Plusieurs dégâts sont enregistrés ce mardi 13 décembre, à travers toute la ville de Kinshasa, après une forte pluie qui s’est abattue aux petites heures du matin dans la capitale congolaise. du centre ville ou périphérie, les ruissellement des eaux de pluie ont laissé des traces.

Les avenues des Huileries et Triomphale, pas très loin du Palais du peuple (siège du Parlement Congolais) sont inondées causant ainsi des embouteillages monstrueux. Sur l’avenue de la Libération (ex-24 novembre), il y a d’interminables embouteillages depuis plusieurs heures. Des bandes entières sont submergées par les eaux des pluies. Les conducteurs ne se contentent que de 4 sur les 8 bandes utilisées habituellement.

Des morts dans l’ érosion de la Nationale numéro 1

« Il n’y a pas de moyen de se déplacer. J’ai peur de sortir au risque de voir notre maison être emportée par l’érosion car une petite route derrière nous s’est transformée en gouffre », confie à kt, Naomi Misumba, habitante de la commune de Ngaliema.

Cette pluie torrentielle a coupé la route Matadi en deux, au niveau du virage qui s’ouvre sur l’arrêt en vrac, non loin du garage Malu, au quartier Sans fil, dans la commune de Mont-Ngafula. Cette érosion qui va de de la route nationale 1 est allée jusqu’au niveau de Matadi Mayo.

La route nationale numéro 1 est d’une importance capitale pour la République démocratique du Congo et plus particulièrement la ville de Kinshasa. Toutes les importations qui accostent vers l’Ouest, à partir des ports de Matadi et de Boma, arrivent à Kinshasa, via cette route.

D’après Alidor Tshibanda, bourgmestre de Mont-Ngafula, plusieurs décès et dégâts matériels ont été signalés.

« Au quartier Matadi Mayo, on dénombre déjà 4 morts, on a identifié jusque-là 11 morts à Matadi Kibala. On n’a pas encore les chiffres pour le quartier Maman Mobutu. Il y a encore des gens qui sont dans les décombres, donc il est difficile d’établir un bilan réel. Il faut attendre peut-être jusqu’au soir pour avoir un bilan définitif », explique-t-il.

Il accuse de ce fait les chinois d’avoir mal construit leur collecteur à la rive droite de la route au niveau du quartier Sans fil, juste à hauteur du virage du Garage Malu. À Matadi Kibala, plusieurs poteaux électriques ont cédé. Certains câbles jonchent le sol et les autres pendent dans des conditions dangereuses.

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker