Au moins 1 685 détenus, gravement malades, ont été libérés dimanche 22 septembre, sous l’ordre du ministre d’État, Constant Mutamba.
Par eux, des hommes et des femmes affaiblis, certains transportés en brouette, trop faibles pour marcher.
Le corps émacié, les larmes aux yeux. Une jeune femme, sourire en coin, confie sa gratitude : « Dieu a entendu mes prières ».
L’opération, qui a duré plusieurs heures, s’inscrit dans un programme visant à désengorger les prisons surpeuplées. Des mesures d’urgence, telles que la désinfection et l’approvisionnement en médicaments, ont été ordonnées par le ministre, dénonçant des conditions inhumaines.