La rébellion de M23 doit normalement se retirer des zones occupées en RDC ce mardi 7 mars. Ce, conformément au mini-sommet tenu le 23 novembre à Luanda.

Lundi 6 mars, Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a exhorté le M23 à respecter le cessez-le-feu afin de créer les conditions nécessaires à son retrait total et effectif de toutes les zones occupées à l’est de la République démocratique du Congo.

À en croire le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric, l’ONU condamne toute violence contre les civils et renouvelle son appel à tous les groupes armés congolais et étrangers à déposer les armes et à désarmer sans condition.

Le M23 est censé appliquer un cessez-le-feu à partir d’aujourd’hui mardi à 12 heures. L’annonce a été faite par les autorités angolaises qui assurent la médiation entre Kinshasa et Kigali. Le président angolais João Lourenco avait obtenu le 17 février 2023, à la suite du mini-sommet sur la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs tenu à Addis-Abeba, le mandat de discuter directement avec le commandement du M23 pour faire avancer le processus de paix.

Le chef de l’ONU a pressé lundi le M23 en République démocratique du Congo (RDC) de se conformer à une trêve censée entrer en vigueur mardi et de se retirer à terme des « zones occupées » dans le pays en conflit.

La RDC accuse depuis des années le Rwanda de soutenir cette rébellion du M23 « Mouvement du 23 mars », à dominante tutsi, vaincue en 2013 mais qui a repris les armes pour s’emparer depuis 2022 de vastes territoires du Nord-Kivu, province riche en minerais. Des experts de l’ONU ont corroboré l’été dernier cet appui rwandais et des Etats occidentaux comme les Etats-Unis l’ont dénoncé.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker