Ce vendredi 5 novembre 2022 est marqué au monde entier par le début de la campagne de 16 d’activisme contre les violences basées sur le genre. Dans la ville de Goma, cette journée n’est pas passée inaperçue.

Au delà des différentes activités organisées par les officiels, l’organisation Youth alliance for reproductive health (Yarh RDC) a tenue une grande activité pour lancer officiellement cette campagne avec les personnes vivants avec handicap.

Tout est parti d’une caravane de sensibilisation parte de rond-point BDGEL pour chuter au stade paralympique où s’est tenue une série d’activités. Au cours de leurs caravane, ces jeunes engagés pour la santé sexuelle et de la reproduction et contre les violences basées sur le genre ont eu à passer certains messages, notamment ceux liés à l’égalité des chances et des droits entre homme et femme et des messages interdisant les violences conjugales et bien d’autres.

Benjamin Mungedi, chargé de communication et Community manager de Yarh DRC précise qu’au cours de cette activité de lancement de la campagne 16 jours d’activisme , était question pour son organisation, d’unir sa voix à celle du reste du monde pour dénoncer et condamner toutes les violations domestiques dont sont victimes les femmes.

Au stade paralympique de Goma où est allée chutée la marche, plusieurs personnes dont en majorité les personnes vivant avec handicap ont été outillé sur l’égalité des chances et des droits entre l’homme et la femme.

« Pour nous et notre partenaire Ipas, c’est une manière de dénoncer la coercition reproductive qui est un ensemble des violences basées sur le genre mais que les gens normalisent par exemple dans les relations intimes et les uns profitent pour abuser des droits des autres par le simple fait qu’ils entretiennent des relations intimes» a-t-il affirmé.

A la question du choix du stade paralympique où s’entraînent les personnes vivant avec handicap, Benjamin Mungedi fait savoir qu’il était question de s’approcher de cette catégorie des personnes et les sensibiliser aussi sur leurs différents droits en tant que personne à part entière.

« Nous avons toujours dénoncé l’exclusion. Dans notre ville, il y a des endroits où on peut refuser de donner à quelqu’un un travail, simplement parce qu’il est handicapé. Et d’autres refusent même qu’une personne n’ait accès, seulement à cause de son handicap physique, nous pensons aussi que ces violations de droits des handicapés s’alignent aussi dans les violences basées sur le genre» a conclu M. Mungedi.

Lancée le 25 novembre sous le thème “Unissons nous! Activisme pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles”, la campagne de 16 jours d’activisme sera clôturée le 10 décembre prochain.