Des actes de vandalisme ont été enregistrés ce lundi 18 janvier dans la cité frontalière de Kasumbalesa, en province du Haut Katanga, de suite de l’arrestation et transfert à Lubumbashi d’un certain dénommé Tshisekedi, identifié comme étant cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps).

Intervenant dans les médias, Clément Mitonga, président du cadre de concertation de la société civile locale a confirmé l’information.  » Effectivement, il y a des troubles suite à l’arrestation de Tshiswaka de la base Bilanga depuis ce matin. Il y avait un mandat qui courait contre lui depuis tout ce temps. Alors c’est ce matin qu’on a mis la main sur lui, mais pour ses partisans, c’est un enlèvement. La situation est toujours sous de la part de ses combattants qui ont paralysé les activités des paisibles citoyens et qui réclament Tshiswaka », a-t-il appris.

Il a en outre, précisé que le bureau de la police de circulation routière, la maison du fédéral de l’Udps ainsi que les véhicules des particuliers exposés pour vente ont été pris à partie et brûlés par des combattants en colère.

De son côté, le commandant de la police locale a quant à lui indiqué que, les habitants qui ont brûlé des pneus n’étaient pas des combattants et/ou militants de l’Udps, mais plutôt des vagabonds et badauds.  » Ce sont des gens qui sont derrière Tshiswaka. Ce ne sont pas des membres effectifs de l’Udps. Ce sont des vagabonds qui sont derrière Tshiswaka pour semer les troubles. Nous avons reçu les instructions de la hiérarchie et Tshiswaka a été arrêté cette nuit et déféré à Lubumbashi. Tshiswaka n’est pas mort, il est à Lubumbashi et bien protégé », a-t-il expliqué.

Il sied de rappeler que l’année dernière, Tshiswaka a été accusé de percevoir des taxes à la frontière congolo-zambienne, au nom du parti au pouvoir. Des accusations qui ont été rejetées par l’Udps.

Giscard Havril