« Vous méritiez cette participation à la Coupe du Monde. Malheureusement nous n’avons pas réussi à vous l’offrir », regrette Cédric Bakambu, avant-centre de la sélection nationale congolaise de football, dans son message d’adieu.
La RDC ne participera pas à la coupe du monde Qatar 2022. Ce sera encore une partie remise après 47 ans d’absence. Les congolais vont devoir attendre jusqu’à un siècle pour retenter sa chance.
Visibilité de la coupe du monde
En plus d’une défaite sportive, la RDC perd gros. C’était une occasion pour le nouveau régime au pouvoir de redorer l’image ternie de la RDC à la face du monde. Les autorités comptaient sur la grande visibilité de leur drapeau dans la compétition sportive la plus reconnue et répandue au monde.
Dans le monde entier, particulièrement en Afrique, plusieurs pays tentent de promouvoir leur image à la face du monde pour attirer plusieurs touristes et investisseurs. C’est le cas du Rwanda. Ce pays investit une fortune pour inscrire leur nom dans les maillots des grandes équipes européennes (Arsenal en Angleterre, Paris saint Germain en France) pour faire valoir leur image.
Pays où il fait beau vivre !
L’enjeu d’image, la RDC l’a aussi perdu. Pour les autorités congolaises, le retour des Léopards aurait servi de vendre à la face du monde, l’image d’un pays en voie de résurrection politique, économique et sécuritaire.
A travers cette fête de football, la RDC pouvait se faire valoir comme une nation où il fait beau vivre. Montrer un Congo où tout va bien, comme l’avait fait le maréchal Mobutu, dictateur du Zaïre à l’époque, en arrachant l’unique qualification de l’histoire de Léopards et en invitant le combat du siècle entre Ali et Foreman à Kinshasa.
Mais la RDC a, une fois de plus, manqué de justesse, l’occasion de dissuader plusieurs qui la considèrent comme un pays en proie à la famine, pays en guerre à cause des exactions causées par mouvements rebelles répandus dans sa partie Est.
Il faut reconnaitre que 47 années n’ont pas été suffisantes il faut attendre 2026 pour retenter la chance!
L’association des Traducteurs et Interprètes Professionnels du Congo (ATIPCO) a organisé son assemblée générale le samedi 2 avril 2022 pour célébrer le 16ième anniversaire de l’existence de l’association. L’occasion pour l’organisation d’adopter le plan d’action pour l’année en cours.
L’ATIPCO a pour objectif de réunir tous ceux qui exercent le métier d’interprète et de traducteur en RDC et vise d’être l’interlocuteur qualifié avec lequel les institutions devront échanger.
Pour l’un de plus vieux interprètes du pays avec plus de quarante d’expérience, le plus important est d’avoir la maîtrise des langues que l’on veut traduire et d’accepter d’apprendre des aînés même si on n’est pas passé par une école d’interprète.
« La traduction est un art et l’interpretariat est doublement un art qui doit être mise en valeur. Le plus important c’est d’avoir la maîtrise des langues concernées » a déclaré Médard Kitakani.
L’ATIPCO a mise en place 4 commissions dont celle de l’éthique et déontologie afin de relever et maintenir le niveau des interprètes et traducteurs exercant en RDC.
« Le déroulement des compétitions sportives nationales fait état d’une irrégularité qui dénote d’une négligence et d’une absence de management aussi bien au niveau du Ministère des Sports qu’à celui des différentes fédérations sportives nationales » constate amèrement le député Ngoy Kasanji.
Fort de ce malheureux constat, il a transmis samedi 02 avril au bureau de la Chambre basse, une question orale adressée au ministre des Sports, Serge Nkonde pour qu’il s’explique notamment du fait de l’interruption de la ligue nationale depuis presque trois mois déjà, alors qu’elle poursuivait son cours normal.
L’autre motivât de sa question, c’est l’élimination des Léopards de la République démocratique du Congo (RDC), à la coupe du monde de la FIFA. Selon l’élu de Mbuji-mayi, « Les raisons les plus évidentes sont la négligence de la préparation des sélections nationales, la légèreté et le clientélisme qui expliquent le mauvais choix des entraîneurs, joueurs et autres athlètes; et l’absence d’une vision sportive, prémisse d’une culture des victoires », dit-il.
La RDC a subi une humiliation, le 29 mars dernier au stade Mohamed V de Casablanca, face aux Lions de l’Atlas du Maroc, 4-1. C’est le score qui a permis aux marocains d’obtenir le ticket pour la coupe du monde Qatar 2022.
Une indignation exprimée par l’Association nationale des parents d’élèves et étudiants de la République démocratique du Congo ( ANAPECO) suite aux frais scolaires illicites fixés au lycée Basangani/Sacrée cœur à 100 dollars par élève de l’école primaire.
Condamnant avec dernière énergie cette pratique, l’Anapeco appelle à l’annulation sans atermoiement de cette démarche illégale et à ne plus jamais la renouveler, car « non seulement punissable par la loi, mais aussi un acte d’antivaleur que combat l’Anapeco ».
Cette structure a rappelé que, le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) Tony Mwaba avait donné des instructions sur les frais de scolarité, une décision qui selon Anapeco, est mise en œuvre par les ministres provinciaux du secteur de l’éducation.
« Toutes les autorités polico-admnistratives qui nous lisent en copie, sont priées de prendre des dispositions qui s’imposent afin que pareil acte ne se répète plus dans un quelconque autre établissement scolaire », a écrit Anapeco.
Et d’ajouter « N’ayant aucun respect pour l’autorité suprême et son gouvernement, vous voulez aussi tourner en dérision le ministre sectoriel qui pilote cette réforme sociale, les plus importantes de cette mandature ».
Réunis en commission paritaire depuis le 27 mars dernier, le Gouvernement et le banc syndical de l’Enseignement supérieur et universitaire ont eu des discussions autour des questions des politiques salariales du personnel de ce secteur.
Clôturées le 1er avril dernier, plusieurs résolutions ont été assorties de ces assises qui ont été une occasion pour les parties en discussion d’analyser en profondeur les revendications des enseignants, afin d’y apporter des réponses idoines.
D’après le service de communication de l’ESU, les deux parties ont élaboré une grille baremique actualisée. Elles ont, entre autres mis en place le comité de suivi, la cellule de surveillance du paiement des agents de l’ESU.
Ce n’est pas tout. Elles se sont convenues de la récupération du pouvoir d’achat du personnel, la réduction des écarts des salaires, l’effort d’amélioration des conditions de travail.
La même source indique que, les chefs des travaux et assistants ont obtenu un accroissement de 40% du salaire de base pour le mois d’avril et de 100% pour les primes qui passent de 600.000fc à 1.200.000 FC.
« Cependant, pour les professeurs et administratifs, des avancées majeures ont été aussi obtenues », a-t-on appris.
En République démocratique du Congo (RDC), des indicateurs de la situation socio-économique continuent à rester rouges. Des proportions inquiétantes qui impactent sur des congolaise. La grogne sociale dans bien de secteurs de la vie nationale, la tendance inflationnelle, notamment la flambée des prix des produits de première nécessité sur les marchés congolais, avant tout comme après la destitution mercredi 30 mars dernier, de Jean-Marie Kalumba Yuma, ministre congolais à l’Économie nationale, voilà tant d’éléments qui laminent le pays.
Échec des politiques de gestion de la res publica. Échec de l’équipe Sama Lukonde à trouver des réponses aux questions sociales des populations. Preuve de l’absence des hommes et/ou Etat providence. Déchoir le ministre de tutelle oui, mais pour quelle réponse idoine par ricochet ?
Sinon, par crainte d’une situation chaotique les jours à venir, les députés nationaux ont vite couler un membre du gouvernement, afin de détourner l’attention des populations qui pourront, les jours et mois à venir délier leurs langues pour dire non aux dirigeants jouisseurs et affairistes, alertent nombre d’observateurs anonymes. D’où la stratégie de charger Jean-Marie Kalumba, de n’avoir réussi à baisser non seulement les prix des produits de première nécessité, mais également les prix des produits pharmaceutiques et autres.
Que des promesses, avant tout comme après avoir atterri aux affaires. Alors que c’est du concret que veut le citoyen lambda.
