La situation sociale en République démocratique du Congo, prédominée durant la semaine dernière par une série de bavure policière principalement dans la capitale Kinshasa, résulte d’un problème de pilotage au sommet de l’état selon l’ancien candidat à la présidentielle 2018, Seth Kikuni.

Il affirme de l’existence d’un couac dans la politique du pays, suite aux faits successifs survenus la semaine derrière, caractérisés principalement par fautes policières commises dans certains coins de la ville.

Le politicien Congolais cite parmi les faits, le scandale autour de l’arrestation ridicule de l’ancien gouverneur du Kongo-Central, encore en fonction Atou Matumona, qui sous un coup du mandat d’arrêt de la Cour de cassation a été interpellé avec brutalité et l’humiliation samedi 18 décembre à Kinshasa.

Dans la même semaine, il note également le meurtre d’Olivier Mpungu, un jeune de 32 ans retrouvé mort dans les locaux de service de renseignement, après avoir été torturé par les éléments de la police, pour une cause de 600 USD selon la famille du victime.

Toujours dans ce registre, Seth Kikuni évoque un autre fracas d’un policier armé qui a ouvert le feu dimanche dernier, contre le Ministre d’état des Infrastructures et travaux publics, Alexis Gisaro et sa délégation.

Les faits qui ont marqué la semaine du 13 au 20 décembre, ensuite devenus virale dans la toile, ayant suscité finalement un tollé des plusieurs personnalités sociopolitiques du pays.

Le cas échéant de Seth Kikuni, qui a martelé sur un problème existentiel qui demeure au niveau de l’exécutif national.

 » En 3 jours: 4 policiers ridiculisent un Gouverneur encore en fonction selon le C.E ; 3 torturent et tuent un jeune de 32 ans à cause de 600 Usd; 1 autre ouvre le feu contre un Ministre en fonction et sa délégation. Le pays a sérieusement un problème de pilotage au sommet « , a écrit Seth Kikuni sur tweeter.

Chaque dossier précités a été pris en compte par les ministères compétentes, afin que les auteurs de chaque crime répondent à leurs actes devant la justice, comme instruit par le chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde.