Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a évoqué, dans son discours à l’ONU, mardi 20 septembre, les atouts de la RDC dans la gestion du changement climatique.
Pour Félix Tshisekedi, « La gestion de ces changements pose deux problèmes fondamentaux, à savoir : la mise en œuvre des instruments juridiques et financiers issus des négociations internationales, en particulier dans le cadre des différentes Conférences des parties à l’Accord des Nations Unies sur le Climat (COP), et la transition énergétique ». Il a insisté sur la compensation de pays moins pollueurs dont la RDC fait partie.
« Il est temps, d’une part, de mettre fin à l’exécution sélective des engagements souscrits par les pollueurs et, d’autre part, de compenser, au nom de la justice climatique, les efforts fournis par les pays moins pollueurs, dont ceux de l’Afrique pour préserver l’environnement dans l’intérêt de toute notre planète », a-t-il martelé.
Sur la problématique de la transition énergétique, le président congolais a rappelé les différentes sources d’énergies de l’Afrique, qui, selon lui, contribue à la mobilisation des alternatives crédibles à la double crise énergétique et écologique.
« Il est important de relever que la République démocratique du Congo compte parmi les principaux producteurs des minerais stratégiques essentiels à la transition énergétique et à la décarbonisation du secteur des transports, dont notamment le Cobalt, le Lithium, le Nickel ainsi que le Manganèse. Mon pays s’est fixé comme objectif de produire proprement lesdits minerais à cette fin.», a souligné Félix Tshisekedi.
Et d’enrichir : « C’est dans cette perspective que la République de Zambie et la République démocratique du Congo ont signé le 29 avril de cette année, un accord relatif à la mise en place d’une chaîne de valeur dans le secteur de batteries électriques et des énergies propres ».
En outre, le chef de l’Etat a annoncé les travaux préparatoires de la 27 conférence des Parties sur le climat (Pré-COP 27) qui se tiendront le mois prochain.
« De ce fait, la République démocratique du Congo se présente comme un atout à la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine à travers la mise en œuvre du projet Grand Inga, lequel pourrait également s’avérer bénéfique pour une partie de l’Europe et du Moyen Orient. Dans cette perspective, elle est heureuse d’abriter les travaux préparatoires de la 27ème Conférence des Parties sur le Climat (Pré COP 27) qui se tiendront à Kinshasa le mois prochain », a-t-il annoncé.