Ils ont lancé 2 motions de défiance successives contre le vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, Ramazani Shadari et le ministre d’État en charge de la justice, Alexis Thambwe Mwamba, motions de défiance balayées par une motion incidentielle qui a créé un incident au palais du peuple : « les députés nationaux de l’opposition ne siègent plus depuis près d’une semaine ».

Loin de se fatiguer, ils ont encore signé majoritairement la motion de défiance pour obtenir la démission du vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères Léonard She Okitundu « qui veut étrangler un peuple à bout de souffle » selon eux, avec l’annulation inopinée des passeports semi-biométriques pour des raisons « fallacieuses, » répètent-il. L’initiative est encore pendante.

Mais les élus nationaux « minoritaires » à la chambre basse du parlement ont encore du souffle à revendre et continuent à distribuer des cartes. Ils sont au laboratoire pour mettre sur pied, une motion de censure contre le gouvernement Bruno Tshibala soutenu par plusieurs députés de la MP.

« Nous allons mettre en cause par une motion de censure, dans les jours avenirs, la responsabilité du gouvernement dans en interpellant le premier ministre, » a déclaré le député national Christophe Lutundula qui rendait mardi 10 octobre, de la décision des députés de l’opposition de boycotter les séances plénière jusqu’à nouvel ordre.