Christophe Lutundula, ministre congolais des Affaires Étrangères a évoqué, lundi 23 octobre, le phénomène Wazalendo dans l’Est de la République démocratique du Congo.

Pour lui, « ce sont ces Congolais qui sont supposés être protégés par la MONUSCO, mais ils estiment qu’il n’y a pas de protection adéquate », estime-t-il. Il a souligné que la Constitution oblige chaque citoyen à défendre l’État et l’intégrité du territoire national.

« Nous continuerons à renforcer la sécurité en collaboration avec la population. C’est pourquoi il y a le phénomène ‘Wazalendo’, et nous en prenons bonne note. Nous ne pouvons pas ignorer le fait que nous avons une constitution qui oblige chacun d’entre nous à défendre la République, l’État, l’intégrité territoriale, les populations et les lois de la République », poursuit-il.

Abordant les possibilités envisagées par la RDC en cas de départ de la MONUSCO, le chef de la diplomatie congolaise a affirmé que l’Etat congolais n’est pas mort. 

« Nous avons une armée et une police en tant que forces de sécurité et de défense. Aujourd’hui, des efforts sont déployés pour que ces forces assument leurs missions régaliennes comme il se doit, et nous constatons des améliorations », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter : « La RDC compte sur ses forces armées et sa police pour assurer la sécurité de la population ».

Par ailleurs, Christophe Lutundula a indiqué que le départ de la MONUSCO ne signifie pas une rupture avec les partenaires internationaux.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker