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Assemblée nationale: Tentative du forcing de la loi électorale, le G13 quitte la plénière

La situation était tendue ce jeudi 12 mai à l’Assemblée nationale, chambre Basse du Parlement de la République démocratique du Congo (RDC).

En cause, le Groupe de treize personnalités (G13), initiateur de la loi électorale actuellement sous examen au niveau de cette chambre ont quitté la plénière. Celui-ci dénonce l’attitude de Christophe Mboso, le président de cet organe délibérant, qui a décidé de n’accorder la parole aux membres du G13. « Nous avons souhaité qu’il y ait un débat. Mais apparemment il y en a pas », a déclaré le député Jacques Ndjoli.

Ce dernier dit attendre voir ce que serait l’attitude de l’autre côté. Déjà, dans les travées mêmes de l’hémicycle, l’on dénonce une posture du président et de son premier vice-président de la chambre Basse, qui veulent faire valider des options prises en coulisses, pour vider ou biffer de cette loi les dispositions telles la traçabilité des résultats, la publication de ces derniers bureau par bureau, le cumul de deux candidatures, avec comme objectif « le contrôle tout azimut de la Commission électorale nationale indépendante », indiquent-ils.

D’aucuns soutinrent que cette loi taillée sur mesure, planterait le décor d’une élection gagnée d’avance, avec pour conséquence la contestation.

Giscard Havril

Urgent : Les USA alertent sur une éventuelle attaque terroriste à Goma

L’ambassade des États-Unis en République démocratique du Congo (RDC) alerte ses citoyens sur une éventuelle attaque terroriste dont la ville de Goma pourra être la cible.

Dans un message d’alerte sur le site des USA sans donner plus de détails, l’ambassade indique que ce risque existe sur ferry non spécifié au depart de Goma. Selon l’ambassade des États-Unis, cette attaque terroriste vise particulièrement un bateau au départ de Goma.

Les USA appellent les voyageurs, toute la population et ses citoyens à rester vigilants.

A son tour, l’ambassade de France partage l’inquiétude exprimée aujourd’hui par l’Ambassade des Etats-Unis relative à un risque d’action terroriste visant un bateau en partance de Goma. Sans autre précision à ce stade, elle appelle aussi à une extreme vigilance.

RDC : « Le Gouvernement est décidé à désenclaver les petits aéroports » ( Exploitant aérien)

La modernisation des infrastructures aéroportuaires été au menu des échanges mercredi 11 mai dernier, entre les ministres sectoriels et les représentants des exploitants aériens.

Le commandant Nge wa Kasindi de Malu aviation qui s’est confié à la presse, a fait part de la volonté du gouvernement congolais de désenclaver les petits aéroports.

« Ils nous ont demandé de faire une proposition de dix aéroports à moderniser, à asphalter et à remettre en état pour travailler correctement », a-t-il indiqué à l’issue de l’entretien.

C’est la première fois que le gouvernement approche les exploitants aériens pour avoir leurs avis et les listes des aéroports qu’ils souhaiteraient voir réhabiliter, a fait remarquer l’exploitant aérien.

Relevant les avantages de cette réhabilitation, il a convié que cela diminuera les coûts de maintenance « parce que nous n’aimons pas voir nos avions sur des mauvaises pistes».

Ces discussions avaient mis autour d’une table les ministères des Transports, voies de communication et désenclavement, de l’Amenagement du territoire, celui des Finances, les exploitants aériens, les experts de l’aviation civile et de la Régie des voies aériennes.

Google traduction intègre le Lingala

Les recherches de traduction des mots ou phrases de Lingala dans une autre langue ne seront plus sans réponse. Le géant mondial de la technologie Google a ajouté 24 nouvelles langues à sa plateforme Google Traduction.

Dix des nouvelles langues ajoutées sont parlées en Afrique. Il s’agit notamment de la langue parlée à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC).

Selon cette société basée aux USA, cet ajout entre dans le cadre de leur mission « poursuivie pendant des années, d’aider à briser les barrières linguistiques et à connecter les communautés du monde entier ».

