Quelques jours après l’élection du comité provincial de la jeunesse au Sud-Kivu, les masques commencent déjà à tomber. Juste après cette élection, un groupe de 41 organisations des jeunes en province s’était alligné en faux contre l’élection de Joëlle Sambo comme présidente du Conseil provincial de la Jeunesse du Sud-Kivu.

Dans cette lettre signée par les 41 organisations, les signateurs exigent la suspension de l’assemblée extraordinaire élective du CPJ Sud-kivu.

Plusieurs de ces jeunes retrouvés sur la liste de signateurs s’étonnent de s’y retrouver. Ces derniers ne reconnaissent pas vraiment avoir apposé leurs signatures sur ce document; ils crient à la manipulation et faux et usage de faux.
Rencontré par votre rédaction, ces jeunes promettent de saisir la justice pour établir des responsabilités dans cette histoire.

Plusieurs pensent déjà que ce serait certains des candidats invalidés et certains d’autres qui ont perdu ces élections qui seraient à la base de cette manœuvre pour faire tomber la présidente nouvellement élue.

Rappelons que Joëlle Sambo avait été élue présidente du CJP avec 5 voix sur 11 à l’issue des élections qui se sont tenues dans la salle de Centre de lecture et animation culturelle, CLAC situé dans les enceintes de l’Athénée d’Ibanda.
Elle est ainsi à la tête d’un comité composé de 9 personnes parmi elles 5 conseillers.