Lors d’une fusillade dimanche 17 avril, au centre Bambu-mine, environ 40 kilomètres au nord de Bunia, dans le territoire de Djugu, le feu ouvert par l’élément en état d’ivresse a fait huit morts, parmi lesquels trois militaires et cinq civils.

L’élément des Forces armées de la République democratique du Congo(FARDC) a également ôté la vie à son chef direct, le lieutenant-colonel Janvier, de l’unité Léopard, basée à Bambu et son garde du corps, avant d’être abattu à son tour par ses compagnons d’armes, ont indiqué des sources concordantes.

Le porte-parole de l’armée en Ituri condamne cet incident qui, selon lui, ne peut pas entamer la discipline militaire au sein des unités engagées au front.

Le lieutenant Jules Ngongo indique que l’ordre a été donné au service de l’éducation civique et patriotique de se déployer sur le terrain pour redynamiser la discipline dans les rangs des unités qui sont au front.

Il s’agit d’une fille de et d’un garçon de 10 et 8 ans. Ils ont péri de l’incendie qui s’est déclaré la matinée de ce dimanche 17 avril, au quartier Lac-vert, sur avenue Kimbaguiste.

Selon le chef de ce quartier qui s’est exprimé à votre média, les deux victimes ont été surpris par un feu dévorant, issu de la combustion interne, lors de l’embrasement d’un foyer de feux d’un bidon d’essence dans leur maison.

Dedesi Mitima affirme que, leur pauvre mère, vendeuse du carburant et veuve de son état, en est sortie gravement blessée, alors qu’elle tentait de sauver la vie de ses enfants.
Celle-ci a été sauvée de justesse grâce à l’intervention des jeunes du quartier qui ont tenté de maîtriser le feu avant qu’il n’embrase d’autres habitations voisines.

Le chef du quartier appelle les autres personnes qui vendent du carburant, de rester vigilantes et de prendre conscience du danger que cela peut entraîner une fois dans une maison d’habitation.

Le gouvernement a adopté vendredi 15 avril 2022, le projet des normes et standards du numérique applicable au secteur public en République démocratique du Congo (RDC).

D’après le ministre du numérique, le cadre normatif est un ensemble de règles, directives, référentiels qui constitueront le catalyseur d’un fonctionnement harmonieux de l’écosystème numérique de notre pays.

Celles-ci, ajoute-t-il, devraient être respectées par les membres du Gouvernement dans la mise en place des services et activités numériques au sein de leurs administrations respectives.

Ces normes détaillées dans cinq livres portent respectivement sur les bonnes pratiques numériques gouvernementales ; les directives numériques de l’Etat ; le socle des logiciels de l’Etat ; le cadre commun d’architecture de référentiels de données ; mais également le référentiel général d’interopérabilité.

Désiré Eberande Kolongele a précisé que, la mise en œuvre consensuelle et programmée de ces normes et standards numériques, ainsi que leur fixation légale se fera par voie d’Arrêté ministériel.

Dans un contexte de pénurie de farine de blé, le gouvernement de la République démocratique du Congo a adopté vendredi 15 avril lors du conseil des ministres, le projet de l’introduction du manioc dans les produits de boulangerie (pain) et pâtisserie ( biscuit, gâteau, cakes, galette…).

Selon le ministre de l’industrie les travaux effectués entre 2020 et 2021 par des commissions techniques mixtes mises en place ont permis de réunir et d’encadrer des expériences
réussies d’introduction de la farine du manioc dans la panification et la
pâtisserie avec notamment l’assistance technique de l’Institut International pour l’Agriculture Tropicale (IITA).

Cette farine prendra 5% au minimum pour la boulangerie(tous les pains)et 10% au minimum pour la pâtisserie (biscuit, beignet, gâteau, cake..)

Cette mesure va profiter aux producteurs locaux de manioc. Le gouvernement va même, selon le conseil des ministres, octroyer des exonérations aux acteurs du secteur privé local œuvrant dans les chaînes de valeurs de la filière manioc autour de la plateforme
PUIDC.

L’épineuse question sur la xénophobie et cohabitation difficile entre kasaïens et katangais était au menu d’un entretien, vendredi dernier, entre le chef de l’Etat Félix Tshisekedi et les députés nationaux de l’ex Katanga.

Conduits par le Premier ministre Sama Lunkonde, ces fructueux échanges ont eu lieu pendant plus de deux heures, a rapporté le service de communication de la présidence.

Ce faisant, le président de la République a exhorté les élus nationaux à une gestion responsable et citoyenne de cette situation.

La même source précise que Tshisekedi est annoncé à Lubumbashi, en province du Haut-Katanga, où il va presider une table ronde qui réunira les notables et forces vives des provinces concernées.

Cette table ronde, va s’inscrire dans l’objectif de trouver la solution à cette crise entre les peuples de ces deux provinces, a-t-on appris.

Vendredi 15 avril dernier, la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe à siégé en audience foraine, au Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa (CPRK), ex prison de Makala, dans l’affaire Ferdinand Kambere et Ardent Kabambi.

Côté Kambere, Secrétaire permanent adjoint du parti de Joseph Kabila, son conseil a soulevé, au cours de cette audience, une exception d’inconstitutionnalité. Un moyen pour lequel le ministère public a exigé qu’il soit rejeté.

La Cour elle, a pris l’affaire en délibéré.
Cette dernière a promis de rendre son arrêt et de dire le droit dans le délai de la loi.

Côté Ardent Kabambi, qui s’est constitué en partie civile, l’on soutient que l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par la partie Kambere est une manœuvre dilatoire qui doit-être rejetée. Ce que les avocats de Kabambi ont demandé illico presto.

Rappelons qu’au premier degré, le SPA du Pprd (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) a été condamné à 6 mois de prison pour coups et blessures. Une décision qui n’a pas enchanté le ministère public qui a interjeté appel.

Giscard Havril