Après l’attaque de la milice « Coopérative pour le développement du Congo » CODECO, au site minier à Djungu dans la province de l’Ituri et ayant causé la mort de plus de 50 civils, le secrétaire général de l’ONU a appelé le gouvernement congolais à traduire en justice les responsables de cette barbarie sanglante.
Le chef administratif de l’ONU a d’emblée exprimé ses condoléances aux victimes de ce carnage, avant d’appeler le gouvernement congolais à diligenter une enquête sur les incidents et traquer par la suite les auteurs et complices de cette incursion.
« Le Secrétaire général appelle les autorités congolaises à enquêter sur ces incidents et à traduire les responsables en justice », a rapporté le porte-parole d’Antonio Guterres.
Au-delà de l’aspect juridique qu’est censé mener le gouvernement congolais, il a aussi exhorté ce dernier à une collaboration fluide avec la Monusco surtout dans les zones à risque, en vue de mener des opérations nécessaires pour l’éradication de l’insécurité dans le Nord-Kivu et Ituri, deux provinces menacées de guerre depuis deux décennies.
«Le Secrétaire général exhorte également les autorités à assurer à la MONUSCO un accès immédiat, libre et sans entrave aux zones d’attaques afin de faciliter les efforts de protection des civils », a-t-on appris.
En parallèle, Antonio Guterres a recommandé aux groupes armés visibles dans cette partie du pays de s’imprégner du programme du gouvernement congolais, dans le cadre du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation.
Une manière selon lui, de stabiliser les deux provinces et promouvoir l’intégration dans la promotion de la paix et la quiétude au Nord-Kivu et Ituri.