Après l’adoption ce vendredi 23 juin par le conseil des Droits de l’homme des Nations Unies à Genève, de la résolution sur le déploiement d’une enquête internationale dans le Kasai, l’ONG de défense aux Droits de l’homme, Human Rights Watch(HRW) et l’Union Européenne(UE) demandent au gouvernement congolais d’apporter son appui à l’équipe d’enquête établie par le conseil de Droits de l’homme afin que la justice soit rendue aux victimes de ces massacres.

Selon HRW,  la décision du conseil des droits de l’homme de mandater une enquête internationale apporte l’espoir que la lumière soit faite sur les « horribles violences » commises depuis le mois d’août dernier dans les provinces du Kasaï, Kasaï central et certains territoires de Lomami.

« l’ONU, le conseil de des Droits de l’hommes et surtout les autorités congolaises, doivent maintenant accorder à cette équipe un accès sans entrave, ainsi que tout l’appui dont elle aura besoin pour produire de manière indépendante un rapport d’enquête solide et crédible », a appelé Leila Matar, chargée de plaidoyer auprès de l’ONU à Human Rights Watch

Pour sa part l’UE considère que conformément à la pratique et aux standards internationaux en la matière.

«L’équipe d’enquête devra exercer son mandat en toute indépendance, impartialité et sans aucune entrave», exige l’UE.

Notons que La résolution demande au gouvernement congolais de faciliter aux enquêteurs l’accès sur son territoire et les visites des lieux et sites où les enquêtes doivent être menées. Au terme de sa mission, l’équipe soumettra aux autorités congolaises un rapport établissant les responsabilités afin que les auteurs des crimes soient traduits devant la justice congolaise.