L’Inspection générale des finances (IGF), « n’exclut pas » désormais, de mener une mission de contrôle à l’Université de Lubumbashi, sur sa gestion et la compatibilité de cet Alma mater, comme elle l’avait fait à l’Université protestante au Congo, a souligné l’un de ses inspecteurs en mission dans le Haut-katanga. 

Interrogé par Kt.cd, lors de la « journée de réflexion et de sensibilisation organisée le mercredi 1er décembre par l’Acaj (Association congolaise d’accès à la justice) sur la lutte contre la corruption et les faits assimilés », Jean-Bosco Mate, chef de brigade des recettes douanières à l’IGF et chef de mission pour l’encadremeent des recettes à la DRHKT, le contrôle à la direction provinciale de la DGDA, direction provinciale de la DGI et à la Gécamines, n’a pas exclut de voir cette institution d’enseignement supérieur être soumise au contrôle des inspecteurs de l’IGF. 

Le chef de la mission de l’IGF dans cette province reconnaît que c’est une « procédure normale de contrôler l’université de Lubumbashi, comme une institution de l’Etat ». Pour lui, c’est parmi les missions assignées aux inspecteurs de l’IGF, « d’auditer et de contrôler ».

 » Bientôt, nous allons boucler la mission d’encadrement des recettes sur deux régies financières dans le Haut-Katanga, ainsi que le contrôle à la Gécamines. Nous l’avons aussi fait à la Direction des recettes du Haut-Katanga, comme régie d’entité décentralisée. Nous espérons qu’une fois que nous rentrons à Lubumbashi, il n’est pas exclut de mener un contrôle à l’UNILU », a-t-il déclaré

L’IGF, avec 54 inspecteurs actuellement, prévoit d’augmenter l’effectif à 200 nouveaux autres, d’ici 2022. Ce, en vue de renforcer ses capacités des contrôles et vérifications dans toutes les régies fiscales et parafiscales, contribuables et redevables envers l’Etat congolais. Le choix sur de cet établissement d’enseignement supérieur ne tombe pas ex nihilo, apprend-t-on des sources anonymes.

Une mission dans cette université, sur la gestion administrative (le budget), les ressources humaines et matériels, l’ensemble des étudiants, les marchés publics, les coopérations et la comptabilité, est une demande qui permettra d’éclairer suffisamment l’IGF.  

Adrien AMBANENGO