African Women leaders network (AWLN), littéralement traduit en français, le réseau des femmes leaders Africain, a organisé jeudi 20 février, une conférence de restitution d’une mission de solidarité et de la paix dont elles sont effectuées à Beni dans la province du Nord-Kivu en décembre de l’année dernière.

Dans son mot d’ouverture, l’ex ministre du genre Marie-louise Mwange a remercié les participants à ces assises, et a rappelé la visée du réseau qui a un but de fédérer les efforts pour mener à bon port les différentes missions dont s’est fixé le réseau, et a également signifié que celui-ci, est à vocation civile et non politique.

Dans son allocution, Marie-louise Mwange, a mentionné que la restitution de cette mission a été paradoxalement animée pour motif de leur état de femme, et de leur dévouement au sol congolais dont elles appartiennent.

‘’ j’aimerai juste vous dire que la mission que nous nous sommes confiées, nous le faisons par devoir de restitution et aussi pour dire que ce qui nous a animé, c’est juste deux choses : notre état de femme, et la République démocratique du Congo auquel nous nous appartenons .’’

Awa Ndiaye Seck, Représentante Résidente de ONU Femmes en RDC qui assure le secrétariat dudit réseau, a dans son mot, retracée l’histoire et le cadre de création d’African Women leaders network (AWLN) pour la transformation de l’Afrique, et a relevé la question relative à sa création, qui a été appuyé préalablement sur deux agenda dont l’agenda 2063 de l’union africaine, et 2030 du développement durable. Ces deux agendas, ont été ensuite bétonnés sur douze piliers dont six ont été mises en place. Il s’agit du leadership, de l’autonomisation des femmes rurales, de l’inclusion financière, de la mobilisation sociale, de la paix et sécurité ainsi que celui des jeunes femmes.

Elle a rappelé cependant les efforts du tripartites Marie-louise Mwange, Marie-Madelene Kalala et Eve bazayiba quand à leur engagement qu’elles apportent sur les questions des femmes tant au niveau national qu’international.

‘’On a toujours eu envie de partager les belles histoires, et ça c’est une belle histoire, AWLN et la RDC, est une belle histoire, c’est une réussite et un succès. Et je pense que c’est comme ça, qu’on doit faire le brandi. Et ce, à cause de ces femmes’’

Un vol à L’Est, une mission d’appréhension d’un vécu quotidien du peuple à Beni

Marie-Madelene Kalala, avocate de formation et vice-présidente du cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC), a échelonné le survol dudit mission dans laquelle les rencontres, les recueillements, les visites, les dons et les échanges, ont été faits.

‘’ le même jour où nous sommes arrivé, un couple venait d’être égorgé. Nous avons vu les corps, nous sommes allé sur le terrain, les femmes se sont déshabillées pour nous montrer les cicatrices des agressions atroces qu’elles ont subit des assaillants, elles nous ont informé qu’a Béni, à partir de 16h, on ne circule plus de peur de tomber sur les ADF. La ville est presque fantôme, il y’a exceptionnellement des véhicules qui passent, et les territoires sont vides’’, a témoigné Marie-madelene Kalala.

Dans le but de palier à ce fléau de massacre qui gangrène la ville de Beni et ses différents territoires depuis plusieurs années, l’activiste de droits des femmes par la proposition du secrétaire générale du ministre du genre, famille et enfant, va procéder au travers de ce court métrage, à la conception d’un déployé en vue de transmettre cette expérience aux responsables tant au niveau national qu’international.

Une vidéo de projection étalant les différents activités tenues lors de cette mission a été diffusée lors de cette conférence.