L’Institut des recherches pour les droits de l’homme (Irdh) dénonce la confusion dans la signature de l’arrangement particulier, intervenu hier au Palais du Peuple par une partie de la classe politique congolaise au détriment d’une autre.
Dans un document parvenu ce matin à KINSHASATIMES.CD, les chercheurs du Projet d’Application des Droits Civils et Politiques de l’IRDH affirment avoir suivi la cérémonie de signature d’un « arrangement particulier » par une partie de la classe politique, en l’absence d’une frange importante de l’opposition qui avait refusé les termes de l’Accord d’Edem kodjo.
« L’IRDH dénonce cette confusion entretenue au sommet de l’Etat, car les Présidents de l’Assemblée Nationale et du Senat qui ont organisé ladite cérémonie ont l’obligation de respecter la lettre et l’esprit de l’Accord qu’ils prétendent appliquer, la Résolution 2348 du Conseil de Sécurité de l’ONU ainsi que la Constitution de la République »,déclare le Directeur général de l’Irdh, Maitre Hubert Tshiswaka Masoka.
Pour lui, la signature de l’arrangement particulier respecte la logique politicienne qui avait soutenue la nomination des Premiers Ministres, d’abord, Badibanga Ntita Samy, et ensuite, Tshibala Nzenze Bruno.
Avant de marteler ceci : « Ces astuces ne résolvent pas la crise politique congolaise, par contre, elles débouchent sur des graves violations des droits humains, atteintes à la paix, la sécurité et la stabilité de l’Etat. Tel est le cas des tueries barbares qui s’opèrent actuellement dans les provinces du Grand Kasaï et du Grand Kivu »,