La situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), caractérisée par les massacres des populations par les groupes armés, freine le développement du pays.

C’est ce qu’a affirmé Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident du Système des Nations Unies ce mardi 14 février lors de la clôture des travaux de la revue annuelle du plan cadre de coopération des Nations Unies (UNSDCF 2020 – 2024 ).



« Le conflit à l’Est détourne l’attention du développement du pays et d’autre part un grand nombre de ressources qui pourraient être allouées au développement du pays doivent aller à l’aide humanitaire », a-t-il fait savoir.

A ce propos, il a annoncé pour bientôt le lancement du plan de réponse humanitaire pour 2023 dont le coût est estimé à plus de 2 millions de dollars américains. « C’est de l’argent qui pourrait aller au développement si la situation de l’Ést était pacifiée et stabilisée », a-t-il regretté.

D’un autre côté, B. Lemarquis a indiqué que, ces travaux qui ont réuni les experts du Gouvernement, de la société civile, du secteur privé et des Nations-Unies étaient l’occasion de revoir tous les résultats délivrés en 2022 avant de formuler des recommandations.

Pour ce qui est des défis à relever pour la poursuite de ce plan, outre la situation sécuritaire à l’Est, ce représentant de l’ONU en RDC a également cité les difficultés logistiques ainsi que le besoin de cohérence en termes entre certaines institutions.



C’est depuis 2019 que le Système des Nations-Unies (SNU) en RDC a signé avec le Gouvernement congolais un cadre de coopération pour le développement durable couvrant la période 2020-2024 ( UNSDCF).

Ce cadre de coopération s’articule autour de la consolidation de la paix, respect des droits de l’homme, protection des civils, cohésion sociale et démocratie, croissance économique inclusive économique, développement agricole, protection et gestion durable des ressources naturelles, accès aux services sociaux de base et assistance humanitaire.