Contrairement au bilan de trois morts dressé par la Mission des Nations-Unies pour la stabilité au Congo ( Monusco), huit personnes ont perdu la vie lors de l’attaque de son convoi et 28 blessés. Cette précision est du Gouverneur militaire du Nord-Kivu, Constant Ndima.


D’après lui, la Monusco avait procédé aux tirs de sommation alors que les manifestants, composés des déplacés du site de Kanyaruchinya avait barricadé la route empêchant ce convoi d’avancer vers Goma.

« C’est vers 18 h 00 local, un convoi de la Monusco en provenance de Rutshuru à été arrêté par les déplacés des geurres habitants le site de Kanyaruchinya en groupement Buvira au motif de vouloir connaître le contenu des véhicules dudit Convoi. Devant le refus de la Monusco, la population a barricadé la route empêchant ainsi cette dernière d’avancer vers Goma. Devant cette situation, les militaires de la Monusco chargés de la sécurité ont procédé aux tirs de sommation qui ont malheureusement causé la mort de 8 civils ainsi que 28 blessés», a dit le gouverneur Constant Ndima.

Dans son communiqué, la Mission des Nations-Unies pour la stabilité au Congo ( Monusco) avait mis l’accent sur la nécessité de mener une enquête conjointe avec les autorités congolaises afin de déterminer les circonstances de ces décès  » regrettables « .


L’on compte à ce jour plusieurs mois maintenant, la population de la partie Est de la République démocratique du Congo ( RDC) accuse la Monusco de l’inaction sur terrain face à l’insécurité dans cette partie du pays.

L’année dernière, à la suite de la recrudescence de l’insécurité, la population avait organisé des manifestations pour exiger le départ de cet organe des Nations-Unies. A l’occasion, des dégâts humains et matériels ont été enregistrés.