Un atelier d’information des textes juridiques sur les changements climatiques et la contribution déterminée au niveau national (CDN), pour inciter les parties prenantes à être suffisamment informées, s’est ouvert ce vendredi 06 janvier à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, organisé par l’organisation non gouvernementale Juristes pour l’environnement au Congo (JUREC).

L’objectif des travaux de deux jours vise la vulgarisation des textes juridiques relatifs au changement climatique, afin de permettre aux parties prenantes provinciales concernées, de se familiariser sur l’enjeu des questions climatiques, lancer les bases sur une dynamique d’organisation provinciale des recherches et d’intérêts sur les questions des changements climatiques, en vue de leur engagement et appropriation dans la mise en œuvre de la CDN de la République démocratique du Congo (RDC), au niveau de leur province.

A l’ouverture, Me Félix Credo Lilakapo Malikuta, président de l’ONG et initiateur de ces journées d’échanges, a indiqué que le changement climatique correspond à une modification durable des paramètres statistiques du climat global de la terre ou de ses divers climats régionaux. 

En outre, il a invité les provinces ciblées à savoir : le Haut-Katanga, le Kwilu et le Lualaba, à s’approprier la question liée au changement climatique. « Nous pensons qu’à travers ces échanges, que les parties prenantes s’approprient la question du changement climatique », a-t-il précisé.

Par ailleurs, le chef de bureau provincial, chargé d’éducation et informations à la division provinciale de l’Environnement, représentant le chef de Division, Michel Kizito, en tant que partie prenante, n’a pas manqué d’évoquer les résultats tant attendus sur les enjeux du changement climatique, et de cerner les rôles des uns et des autres dans la lutte contre le changement climatique. 

« Nos attentes, c’est notre participation effective à des actions pour améliorer le cadre juridique. Ce n’est pas les textes qui nous manquent, mais l’applicabilité de ces textes. C’est qui pose problème. Nous comptons beaucoup pour ceux qui prennent part à ces discussions, pour que ressortent l’essentiel qui nous permettent d’aller de l’avant, dans la protection de notre environnement », a-t-il souligné.

Adrien AMBANENGO