CAF-C2: TP Mazembe s’envole pour Maroc à 3 jours du match retour

En prévision du match retour de la coupe de la confédération africaine (CAF), prévu ce dimanche 15 mai sur le sol marocain contre la Renaissance Sportif Berkane, le TP Mazembe a rendu public la liste de 22 retenus pour cette bataille.

On reconnaît les mêmes joueurs qui ont composé la manche aller, dimanche dernier à Lubumbashi (1-0) qui ont été rappelés pour le déplacement à Berkane.

Les 22 acteurs ont quitté la capitale cuprifère ce jeudi 12 mai à bord d’un vol spécial. Ils atteindront le royaume chérifien par l’aéroport international d’Oujda avant de se diriger vers leur quartier général dans la ville de Saidia.

Ci-dessous les 22 joueurs convoqués par Franck Dumas:

Gardiens

Mounkoro
Suleman
Siadi

Défenseurs

Luzolo
Ochaya
Mondeko
Mwape
Chongo
Issama
Masengo
Ntambwe

Milieux

Zemanga
Kouame
Mwamba
Ngalamulume
Likonza
Ngimbi

Attaquants

Kinzumbi
Bossu
Kitambala
Mayombo
Bakata

Massacres sous état de siège : Denis Mukwege met en cause la stratégie militaire



La stratégie militaire soutenue par le Gouvernement Sama Lukonde est incapable de protéger les civils vivant dans la partie Est du pays notamment au Nord-Kivu et Ituri, a affirmé le Docteur Denis Mukwege. Le prix Nobel l’a signifié dans une déclaration, lors de sa dernière sortie médiatique.

D’après lui, cette stratégie n’arrive pas à prévenir la répétition des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, ce, avant de juger moins important la prorogation de l’état de siège.

« Cette mesure exceptionnelle qui restreint les droits et les libertés fondamentales déjà prorogée à maintes reprises par le Parlement qui n’a pas vocation à durer dans le temps, et à être encore prorogée alors que l’insécurité est grandissante dans les deux provinces concernées et que son Impact sur des civils est négatif », a-t-il indiqué.

Il y a quelques jours, plus de 100 civils ont été tués dans le territoire de Djugu, en province d’Ituri, une situation qui, selon le Gouverneur militaire Johnny Luboya a été consécutive aux disputes entre deux milices, Codeco et Zaïre.

CAN 2023 : À quelques semaines du match contre le Gabon, qu’en est-il des préparatifs des Léopards ?

L’équipe de République démocratique du Congo (RDC) doit rencontrer dans quelques semaines les Panthères du Gabon, un premier match comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations ( CAN), Côte d’Ivoire 2023.

Le 4 juin prochain au stade des Martyrs c’est la date calée pour cette rencontre, a annoncé la Fédération congolaise de football association (FECOFA).

Quelques jours après la confrontation avec le Gabon, les hommes d’Hector Cûper s’envoleront pour le Soudan, où ils seront reçus dans le cadre de la deuxième journée desdites éliminatoires.

L’impréparation de la RDC

Après l’élimination de la RDC à la coupe du monde Qatar 2022, nombreux analystes et consultants sportifs se sont accordés sur le fait que la débâcle des Léopards dans leur campagne pour le mondial Qatar 2022 avait pour cause l’impréparation, voila qui semble se répéter.


À ce jour, nul n’a connaissance du rassemblement des joueurs, pour d’éventuelles séances d’entraînement. D’où la question de savoir si aucune leçon n’a été tirée de cette élimination ?

L’on se souviendra qu’il y a quelques jours, l’entraîneur congolais, Hector Cûper avait promis de donner la joie aux congolais, notamment en qualifiant l’équipe à la CAN 2023, mais aussi en opérant quelques changements au sein de l’équipe nationale.

Saura-t-il redonner la joie aux congolais après leur dernière à la CAN qui remonte de 2018 ? Il faudra noter qu’après l’élimination de la RDC en coupe du monde, nombreuses voix se sont levées pour exiger le départ du technicien argentin de la tête du staff technique du onze congolai

Wait and see!

Sammy Jammal libre, Que reste-t-il du procès 100 jours ?


Le patron de la société Samibo, Sammy Jammal condamné aux côtés de Vital Kamerhe par le tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, est libre. Il a bénéficié de la liberté provisoire mercredi 11 mai dernier, qui lui a été accordée par la Cour de cassation. Ils étaient poursuivis notamment pour détournement des fonds alloués au programme 100 premiers jours du Président Tshisekedi.

