La société civile Forces Vives de la République Démocratique du Congo salue les innovations apportées par le projet de loi électorale en examen actuellement au sénat.

Pour les Forces vives, ces innovations mettront fin aux contraintes financières et logistiques issues de la prolifération des partis politiques mallettes et de candidatures fantaisistes à l’instar de mode de scrutins proportionnel, avec le seuil de représentativité nationale.

Dans une déclaration rendue publique le jeudi 07 décembre 2017 à Kinshasa, le point focal de cette structure, Carlos Mupili Kabioma a demandé aux acteurs politiques de ne pas favoriser le glissement de joseph Kabila.

« La société civile forces vives constate que les acteurs politiques de l’opposition favorisent le glissement. Nous regrettons que les questions majeures de moralisation de la vie politique comme l’interdiction de rendre familiale le poste des suppléants de candidats des députes et sénateurs soient négligées», a indiqué Carlos Mupili Kabioma.

Il a également demandé à la majorité présidentielle de mettre à la disposition de la Commission Électorale Nationale Indépendante des moyens pour la tenue des élections au lieu de programmer des marches de soutien et les déclarations politiques « inutiles ».

Pour cela, il faut la répression des crimes financiers dont sont auteurs certaines autorités politiques membres de sa famille politique, à tout le niveau de responsabilité.