Les observateurs internationaux s’interrogent sur la durée ainsi que les effets de la pression des USA sur le Rwanda. Alors que des nombreuses multinationales d’origine américaine trouveraient leur compte dans le conflit de plus d’une décennies à l’Est du Congo.
Dans un compte-rendu le week-end dernier, Ned Price, porte-parole du gouvernement américain a affirmé que le secrétaire d’Etat des Etats-Unis d’Amérique, M. Anthony Blinken a eu des échanges avec le président kenyan, Uhuru Kenyatta sur la brouille de relations entre la RDC et la Rwanda.
Les deux pays s’accusent mutuellement d’obstruer la sécurité dans leurs territoires respectifs. Depuis fin mai dernier, Kinshasa accuse Kigali d’agression via son soutien aux terroristes du M23. Ce que Kigali a toujours nié.
Le chef de la diplomatie américaine a félicité le président kenyan pour les efforts engagés par lui, afin de lutter contre la violence persistante dans la partie orientale du Congo à travers l’EAC.
Il a apprécié le processus de Nairobi, où se sont réunis les chefs d’Etats burundais, rwandais, ougandais, Sud-soudanais et celui de la RDC, dans le cadre du sommet de la Communauté des pays membres de l’Afrique de l’Est pour la situation sécuritaire en RDC.
Monsieur Blinken a encouragé le chef d’Etat kenyan pour son initiative d’obtenir la désescalade des tensions au niveau de la sous-région, particulièrement entre Kinshasa et Kigali.