Dans un communiqué datant du 16 juillet 2020, la Conférence des présidents des regroupements et partis politiques membres du Front commun pour le Congo (FCC), rejette en bloc les accusations portées contre cette plate-forme par Jean-Marc Kabund, président a.i de l’Union pour la démocratie et progrès social (UDPS).
« Le Front commun pour le Congo n’est mêlé ni de près ni de loin aux déplorables excès signalés en ces circonstances, contrairement aux allégations du président a.i de l’UDPS sur son compte Twitter, a examiné lesdites allégations ainsi que l’impact de ces activités organisées en violation de l’Etat d’urgence sanitaire », indique le communiqué du FCC.
Réponse du berger à la bergère. La mega plate-forme a encore déclaré ce qui suit : « s’agissant particulièrement de la marche du 9 juillet, le FCC déplore les dérapages, la violence et les violations des droits de l’homme ainsi que les destructions méchantes des biens publics et privés, de même que les atteintes à la pudeur et même les pertes en vies humaines aux dépens des membres de certaines formations politiques et de certains éléments de la police nationale congolaise, particulièrement à Kinshasa et à Lubumbashi ». Ainsi, les groupements et partis politiques réunis au sein de cette structure ont invité la justice à s’en saisir pour que les responsabilités personnelles et/ou collectives soient établies et que les coupables subissent la rigueur de la loi.
Dans un autre volet, le FCC se dit préoccupé par les menaces qui pèsent sur l’unité nationale de suite de la forte résurgence du discours de haine tribale et communautaire en réaction aux désordres institutionnels ainsi délibérément provoqués. Il a pour ce faire exhorté les leaders de promouvoir la paix et de privilégier la cohabitation pacifique entre communautés.
Il sied de rappeler que dans une déclaration à travers son compte Twitter jeudi 16 juillet, Jean-Marc Kabund, premier vice-président déchu de l’Assemblée nationale et président a.i de l’Udps a accusé le FCC d’avoir distribué les machettes pour tuer les combattants de son parti. Le parti de Tshisekedi déplore ce jour la mort de 6 de ses militants, 3 ont été tués par balle et 3 trois autres par machette, a signifié Kabund dans son tweet.