Sammi Jammal rejoint ainsi la liste de tous les condamnés dans ce dossier qui jouissent de la liberté provisoire. Bien avant la libération de cet homme d’affaires d’origine libanaise, Daniel Shamgalume, neveu à Vital Kamerhe ancien directeur de cabinet, a bénéficié de la courtoisie de la justice.

Procès 100 jours

Fin mai 2020, la ville de Kinshasa semblait être arrêtée. Tous, devant les écrans. C’est le début du procès dit de 100 jours. Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’état, est le principal accusé, il est présenté comme chef de file de la mafia contre le volet habitat du programme d’urgence lancé à l’occasion de 100 premiers jours du président Félix Tshisekedi président issu d’une « alternance pacifique ».

Le 20 juin Vital Kamerhe et ses coaccusés dont Samih Jammal sont condamné, Jammal a été condamné en même temps pour notamment détournement des deniers publics dans le dossier de passation des marchés publics au premier degré. Ces peines seront réduites au second degré. Mais tous les condamnés même ceux du dossier de saut-mouton n’ont passé que deux ans en prison. Pour Kamerhe, la Cour de Cassation à tout cassé et accorde une liberté provisoire. Que reste-t-il du procès 100 jours ?

Les maisons pré-fabriquées à l’abandon

Les choses ont repris à l’étape du second degré en attendant, les condamnés ont tous retrouvé une liberté conditionnelle. Mais les travaux au camp Tshatshi restent au poing mort, les habitations déjà montées destinées aux militaires restent dans un abandon, à la merci des intempéries.

D’après certains analystes, le chef de l’Etat cherche à laver son allié face aux enjeux électoraux qui se pointent à l’horizon 2023.

L’affaire reste à suivre!

Sud-Kivu : La ministre provinciale de l’EPST échappe à une motion de défiance



La ministre provinciale de l’Enseignement primaire, secondaire et Technique ( EPST) du Sud-Kivu a bel et bien échappé à la motion de défiance lui adressée par les députés provinciaux.

Sur 46 députés qui ont participé au vote de la motion, 17 ont voté pour le départ de Geneviève Mizumbi, contre 29 qui ont voté pour son maintien.

Celle-ci a été reprochée notamment de créer la cacophonie dans la gestion de son ministère et la hausse des frais de participation à l’Exetat édition 2022.

Procès Chebeya : Réaction de Paul Mwilambwe après son acquittement



« Le plus important est fait, j’ai eu mon acquittement. La comparution ou non de Joseph Kabila dépendra de l’appréciation de la Justice. Le reste ça m’intéresse pas », déclare Paul Mwilambwe dans la foulé après son acquittement.

La haute Cour militaire a rendu ce mercredi son verdict sur le procès en appel du double assassinat de Floribert Chebeya et a Fidel Bazana deux activistes de droits de l’homme tués sur ordre de la hiérarchie de la police le 01 juin 2010.

Christian Kenga Kenga qui a refusé de comparaître devant la plus haute juridiction militaire est condamnée à la peine de mort. Il est reconnu comme chef d’exécution de ce double meurtre.

Jacques Mugabo est condamné à douze ans de servitude pénale avec admission des circonstances atténuantes. il est parmi les exécutants de ce double meurtre.

Ce procès a duré au moins huit mois. Le verdict a été repoussé à plusieurs reprises. Mais la Cour s’est enfin prononcée.

Destitution de Dieudonné Kaluba : Il s’agit “d’une action décisive pour nettoyer la Cour constitutionnelle”, soutient Noël Tshiani



Plusieurs réactions après l’éviction du juge Dieudonné Kaluba, à la tête de la Cour constitutionnelle, la dernière en date, est celle de Noël Tshiani.

Via Twitter, cet acteur politique et candidat malheureux à la présidentielle 2018 a salué ce qu’il qualifie d’une action décisive du président Félix Tshisekedi pour nettoyer la Cour constitutionnelle « des germes de corruption».

