L’incursion des rebelles dans la ville de Bukavu la nuit du 02 et la journée du 03 novembre, par un groupe armé ne cesse de susciter des réactions au sein de l’opinion tant nationale qu’internationale. La plus récente est celle du docteur Denis Mukwege.

Dans un communiqué jeudi 4 novembre, signé par son directeur de cabinet, le prix Nobel dit avoir suivi avec préoccupation cette attaque et condamne avec fermeté les actes de violence qui pourraient aggraver l’instabilité dans la province du Sud-Kivu et en République démocratique du Congo.

Témoignant son soutien aux autorités politiques, administratives et militaires de la province, l’homme qui répare les femmes réitère sa demande urgente: « d’instauration d’une Justice transitionnelle » en RDC, afin de mettre fin à l’impunité et garantir la non répétition de la violence.

Pour lui, « c’est la seule voie qui puisse assurer la paix durable » précise le communiqué.

Le bilan des attaques dressé par le gouvernement provincial recense neuf morts, dont six assaillants et trois forces loyalistes réparti en deux FARDC et un policier. Dans son message, le fondateur de l’hôpital de Panzi a présenté ses condoléances aux familles civiles et militaires éplorées par cette incursion. Il a souhaité une guérison rapide aux blessés et demandé que justice soit rendue aux victimes de cette attaque.