Du 30 et 31 Mars 2021, à Kinshasa, plusieurs acteurs de la capitale congolaise ont été sensibilisés, sur l’existence d’une base base de données dédiées à la foresterie communautaire  dans les pays d’Afrique centrale. Ce qui est une bonne nouvelle pour les défenseurs de l’environnement notamment, ceux de la République démocratique du Congo (RDC).


L’atelier conjoint co-organisé avec la division de la foresterie communautaire (DFC) a permis de centraliser les informations de 70 concessions forestières des communautés locales, et 30 initiatives en cours d’approbation.

« La plateforme facilite le partage d’informations entre les trois niveaux de gouvernance forestière. Le niveau central, provinciale et local. C’est vraiment un outil de suivi de la foresterie communautaire à travers la RDC », a expliqué Margot Lessenge, administrateur de la base de données foresterie communautaire.


Les organisateurs de cet atelier ont relevé que la base de données vient en appui à la prise de décision, dans la mesure où elle permet d’identifier facilement les chevauchements et les superpositions des titres.   Une donnée sensible et importante dans l’attribution des concessions des forêts des commentaires (CFCL).

« Il y a eu des dérapages parce que qu’il n’y avait pas cet outil. Il y a eu attribution de certaines CFCL  avec chevauchement. A présent, avant l’attribution, nous adressons une note technique aux gouvernements des provinces pour demander s’il y a superposition ou pas, pour attribution », a-t-il ajouté.

Il sied de signaler qu’il était important, d’avoir au niveau national une base de données qui renferme toutes les informations sur le processus, a indiqué de son côté Blaise Mudodosi, coordonnateur de l’ONG APM, qui a aidé à la mise en œuvre de ce projet.

« Aujourd’hui, nous travaillons avec la DFC pour maintenir et gérer cette base de données. L’idée est d’arriver à ce que les experts de l’administration s’approprient l’outil et le gérer eux mêmes ».
Le coordonnateur de l’ONG APM s’est par ailleurs, désolé du manque d’information.

« Nous pensons que cela était lié au manque d’information sur l’existence même de cette plateforme. Maintenant qu’ils sont au courant, nous espérons voir changer le rythme d’envois de données».