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Rentrée scolaire à Kinshasa: les enseignants à leur postes, les élèves traînent les pas

La rentrée scolaire est timide ce lundi 05 septembre au complexe scolaire Révérend Alain Kabongo, dans la commune de Barumbu dans la ville de Kinshasa. Les enseignants ont répondu présent mais plusieurs parents n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école.   « La rentrée est effective mais trop timide. Aujourd’hui, beaucoup d’élèves ne sont pas […]
La rentrée scolaire est timide ce lundi 05 septembre au complexe scolaire Révérend Alain Kabongo, dans la commune de Barumbu dans la ville de Kinshasa. Les enseignants ont répondu présent mais plusieurs parents n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école.

 

« La rentrée est effective mais trop timide. Aujourd’hui, beaucoup d’élèves ne sont pas venus. Le début a toujours été comme ça. Dans ma salle, je n’ai reçu que 5 élèves dont 4 filles et un garçon », confie Didier, enseignant de la cinquième année primaire.

« Nous n’avons pas reçu beaucoup d’élèves, je ne sais pas pourquoi. On ne peut pas oublier la conjoncture du pays. Certains parents ont tout acheté mais attendent les autres pour pouvoir envoyer leurs enfants à l’école », dit un autre enseignant.

C’est une journée de prise de contact, avance Job Masakidi, enseignant de la sixième année primaire. « C’est le premier jour et c’est une prise de contact avec les enfants. leur nombre ne dépasse pas 10 dans chaque salle mais il y a toujours des élèves. Aucune salle n’a plus de 10 élèves.

Nous leur donnons des instructions et des principes à respecter tout au long de l’année scolaire. On leur donne aussi quelques conseils pour que l’année se déroule dans l’harmonie », affirme-t-il en ajoutant que « nous sommes habitués à ce genre de début car certains élèves viennent au deuxième lundi de la rentrée donc la situation est familière ».

Il regrette l’habitude des certains parents congolais à ne pas envoyer les enfants au premier jour de la rentrée. « Dans ma salle j’ai 3 élèves. C’est insignifiant mais nous espérons que les enfants vont encore venir. Le lendemain le nombre augmentera. Au Congo, les enfants ne viennent pas le même jour », indique-t-il.

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