Réunis mercredi 17 août à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), sous agression dans sa partie Est, aucuns chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté pour le développement des pays de l’Afrique australe (SADC ) n’a condamné dans son discours le Rwanda, pays pointé du doigt comme agresseur, à cause de son soutien aux rebelles du M23, par le Groupe d’experts des Nations-Unies.

L’organisation s’est limitée aux formules traditionnelles connues dans la diplomatie. « Les chefs d’Etat manifestent leur inquiétude et solidarité au sujet des événements récents liés à la sécurité dans la partie Est de la RDC et chargent le président du comité ministériel de la SADC d’en faire part au SG de l’ONU en marge de l’Assemblée générale en septembre », ont-ils écrit dans leur communiqué final.

Dans le même communiqué sanctionnant la fin de la 42ème réunion de cette organisation, les congolais sont une fois encore déçus de constater que leur soif n’a pas été étanchée. Comme lors du passage en RDC d’Antony Blinken, le Secrétaire d’Etat américain aux Affaires étrangères, le Rwanda n’a pas été condamné, cela malgré les affirmations des Nations-Unies sur la « présence des opérations militaires des Forces de défense rwandaises » sur le sol congolais, dans le territoire de Rutshuru, en province du Nord-Kivu, dans leur Rapport de juin 2022 dernier.

Seulement, le sommet a mandaté le président du Comité ministériel de l’organe avec le concours de la Troïka de l’organe et des pays contributeurs des troupes à la Brigade d’intervention de la force de la Monusco d’en faire part au Secrétaire général de l’ONU en septembre 2022, lors de l’Assemblée générale de l’ONU afin de rechercher les solutions et soutenir les efforts entrepris pour l’amélioration de la situation sécuritaire ».

Licencié en Science de l’information et de la communication, Journaliste reporter culture général