Au cours de la 65 eme réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 19 août à la cité de l’OUA, Le Président Félix Tshisekeki s’est dit satisfait des avancées observées dans la mise en œuvre en RDC d’un « Fonds national de réparation des victimes » (FONAREV), face aux crimes liés  aux violences sexuelles

Selon le Président Tshisekedi, ces travaux ont permis d’avoir un « Avant-projet de Loi sur la protection des victimes des violences sexuelles liées aux conflits armés et des autres crimes graves contre la paix et la sécurité de l’humanité » et un  Projet de Décret fixant les Statuts dudit Fonds à mettre en place, indique compte-rendu de ce 65ème conseil des ministres.

Tenant à l’opérationnalisation de ce mécanisme de protection des victimes des violences sexuelles, il a en outre, instruit le gouvernement de mener des consultations nationales préalables auprès des populations.

Celles-ci auront pour objectif, selon lui, non seulement de déterminer le type de justice transitionnelle à mettre en place en RDC, mais aussi de permettre de structurer le budget à allouer à ce futur  Fonds de réparation des victimes.

Cet en octobre 2021 qu’une table ronde inclusive a été organisée pour la mise en place de ce fonds de réparation, en présence du chef de l’Etat et de plusieurs autres membres du gouvernement.

Le Président de la République avait résolu au cours de cette table ronde, d’inscrire cette question comme l’un des priorités de son gouvernement.

Le Président de la République, Félix Tshisekedi va procéder à l’inauguration de l’usine du traitement d’eau de Lemba Imbu, ce mardi dans la commune de Mont-Ngafula où est érigé cette nouvelle infrastructure mise sous tutelle de la Regideso.

Avec une capacité de traitement de 35.000 m3 par jour, cette station de traitement d’eau, dans sa phase finale, a le potentiel de desservir plus de 4 millions d’habitants de la ville de Kinshasa en eau potable.

Cette nouvelle construction, va permettre aux habitants des communes périphériques de la capitale Kinshasa, notamment Kimbanseke, N’sele, Matete, Kinsenso, N’djili, Mont- Ngafula ainsi que la partie sud de l’Université de Kinshasa, de bénéficier de desserte en eau potable.

Ce projet permettra d’améliorer non seulement le niveau de desserte en eau potable, mais aussi et surtout, les conditions de vie et de santé des Kinoises et Kinois.

En janvier de cette année en cours, le chef du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde, avait effectué une descente sur terrain pour s’imprégner de l’évolution des travaux sur le site de construction, après que le Président de la République ait instruit les ministres concernés à ces travaux de tout mettre en œuvre pour la finalisation rapide dudit projet.

Selon le chef de l’exécutif national, ce projet entre dans le cadre de l’amélioration de conditions de vie sociale des congolais, car a-t-il lâché, « la construction de cette usine vient concrétiser la volonté et la détermination du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, qui a exprimé à travers son discours-programme d’investiture le défi de l’amélioration du social des populations congolaises » avait déclaré le Premier Ministre lors de la visite de ce chantier en janvier 2022.

Le pasteur François Mutombo dit Voici l’homme est excommunié de l’Assemblée Chrétienne de Kinshasa ( ACK) dirigée par l’évêque Pascal Mukuna. Dans un communiqué signé par ce dernier, il lui est reproché notamment la création des églises parallèles à l’ACK.

« Malgré les remarques lui faites plusieurs fois par le représentant légal à ces occasions, il a demandé pardon sans se repentir par la suite », a-t-on appris de ce document. Il lui est aussi reproché de n’avoir pas manifesté la gratitude envers son père spirituel de son retour au pays après ses soins de santé à l’étranger.

« Je déclare que la communauté ACK ne lui réclamera rien du patrimoine de l’église qu’il a dirigée par toutes les années. Que Dieu seul juge», a précisé Pascal Mukuna, représentant légal de l’ACK.

Au regard de ce qui est fait sur terrain, l’avancement des travaux du projet Kinshasa zéro trou, est évalué à 96%, selon le ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro Muvunyi.

L’état des lieux de ce projet, qui consiste à mettre fin notamment aux embouteillages dans la capitale Kinshasa, a été présenté au chef de l’Etat Félix Tshisekedi, par le ministre de tutelle des infrastructures et travaux publics lors du dernier conseil des ministres tenu le vendredi dernier.

« En ce qui concerne l’opération Kinshasa zéro trou, le premier lot de décaissement de fonds a atteint le 100%. L’état physique d’exécution au 13 août 2022 a, quant à lui, atteint, 96% », rapporte le compte-rendu du porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.

Par ailleurs, le ministre des ITP a signifié au Conseil des ministres que les travaux de construction des routes, des caniveaux et des revêtements des chaussées progressent dans la capitale congolaise.

Ces travaux concernent la réhabilitation de 85,99 Kilomètres pour un coût global de 32 millions USD.

Renforcer l’arsenal militaire des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), afin d’éradiquer l’insécurité qui prévaut dans sa partie Est, tel est l’objectif du gouvernement congolais qui a décidé de tout mettre en œuvre en vue d’une paix.