Depuis son éjection, dans l’entourage du chef de l’État, l’on indique que Dieudonné Kaluba a été corrompu, quant à sa décision sur l’affaire Bukangalonzo de Matata Ponyo.

Noël Tshiani, lui, a exprimé son souhait de voir  » ces actions correctives » s’étendre dans toutes les juridictions pour mettre fin à la corruption.

« Mon souhait est que ces actions correctives s’étendent à tous les niveaux de toutes les juridictions de justice pour extirper la corruption du système. Bravo ! Well done! », s’est-il réjouit.

Matata et Fayulu pour un bloc dans l’opposition ?

Après avoir exprimé son intention de se représenter à la présidentielle de 2023, l’ex Premier ministre Augustin Matata Ponyo tend sa main à Martin Fayulu président de l’Ecide, l’un des grands partis de l’opposition.

Rien n’a filtré dans leur tête-à-tête de deux heures ce mercredi 11 mai. Selon les sources, les deux personnalités ont évoqué les questions d’actualité relatives au bloc de l’opposition.

Sourire aux lèvres, les deux hommes politiques se serrent la main. Mais leur intention n’est pas clairement définie. Il est sans nul doute que Matata et Fayulu pourront coaliser leurs forces pour briguer la magistrature suprême à l’élection de 2023. Mais qui pour porter la coalition ?

Peu avant, les sources concordantes ont annoncé à demi-mots, la séparation entre Martin Fayulu et son bras droit de la coalition Lamuka Adolphe Muzito pour des raisons présumées du lucre. Les deux hommes ont décidé de se séparer dans le silence.

Cette rencontre intervient quelques jours après la double cérémonie marquant la clôture du congrès et de la sortie officielle du parti cher à Matata Ponyo LGD.

Éviction de Dieudonné Kaluba : Delly Sessanga parle d’un gâchis qui défigure une œuvre commune pour un Etat de droit


Mardi 10 mai, deux juges de la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) ont doublement perdu poste et leur qualité de juge de la haute juridiction. Il s’agit de Dieudonné Kaluba, son président et du juge Funga. Ce, à l’issue du tirage au sort, selon la loi organique en vigueur, indique-t-on.

Aux yeux du Député national Delly Sessanga, il s’agit d’un gâchis qui défigure une œuvre commune pour un Etat de droit. Il dénonce la violation l’immixtion du président Tshisekedi dans cette procédure. Une violation même du principe de séparation de pouvoir, juridiquement soutenue par la loi fondamentale du pays. Une dictature dans son principe, qui mérite réprobation qui doit-être combattue par les vrais démocrates, soutient-il, tout en citant J. Rostand.

« Les changements orchestrés ce jour à la Cour constitutionnelle me rappellent cette réflexion de J. Rostand: il est affreux de voir revenir avec des couleurs d’avenir tout ce que l’on détestait dans le passé. Quel gâchis de voir ainsi défigurée notre œuvre commune pour un Etat de droit », a-t-il écrit mardi dernier via son compte Twitter.

Et de marteler : « lorsqu’un pouvoir n’a plus de limite que le miroir de ses propres lubies; qu’en fait d’exercice de l’autorité, il n’aspire à rencontrer d’obstacle que le fond de l’imagination de sa propre volonté: voilà une dictature dans son principe. Un tel régime mérite une totale réprobation et doit-être, par conséquent, combattu dans son principe par tous les démocrates », a-t-il insisté.

Ancien président de la Commission politico-administrative et juridique (PAJ), à l’Assemblée nationale, l’élu de Luiza est l’un de ceux qui ont milité et posé des bases de la loi organique dont les dispositions président ce jour, le tirage au sort à la Cour constitutionnelle. Sessanga s’est dit indigné après avoir appris du communiqué du greffier de la haute juridiction, que c’est sur instruction du président Tshisekedi que ce tirage au sort a été organisé.

Ne s’opposant pas à la procédure en soit, Sessanga indexe plutôt la violation de l’indépendance de la Cour. Il dénonce le galvaudage des dispositions en vigueur, par celui qui doit veiller au bon fonctionnement des institutions tant nationales que locales.

