’informer l’autorité compétente par leur lettre numéro 007/JBLK/JP/2021, reçue le 16 novembre, afin qu’elle prenne des dispositions sécuritaires nécessaires, pour encadrer les manifestants », indique le communiqué.

Dans leur document, les organisateurs justifient leur démarche par plusieurs revendications. Notamment,

  • Dire non à une Ceni politisée, capitalisée et non consensuelle;
  • Exiger la fin des massacres à répétition des congolais à l’Est du pays, le rétablissement de la sécurité dans cette partie du territoire national, du reste exposée à la balkanisation et à la prédation ;
  • Obtenir le retrait définitif de l’extorsion du peuple via le RAM qui est ni plus ni moins qu’une escroquerie institutionnalisée dont plus de 280.000.000 $ récoltés et sans traçabilité, ne bénéficient qu’à un groupe d’individus ;
  • Obtenir l’amélioration du système éducatif et la prise en charge effective des enseignants, après l’échec cuisant de la gratuité de l’enseignement, affirme-t-on.