Cette réaffirmation de consentir les efforts de la paix dans cette région, résulte des discussions entre les membres du gouvernement lors de la récente réunion du conseil des ministres présidée vendredi dernier par le Président de la République.

« La détermination du Gouvernement reste ferme pour mobiliser davantage des moyens au profit de nos forces de sécurité dans l’objectif bien compris de ramener la paix dans cette partie de la République Démocratique du Congo », a rapporté le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.

Malgré les difficultés à la logistique des FARDC et tout autre moyen de défense, la Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a rassuré que les opérations menées par l’armée congolaise se poursuivent pour mettre fin à l’activisme des groupes armés qui sèment l’insécurité dans la partie Est du pays.

Dans le cadre de la recherche des solutions, il a salué la mutualisation des forces avec l’armée Burundaise qui vient en appuis aux FARDC pour atteindre l’objectif d’éradiquer les groupes rebelles dans le territoire de la République démocratique du Congo.

Obtenir la réparation des tueries, viols et violences en RDC, c’est désormais l’une des priorités de l’épouse du chef de l’Etat Denise Nyakeru Tshisekedi. Après avoir manifesté sa détermination de créer un fonds national de réparation en faveur des victimes des violences sexuelles et autres crimes commis en RDC, la première dame a mis à nouveau cette question sur la table dans sa visite au bureau du président de l’Assemblée nationale.

la première dame Denise Nyakeru a mis à profit l’opportunité lui offerte par cette rencontre pour faire son plaidoyer sur “l’état des lieux des travaux de la Commission qui prépare la proposition de loi sur les réparations des tueries, viol et violences en RDC”, indique Christophe Mboso le speaker de l’Assemblee nationale sur Twitter.

 » l’objectif de la réunion était de faire le point avec le président de l’Assemblée nationale autour des avancées des travaux de la commission ad hoc et aussi sensibiliser au projet de loi mettant en place les principes fondamentaux de la réparation que la République est en train de mettre en place” explique M. Jean-Albert Kasongo, rapporteur de cette commission ad hoc.

et d’ajouter que “Cette loi est en train d’être finalisée par les experts, il était important que la Première Dame puisse rencontrer l’honorable président pour l’informer de la demande »déclare ce membre de la délégation de la première dame.

Le conflit inter ethnique se porte bien dans le territoire de Kwamouth, en province du Maï-Ndombe. Ce vendredi 19 août, le chef du village Masiakwa et son épouse ont été égorgés, a affirmé dans les médias, le député Guy Musomo.

L’on fait également état de la mort des militaires envoyés par le gouvernement provincial pour rétablir l’ordre. La même source signale également les déplacements massifs des populations et les incendies de plusieurs maisons. D’autres militaires sont attendus sur le lieu en renfort.

De son côté, Rita Bola, la gouverneur de cette province promet de se rendre dans la contrée dès demain samedi. “Nous ne pouvons pas rester ici pendant que nos compatriotes sont en train de mourir là-bas”, a-t-elle déclaré.

Quelques jours seulement après sa libération provisoire, François Beya, ancien Conseiller spécial du président Tshisekedi en matière de sécurité, vient d’être évacué à Paris, capitale de la France, pour des soins appropriés.

Le président du Congo Brazzaville aurait affrété un avion avec l’accord du président Tshisekedi pour l’emmener d’urgence à Paris. Le Falcon 900, qui le transportait a décollé à 16 heures passées d’une dizaine de minutes, selon une source locale.

Après près de sept mois passés dans les geôles de la justice, les avocats de l’ancien M. sécurité du président congolais n’ont jamais arrêté d’insister sur la prise en charge médicale de leur client dont l’état se détériorait au fur et à mesure. Ces derniers ont fini par obtenir gain de cause, après le changement des juges instructeurs de ce dossier.

M. Beya est arrêté depuis février. Il est accusé de « complot et offense contre la personne du chef de l’Etat », « violation de consignes » et « incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline ».

Contrairement à ce qui se renconte depuis peu, la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (Monusco) n’a pas quitté la ville de Butembo.

Par contre, elle a procédé au redéploiement temporaire de son personnel à l’extérieur de Butembo, cela après des consultations engagées avec les autorités locales et nationales.

Les éclairages ont été apportés par l’équipe de communication de la mission à Kt.cd. La mission onusienne a affirmé qu’il ne s’agit pas d’un départ mais plutôt du redéploiement. Ce qui voudrait dire que le personnel de la une contrée qui n’est pas encore dévoilée par cette dernière.

De son côté, le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, Constat Ndima, qui séjourne depuis lundi dernier à Butembo, a au cours d’un point de presse, montré à la population que la Monusco est en train de partir, avant de l’appeler au calme.

Le ministre congolais de la pêche et élevage, Adrien Bokele a rassuré la bonne évolution des travaux de construction du port de pêche situé à kinkole, dans la commune de la N’sele.

« Ma grande satisfaction je réalise que les travaux évoluent très bien. Ce que vous constatez ici n’est que le fruit d’un mois de travail, vous vous imaginez lorsque nous serons autour de trois, quatre, cinq, dix mois, ça va être un grand ouvrage », s’est rejoui le ministre de la pêche et élevage.