Giscard Havril

Affaire Bukangalonzo : « Je n’ai jamais corrompu le professeur Kaluba pour orienter la décision » ( Matata Ponyo)

L’ancien Premier ministre Matata Ponyo a donné sa voix quelques temps après les déclarations sur ce qui serait à la base du remplacement du juge Dieudonné Kaluba, à la tête de la Cour constitutionnelle.

Bon nombre, sont ceux qui soutiennent que le prédécesseur de Dieudonné Badibanga serait remplacé pour avoir été corrompu par Matata Ponyo dans l’affaire Bukangalonzo.

En réaction, le sénateur et candidat à la présidentielle 2023 a rassuré qu’il n’a jamais corrompu celui-ci pour orienter la décision de la Cour sur le dossier Bukangalonzo.

« Les juges ont dit le bon droit et ont clos définitivement toutes les poursuites à mon endroit. Honneur à ce professeur d’université qui a refusé de dire le droit politique », a-t-il écrit via son compte Twitter.

Il convient de rappeler que, le juge Dieudonné Kaluba s’était vu être remplacé mardi dernier par le juge Dieudonné Badibanga après tirage au sort.

Cour constitutionnelle : L’ACAJ relève que le tirage au sort est intervenu avec un grand retard



Le tirage au sort du mardi dernier à la Cour constitutionnelle, avec pour conséquence, la perte du mandat du président de cette juridiction, est intervenu avec grand retard, a relevé l’Association congolaise pour l’accès à la justice ( ACAJ).

Cette dernière recommande au président de la République, aux présidents de deux cambres du Parlement et celui du Conseil supérieur de la magistrature de veiller à ce que la procédure de renouvellement et remboursement des juges de la Cour constitutionnelle se fasse régulièrement.

Aussi, dans le respect de la Constitution et la loi organique, en vue de de prévenir toute contestation éventuelle de la légalité, légitimité et autorité de ses décisions.

Je recommande aux acteurs politiques, sociaux et professionnels de droit, l’ACAJ les invite à s’abstenir de toute attitude susceptible de compromettre la construction d’un Etat de droit « pivot essentiel de notre devenir commun».

Elle les invite également à abandonner « cette posture manichéenne qui voudrait que l’on s’embrasse de la loi lorsqu’elle est en adéquation avec notre perception de ce qu’elle doit être et qu’on s’en affranchisse lorsqu’elle contrecarre nos intérêts grégaires».

Par ailleurs, cette Ong a salué la procédure de titrage au sort qui, selon elle, s’est déroulée dans la transparence et en harmonie avec la loi.

Justice : Devant la Cour d’appel ce mercredi, Kamerhe sera-t-il acquitté ?

C’est ce mercredi 11 mai, à la Cour d’appel de Kinshasa, que reprend le procès de Vital Kamerhe, dans son volet “détournement des fonds destinés aux travaux du programme d’urgence du président Tshisekedi”.

Ce, après la décision, au mois d’avril dernier, de la Cour de cassation qui a tout annulé, après avoir estimé qu’au premier tout comme au second degré, le droit, dans le cadre de ce procès n’avait pas été bien dit.

En avril dernier, rappelle-t-on, la Cour de cassation avait cassé et annulé l’arrêt de la Cour d’appel, condamnant à 13 ans de prison le président national de l’Union pour la nation congolaise (UNC). Une décision qui a également cassé la décision du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe qui, au premier degré, avait condamné à 20 ans des travaux forcés, l’ancien directeur de cabinet du président Tshisekedi.

À l’audience de ce jour, la Cour d’appel devra s’occuper non pas du fond mais plutôt de la forme par laquelle le procès a été conduit du début à ce jour, indique une source au sein de l’UNC.

Du côté du Conseil de Vital Kamerhe, l’on attend l’acquittement pure et simple de son client. Les avocats de Kamerhe avaient plusieurs fois dénoncé les irrégularités qui ont émaillé le déroulement de ce procès.

Giscard Havril

Goma: Un présumé voleur lynché par la population à Kimuti

Tôt dans la mâtinée de ce mercredi 11 mai 2022, un présumé voleur a été brûlé vif par la population en colère à un endroit communément appelé Kimuti au Quartier Majengo dans la commune de Karisimbi en ville de Goma.

