La ministre l’Environnement et Développement durable, Ève Bazaiba, a expliqué, lors de sa prise de parole à la conférence mondiale sur le climat (COP 27) qui se tient en Egypte le programme d’adaptation de la RDC sur le changement climatique.

Pour Eve Bazaiba, il s’agit, bien entendu, « de nous adapter à la nouvelle donne du réchauffement climatique », dit-elle. « Ce qui va nous permettre d’avoir, non seulement la forte résilience à faire face à ces enjeux du changement de climat. Mais aussi, contribuer à atteindre l’objectif que nous nous sommes assignés, celui de maintenir la température planétaire à 1/5 °C car cela va de la vie de toute l’humanité »a-t-elle indiqué.

La ministre de l’Environnement a, une fois de plus, vanter les potentiels naturels de la RDC.

« Pour ce faire, mon pays se présente à l’humanité comme étant un pays solution. La solution naturelle que nous recherchons est le potentiel forestier que nous mettons à la disposition de l’humanité. Tout le monde le sait que le bassin du Congo signifie 268 millions d’hectares, des forêts tropicales humides dont l’humanité a besoin pour avoir la capacité de séquestrer la pollution. La RDC c’est aussi 10% de réserve des eaux douces en Afrique et un fleuve capable de nous donner de l’énergie hydroélectrique », a-t-elle poursuivi.

Par ailleurs, elle a appelé à une industrialisation locale de ressources naturelles de la RDC. « L’adaptation pour nous signifie aussi que la RDC met à la disposition de l’humanité ses minerais stratégiques pour réussir la transition écologique. Pour y arriver, il faudrait que ces minerais soient localement exploités et transformés pour permettre au peuple Congolais et Africain d’accéder à un coût abordable », ajoute-elle.

Et de conclure : « l’adaptation signifie qu’en RDC, nous avons changé notre comportement. Il nous une compensation pour que nous puissions nous adapter à la culture industrialisée sans pollution. Il s’agit d’avoir accès au fond d’adaptation et au fond mise à la disposition pour l’atténuation. Il s’agit aussi que puissions bénéficier du prix unique et identitaire du prix de la tonne de carbone, car il est inconcevable que nous qui possédons la solution, les forêts tropicales humides nécessaires que notre carbone puisse être vendue à 5 USD, alors qu’ailleurs une tonne vaut entre 60 et 100 USD. Il s’agit aussi qu’on puisse avoir des fonds additionnels ».

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker