Du haut de la tribune de l’ONU mardi soir, le président de la République démocratique du Congo a évoqué les failles de la Mission de l’ONU sur la crise sécuritaire à l’EST de son pays. Ce dernier s’est montré favorable à son départ.
« Le gouvernement de mon pays a demandé la réévaluation du plan de retrait progressif et responsable de cette Mission », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter que « c’est pour mettre fin à cette suspicion et dissiper l’ambiguïté de certaines positions du Conseil de sécurité sur la crise sécuritaire à l’Est de la RDC, Ambiguïté qui excède la population congolaise et exacerbe la tension entre elle et la Mission de l’ONU pour la stabilisation du Congo, MONUSCO ».
Pour le chef de l’Etat congolais « cette démarche d’ajustement est exigée par le constat unanime, même au niveau le plus élevé de notre Organisation, des faiblesses regrettables de la MONUSCO, ce qui affecte certainement l’efficacité et la légitimité de l’action de l’ONU en RDC ».
Par contre, « la réévaluation du plan du retrait de la MONUSCO ne peut, par conséquent, nullement remettre en cause les relations entre mon pays et notre Organisation », a-t-il rencheri.
En outre, Le cinquième président de la RDC a réaffirmé son engagement à défendre l’intégrité territoriale de la RDC.