Selon les premières informations recoupées, il était dans un groupe de voleurs qui ont opéré toute la nuit dans cette entité, il est tombé entre les mains de jeunes patrouilleurs de cette entité, sous colère, ils l’ont brûlé.

La jeunesse de la place accuse les militaires d’être à la base de l’insécurité dans leur entité suite à l’annonce d’une probable fin de l’État de siège au Nord-Kivu et Ituri.

Goma: Dimanche 15 mai, seule la première messe sera célébrée dans les paroisses catholiques

C’est le contenu du communiqué de l’évêque du diocèse de Goma rendu public ce mardi 10 mai, dont la copie a été consultée par votre média.

Monseigneur Willy Ngumbi Ngengele justifie cette prise de position, par une messe de clôture de l’Assemblée générale ordinaire des messeigneurs de la province ecclésiastique de Bukavu, qui sera dite au site de célébration de la messe papale, à partir de 10 heures précises.

Par ailleurs, il invite tous les curés, les prêtres, les consacrés, les fidèles chrétiens catholiques et tous les hommes de bonne volonté de participer à cette célébration eucharistique.

Cour constitutionnelle : Dieudonné Badibanga succède à Dieudonné Kaluba



C’est lui qui va désormais diriger la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo ( RDC).

Il s’agit du juge Dieudonné Kamuleta Badibanga. Il a pris le bâton de commandement après tirage au sort.

Kaluba est parmi les deux juges remplacés ce jour à cette haute juridiction, a-t-on appris des sources proches du dossier.

Kinshasa: Lancement de la 36ème édition de la JOUCOTEJ

La 36ème édition des Journées congolaises du théâtre pour et par l’enfance et la jeunesse (JOUCOTEJ) a été lancée ce mardi 10 mai, au Centre culturel congolais le Zoo, à Kinshasa.

Organisée cette année par la Compagnie théâtre des Intrigants.,  le directeur artistique de cette structure, Valentin Mitendo, souligne le caractère international de ce festival.

« Nous avons 41 spectacles et 41 participants entendus comme troupes pour les professionnels. Nous avons 11 spectacles qui sont alignés, dont 5 de la ville de Kinshasa. Il y a une troupe qui viendra de Mbanza-Ngungu, une autre de l’ISP Kenge. Donc nous avons des participants qui sont des professionnels. Nous attendons incessamment un ballet qui devrait venir de Luanda (Angola) ».

Le festival JOUCOTEJ n’est pas un festival de théâtre scolaire, mais c’est plutôt un festival ou les jeunes et les professionnels se rencontrent, les premiers jouant pour les autres et les autres leur accordant leur expérience ».

Kinshasa: «Ima», avant première ce vendredi 18 mai

Prévu en avant première à Kinshasa en salle ce vendredi 13 mai, l’artiste Dadju Franco-Congolais de renommée, nous dévoile son tout premier film dans le monde du cinéma .

Tournée entièrement dans la ville de Kinshasa ville natale des parents de l’artiste et sous la production exécutif d’une maison de production congolais ”Tosala films”.

le film « Ima », raconte l’histoire de la rencontre inattendu de l’artiste et la belle Ima, à Kinshasa, lors de son concert.
Cette rencontre va ensuite générer un coup de foudre et un amour hors paire.

Au regard de la notoriété internationale de l’artiste musicien, ”il n’était pas facile de tourner dans les rues de Kinshasa”, a-t-il expliqué.

Notons que, l’artiste Dadju a reçu un passeport diplomatique comme étant l’ambassadeur de la culture, passeport lui remis par le Président de la République Felix Tshisekedi.

État de siège: Le député Promesse Matofali tient à la distribution des armes à la population civile

Au lendemain de l’an 1
l’instauration de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, le député provincial Promesse Matofali tient toujours à la distribution des armes à la population civile. Lors d’une interview accordée à la presse ce mardi 10 mai, l’élu de Butembo a fait savoir que sa proposition est l’une des voies d’éradication de l’insécurité qui a élu domicile dans les provinces précitées.

Pour lui, quoique spéciale, l’administration militaire a montré ses limites et mérite d’être levée.

