L’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) fête cette année le 40ème anniversaire du parti, depuis sa fondation en 1982.

À ce jour, au sein du parti au pouvoir, il se vit un malaise à la base de la guerre de leadership entre membres. En toile de fond, le débat sur la légalité ou pas du poste de la présidence ad intérim, qui fonctionne depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, à la tête de la République démocratique Congo (RDC). Président statutaire, ce dernier a, au nom de la loi en vigueur en RDC (qui interdit le cumul des fonctions), avait, quelques jours après la prise de ses nouvelles fonctions, confié l’intérim du parti à Jean-Marc Kabund. Un poste qui n’existe pas, au regard des statuts de la formation chère à Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, indique-t-on.

Exclu et radié définitivement par la CDP ( Commission disciplinaire du parti), il y a quelques semaines, le départ de Kabund est à la base de la guerre de leadership actuellement au parti de la dixième rue Limete, où des camps se créent pour soutenir la supervision ou pas de ce poste. Parmi ces camps, celui de Victor Wakwenda, president de la CDP soutient la supression du poste de président par intérim. « Après l’exclusion de Jean-Marc Kabund, le parti sera géré par la CDP, la CEP (Commission électorale du parti) et la Secrétariat général », soutient Wakwenda.

De son côté, Augustin Kabuya, actuel SG du parti rejette ce triumvirat de gestion. Pour lui, cette forme de « gestion intervient lorsqu’il faut élire un nouveau président du parti ».

Il ajoute que « cette option s’applique lorsque le président est définitivement empêché ».

Qui de deux dit la vérité ? S’interroge-t-on dans l’opinion. Les jours à venir nous en diront long.