C’est dans la soirée de ce mardi 2 novembre, que la 8ème édition du Festival International de Cinéma de Kinshasa (FICKIN), dédiée à la célébration de la cinématographie a été lancée à l’académie des beaux-arts.

Une nouvelle édition qui porte principalement sur le ménagement efficient du cinéma en République Démocratique du Congo.

Marraine et ministre provinciale de Kinshasa, en charge de la culture, arts, média Yvette Tabu, a d’emblée relevé que ce festival est un moment de la célébration de la discipline de l’art.

Dans son discours, elle a également indiqué que cette discipline en est pour plusieurs, un facteur de développement en ce qu’il promeut la démocratie, la bonne gouvernance ainsi que la paix.

 » L’art joue un rôle prépondérant dans la construction de l’identité d’une Nation, car sans identité, aucun développement ne pourrait être envisagé « , a déclaré la ministre provinciale Yvette Tabu.

Une occasion pour le coordonnateur de cette huitième édition, Ephraim Buyikana de lancer un S.O.S aux autorités également présents à cette cérémonie, de conjuguer d’avantage l’effort afin de mettre en place un management plus propice de ce secteur en RDC.

 » L’importance est qu’au sortir de cette édition, nous puissions apporter une pierre à l’édifice du management cinématographique en RDC, pour un lendemain meilleur et digne de ce grand pays  » a-t-il déclaré.

Prenant la parole dans la foulée, le directeur général du site qui accueille cette activité, Henri Kalama Akulez a tenu a préciser son engagement dans le partenariat entre l’établissement qu’il pilote et le FECKIN.

 » C’est pour nous un engagement citoyen comme on le fait avec beaucoup d’évènements culturels, et encore plus avec le cinéma, parce que nous trouvons que c’est un entrain de l’image. Et l’image est un lieu de définition et de l’identification de tout un peuple  » a expliqué le directeur général de l’académie des beaux-arts.

Pour sa part, la directrice déléguée de l’Institut français a félicité les organisateurs, ce, avant de leur assurer la continuité de leur accompagnement pour ce festival.

 » Le cinéma doit vivre, il faut qu’une véritable industrie du cinéma naisse au Congo, et que c’est important d’accompagner cette jeunesse qui se veut faire en sorte que ce cinéma existe et que toute une industrie et une économie naissent autour d’un travail  » a dit Élodie Chabert.

Au cours de ce festival, projection de films, expositions, danses, ventes des articles artistiques, ainsi que plusieurs autres surprises sont prévues durant cinq jours soit du 02 au 07 novembre prochain.