«Vous savez, depuis que l’état de siège a été instauré, nous n’avions pas cessé de dire que nous manquons une armée organisée. C’est pourquoi nous avions montré que les problèmes se trouvent aussi au niveau de l’armée qui est incapable de faire face à la situation actuelle dans la région de Beni. Nous pensons que dans la table ronde que va organiser le chef de l’Etat, et moi je retiens toujours ma proposition qu’il n’y a pas une autre solution que de distribuer des armes à la population des zones attaquées pour leur sécurité » a-t-il dit.

S’inspirant de l’Ukraine qui a su contenir l’invasion russe, le cadre de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi justifie sa proposition, par la Constitution congolaise et la loi cadre qui, selon lui donnent cette prérogative au Président de la République, de doter des armes une catégorie des personnes pour telle ou telle autre raison.

Rappelons à ce propos qu’en marge de l’an un de l’état de siège, le porte-parole du Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Sylvain Ekenge avait fait savoir que les résultats sur terrain sont satisfaisants, au regard des opérations conjointes menées dans la région de Beni entre les FARDC et l’UDPF de l’Ouganda.

Urgent : Cour constitutionnelle, Dieudonné Kaluba défenestré



Le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kaluba vient d’être défenestré ce mardi 10 mai, affirment des sources proches du dossier.

C’est à l’issue du tirage au sort, une tradition selon la loi, qui tient à procéder au remplacement de trois juges de cette institution, la plus Haute instance judiciaire du pays.

Nous y reviendrons avec plus des détails.

Carnage de Djugu : Le dernier bilan officiel fait état de plus 100 morts (société civile )

Il y a plus ou moins 100 victimes et plus de 200 personnes blessées, dimanche 8 mai, lors de ce carnage qui a eu lieu à Djugu, en Ituri. D’après Dany Masiko, membre de la société civile, plusieurs corps ont été découverts dans la journée de lundi, ce qui a revu à la hausse le bilan de 50 morts, établit au lendemain de l’incursion.

Selon la même source, tous les corps découverts jusque-là, ont été enterrés la soirée de lundi 9 mai, dans la périphérie de Djugu.

« Il y’a plus de 100 corps qui ont été découverts depuis dimanche. C’était une incursion très sanglante qui a fauché la vie de plusieurs personnes au-delà de ce qui se dit sur la toile », a affirmé Dany Masiko.

Le même lundi, toujours dans la province de l’Ituri, la société civile a rapporté une nouvelle attaque avec un bilan de 15 morts qui s’est ajouté à celui dénombré le dimanche dernier.

Entre temps, l’armée congolaise n’a toujours pas donné un chiffre relatif à la première incursion qui, selon la société civile de la périphérie, a fait plus de 100 morts et plusieurs blessés.

Les dernières informations de l’armée congolaise, révèlent que la cause de l’hécatombe du dimanche dernier, c’est l’affrontement entre deux groupes armés, à savoir Codeco et Zaïre qui, depuis belle lurette se discutent le carré minier dans le secteur de Banyali-Kilo pour le contrôle des ressources en s’attaquant aux paisibles citoyens.

Tueries à Djugu : En colère, Martin Fayulu exige la levée de l’état de siège qu’il juge  » inutile »



Plusieurs réactions sont enregistrées après les dernières tueries de Djugu, en province d’Ituri, ayant coûté la vie à plus de 45 civils.

Martin Fayulu, l’un des leaders de Lamuka, est de ceux qui soutiennent que l’état de siège n’a apporté des résultats escomptés.

Via son compte Twitter, celui-ci a indiqué que, ces massacres prouvent à suffisance l’urgence de lever l’état de siège qui, selon lui, fait plus de dégâts que sous l’administration civile.

« Les dernières tueries de Mabilindey à Djugu (Ituri) où 49 civils ont été massacrés prouvent à suffisance l’urgence de lever cet état de siège inutile, qui fait plus de dégâts que sous administration civile. Insupportable. Mes condoléances aux familles endeuillées », a-t-il écrit.

Peu après cette attaque attribuée à la milice Codeco, le Gouverneur militaire de l’Ituri a délié sa langue pour expliquer les causes de ces morts.

D’après lui, les civils qui avaient perdu la vie se trouvaient entre la Milice Codeco et Zaïre qui se disputent le contrôle de la carrière de Mines située à 7 km de Pluto.