A l’occasion, il a salué la volonté du chef de l’État Félix Tshisekedi et du Gouvernement Sama Lukonde de matérialiser les promesses faites à la population.

La construction de ce port de pêche moderne fait suite à la promesse du chef de l’État aux habitants de ce coin de la capitale l’année dernière.

En séjour dans la province de la Tshopo, la vice-ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) Aminata Namasia a inauguré jeudi 18 août la Mutuelle de santé des enseignants (MESP).

Cette initiative, souligne-t-elle, veut permettre à l’enseignant de stabiliser son revenu financier à d’autres besoins essentiels de la vie.

« L’enseignant ne sera plus confronté au déboursement d’une partie de son revenu pour des dépenses de soins de santé qu’il s’agisse de lui-même ou des membres de sa famille. Il verra de ce fait son revenu financier de stabiliser et être affecté à d’autres besoins essentiels de la vie», a-t-elle indiqué.

Aussi, la vice-ministre de l’EPST a soutenu que l’extension de la MESP agréée dans toutes les provinces du pays accompagne et matérialise la politique du Gouvernement de la mise en œuvre de la Couverture santé universelle.

En présence du vice-Gouverneur de cette province, le Secrétaire Exécutif et bien d’autres autorités de ce secteur, elle a ajouté que cette mutuelle accompagne également la gratuité de l’enseignement primaire.

Plus de peur que des mals, dans la nuit de mardi 16 à mercredi 17 août, sur la route Nationale N1 près de la bifurcation de kolo-Fuma, dans le territoire de Mbaza-Ngungi dans le Kongo central, un accident de circulation s’est produit causant ainsi plusieurs dégât matériel.

A en croire les sources locales, un gros camion de marque Mercedes-Benz en provenance de la ville portuaire de Matadi, transportant des oranges pour Kinshasa, est entré en collision avec un autre camion de poids lourds qui roulait dans le sens opposé.

Selon la police de circulation(PCR), qu’aucune perte en vies humaines, n’a été signalée sauf de dégâts matériels importants enregistrés, notamment la perte des marchandises.

Selon la même source, cet accident est lié à un mauvais dépassement du véhicule qui provenait de Kinshasa, causé de suites de l’excès de vitesse.

Il s’observe depuis la matinée de ce jeudi 18 août 2022 à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, un soulèvement des conducteurs des motos, communément appelés motards. Pour cause, une mesure interdisant à ces derniers de circuler sur la principale artère EP Lumumba, prise par le conseil provincial de sécurité.

Déjà tôt le matin, des policiers et les éléments des FARDC étaient déjà dans les principales entrées de cette artère de la ville pour contrecarrer tout motard qui refuserait de se conformer à cette mesure. Cela a provoqué un soulèvement populaire des motards, allant jusqu’à barricader d’autres axes routiers pour exprimer leur mécontentement.

Vers la Brasserie en commune de Bagira par exemple, ces derniers ont bloqué la route à tout engin roulant qui voulait effectuer des mouvements sur cet axe.

La même situation a été rapportée vers lycée Wima, ancienne coopera, route industrielle dans la commune de Kadutu. Des pneus ont été brûlés sur la route d’Uvira pour protester contre cette décision.

En commune d’Ibanda par contre, c’est le rond point Major Vangu qui a été très agité. Des motards ont placé des troncs d’arbres sur la route, brûlant également des pneus sur la chaussée. Les véhicules qui effectuent des rondes entre Panzi et le centre-ville ont été obligés de rebrousser chemin ou carrément de s’immobiliser sur la route.

Cette situation a alors dégénéré jusqu’à amener les éléments de l’ordre à faire recours aux armes à feu et aux bombes à gaz lacrymogènes pour disperser les différentes manifestations.

En milieu de la journée, le vice-Gouverneur de la province s’est personnellement rendu sur terrain pour calmer la tension. Pour l’instant la situation redevient relativement calme, mais dans plusieurs coins de la ville on constate des petits attroupements des motards qui attendent la dernière décision du gouvernement provincial.

Pour rappel, en juillet dernier, le conseil provincial de sécurité avait pris la décision d’interdire la circulation des motos sur EP Lumumba, la principale artère de la ville de Bukavu. Cette décision se motivait selon le ministre provincial des Transports par le fait que les conducteurs des motos se comportent très mal sur cette artère occasionnant des accidents de circulation.

Plus de 10 accidents mortels étaient déjà enregistrés en moins de trois mois sur cette route. L’autre raison qui était à la base de cette décision, c’est l’insécurité sur cet axe, qui selon le conseil provincial de sécurité, est soutenu par certains motards qui jouent à la complicité avec les voleurs.

Au lendemain de l’annonce de cette décision, des pourparlers avaient été amorcés entre les autorités provinciales et les associations des motards. Un délai d’un mois fut accordé à ces derniers pour se faire identifier pour qu’ils puissent avoir des gilets d’identification afin d’éviter des infiltrations entre eux. Cette date étant dépassée, la mesure a donc été reprise ce jeudi.