La problématique autour de la protection de la forêt tropicale du bassin du Congo, deuxième « poumon au monde », après l’Amazonie au Brésil était au centre des échanges samedi 30 octobre dernier entre le Président de la République Démocratique du Congo et son homologue américain Joe Biden en marge du sommet du G20 à Rome en Italie.

Les deux personnalités ont échangé sur la nécessité de protéger la forêt, afin d’atteindre l’objectif mondial de réduire à zéro les émissions nettes de carbone d’ici 2050.

Cette décision tombe à pique alors que la RDC se veut un pays solution face au réchauffement climatique à la veille de la conférence des Nations Unies sur le changement du climat (COP 26). Le seul atout pour la RDC : la forêt tropicale.

Mais la deuxième plus grande étendue de forêt tropicale de la planète se trouvant en Afrique centrale, dans le bassin du Congo est sous la menace de la déforestation. Une étude révèle que cette forêt a perdu plus de 500 000 hectares de forêts primaires rien qu’en 2019.

Il faut souligner que la COP 26 démarre ce lundi 1er novembre. Au cours des assises la RDC prévoit mener un plaidoyer pour réclamer ses droits en tant que « pays solution.”