L’insécurité grandissante en ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, inquiète de plus en plus la population.
Au lendemain d’une série de tueries ayant occasionné ce mercredi 10 avril 2024 près de 10 morts en moins de 24 heures, c’est tout le monde qui se préoccupe de sa propre sécurité.


Et pour plusieurs habitants, la surmilitarisation du chef-lieu du Nord-Kivu ainsi que la détention illégale d’armes à feu, constituent un véritable problème de sécurité publique.


Ceux interrogés ce jeudi 11 avril appellent le gouvernement à agir en urgence pour protéger la population civile déjà en proie à la guerre.


« Ma crainte, c’est de voir qu’on tue les gens en plein jour. Déjà, on fait face à la guerre avec toutes ses conséquences telles que la hausse des prix des denrées alimentaires et l’augmentation du taux de chômage ; avec ces tueries, on ne sait plus que faire. Il y a beaucoup plus d’armes à feu dont la circulation est incontrôlée, de même que la présence excessive d’hommes armés. Qu’on trouve une solution pour nous sécuriser », a déclaré une habitante ayant requis l’anonymat.