Au total, 60 millions de dollars américains ont été arrêtés comme budget pour l’exercice 2022, du Projet D’Équité et de Renforcement du Système Éducatif (PERSE). Montant approuvé ce mercredi 2 février 2022, dans la salle des réunions du Ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (MINEPST), lors de la deuxième réunion du Comité de pilotage. Sous les directives du Ministre de tutelle, Tony Mwaba Kazadi, président du Comité de Pilotage, le représentant du Secrétaire Général au Budget, Alain Lubamba a présidé ladite réunion. À cette occasion, Guy Lombela Wembo, Coordonnateur Adjoint de PERSE, ensemble avec les membres de la coordination du projet, a défendu, devant le Comité constitué des représentants de la Présidence, ceux de la Primature et des Ministère des Finances et du Budget, le Plan de Travail Budgétaire Annuel du Perse (PTBA), lequel a été validé à l’unanimité.

Une opportunité également pour lui, de faire le point sur les activités du dernier exercice.

Bien avant cette validation, le Comité a sous instruction du ministre Mwaba, examiné l’état d’avancement dudit projet, qui tient à améliorer la capacité non seulement de consommation d’appui budgétaire, mais aussi la prévention des risques y afférents, en vue des résultats attendus. Une évaluation mi parcours, sous fond des résultats satisfaisants, s’est félicité le Comité de pilotage.

Le coordonnateur adjoint du PERSE, lors de son exposé (ph tiers)

Devant la presse, Guy Lombela Wembo est revenu sur l’économie dudit projet, en expliquant que PERSE est un projet d’urgence pour l’équité et le renforcement du système éducatif. Le gouvernement et la Banque Mondiale se sont mis d’accord pour monter afin que la Banque Mondiale puisse appuyer directement la mise en œuvre de la gratuité. C’est un qui tient directement à coeur le président de la République« , a-t-il dit.

Et de poursuivre : « l’opinion doit comprendre que le projet s’est fait en deux volets. Il y a 700 millions de dollars en appui budgétaire, c’est-à-dire 100 millions sont affectés aux activités qui sont réalisés par le projet. Ils sont vérifiés par un auditeur indépendant. La Banque Mondiale peut en contrepartie verser un montant en appui budgétaire au niveau du Trésor public. Le gouvernement a la liberté de l’utiliser pour les urgences du pays ».

Le projet concerne tout le monde. « Il s’agit d’un projet de tout le monde. Les enseignants, les élèves et tout le système d’éducation. Et c’est le gouvernement qui est bénéficiaire », a encore déclaré Guy Lombela.

Le coordonnateur adjoint de PERSE a explicité que la réunion de ce jour avait pour objectif d’établir un budget.  » Comme dans tout projet ou dans une entreprise, au début de chaque année il faut établir un budget. Nous avons établi un budget et nous sommes venus devant le Comité de pilotage qui a été institué par un arrêté ministériel du ministre de l’EPST. C’est dans ce cadre que nous sommes venus devant le ministre et tout le comité dans lequel le ministère des Finances et du budget sont représentés par leurs secrétaires généraux, la Présidence de la République, la Primature. Devant tous ces représentants, nous avons défendu le budget et ils nous ont donné l’autorisation de travailler dans les limites de ce budget. Une fois que nous allons travailler, nous pouvons maintenant réaliser nos résultats qui vont déclencher plus tard le paiement en terme d’appui budgétaire », a-t-il. martelé.

Sur un autre volet, il a rappelé les objectifs poursuivis par PERSE. Il s’agit entre autres, de la mise en place de la politique de la gratuité de l’enseignement, réduire au maximum le fardeau financier des parents pour que l’enfant congolais, au niveau primaire puisse accéder à l’école publique.

Du côté du gouvernement, Alain Lubamba Wa Lubamba, du ministère du Budget, représentant le secrétaire général dudit ministère a noté des résultats satisfaisants lors de cette évaluation mi parcours.

Les participants, à la réunion (ph tiers)

« Nous avons évalué le Plan de travail budgétaire à 60 millions de dollars. Ce qui va nous amener à décaisser d’autres montants. Ces ressources vont nous permettre à améliorer les salaires des enseignants et aussi à construire les nouvelles écoles et surtout à mettre en place un système automatisé, non seulement d’alerte pour que la gestion des enseignants, élèves et écoles soit numérisée, mais aussi la qualité de l’enseignement sur l’ensemble du territoire, dans les villes et comme à l’arrière pays soit améliorée », a-t-il soutenu.