Que des avancées théoriques…
En janvier 2022, le Comité de conjoncture économique a dressé un tableau reluisant du plan économique en RDC. Christian Mwando Nsimba, l’un des participants à cette structure avait indiqué, lors d’une réunion traditionnelle avec le Premier ministre, que l’économie du pays est passée d’une ligne rouge à une ligne jaune, suite à des performances sur la stabilité économique du pays.
Depuis cette annonce, rien des prétendues performances économiques ne se traduit dans le vécu quotidien des populations.
Quid de la situation sur terrain ?
Un an après l’installation du gouvernement de l’Union sacrée de la Nation, sous la manette de Sama Lukonde, équipe dite des warriors, présentée comme celle qui apporterait des réponses aux problèmes du peuple, hélas ! Absence totale des réponses pendantes aux désidératas des congolais. Sama Lukonde peine à relever la pente. Des défis, oui des défis.
La population congolaise peine toujours à lier les deux bouts du mois. Cela, sans compter avec le tôt de chômage qui avoisine 84% selon les statistiques de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI).
Dans un mémorandum sur le développement économique en RDC, publié par la Banque mondiale en 2012, trois principaux éléments freinent la croissance de la RDC. Il s’agit notamment de l’inefficacité de l’Etat, le déficit d’infrastructures, ainsi que la faiblesse du secteur privé, a-t-on indiqué.
L’église pentecôtiste pour toutes les nations Jéhovah Nissi organise une croisade d’évangélisation de quatre jours dans la ville de Goma, du 14 au 17 avril 2022.
Selon l’apôtre Gabriel Tikiko responsable de cette Église, cette grande croisade sera tenue dans le stade Afia en commune de Goma et aura pour thème principal «Notre Père qui es aux cieux».
Il fait savoir en outre que cette campagne d’évangélisation qui sera enchevêtrée des témoignages, de la prédication, des quantiques et autres aura comme objectif premier de rendre gloire à Dieu pour tous ses bienfaits.
« La ville de Goma doit un grand merci à Dieu après une longue de la pandémie de Covid-19, de l’éruption du volcan Nyiragongo et de l’insécurité grandissante. Nous avons une bonne raison de venir prier, adorer et louer Dieu à travers ces quatres jours de croisade parceque plusieurs sont décédés suite à ces situations» a-t-il dit.
Gabriel Tikiko appelle la population de la ville de Goma à se joindre aux fidèles de son église pendant ces jours pour témoigner la grandeur de Dieu très haut.
A noter que lors de l’éruption du volcan Nyiragongo au mois de mai 2021, le pasteur Gabriel Tikiko avait utilisé la nation Nissi FM pour redonner force à la population de Goma qui était désespérée de suite des dégâts causés par ce phénomène naturel.
Quelques jours après la défaite contre les Lions de l’Atlas du Maroc, synonyme de l’élimination des Léopards de la RDC à la coupe du monde, l’avant centre congolais, Cédric Bakambu s’est prononcé pour remercier le public pour leur soutien.
Mais l’attaquant de l’Olympique Lyonnais a saisi également la même occasion pour annoncer, à demi-mot , sa probable retraite internationale.
« Merci infiniment de nous avoir donné cette force comme vous seuls savez le faire. Que Dieu vous garde. Dans la victoire comme dans la défaite j’ai toujours pris mes responsabilités. Ça ne changera pas aujourd’hui. Ce fut un honneur d’avoir porté le maillot de la RDC », écrit-il sur sa page Facebook.
Après ses prouesses réalisées en ligue 1 française, les espoirs de plusieurs supporters des Léopards de la RDC reposent sur Cédric Bakambu, mais il n’a été que l’ombre de lui-même. Dans la double confrontation, « Baka Goal » n’a réussi qu’une passe décisive.
« Vous méritiez cette participation à la Coupe du Monde. Malheureusement nous n’avons pas réussi à vous l’offrir », a-t-il regretté. Rien n’est encore officiel mais ce message suscite déjà plusieurs réactions sur la toile. Et les médias confirment déjà une retraite internationale.
L’association des Traducteurs et Interprètes Professionnels du Congo (ATIPCO) convoque son assemblée générale ce samedi 2 avril 2022 à 9 heure. C’est ce que renseigne un communiqué de l’institution parvenu à la rédaction de KT.CD.
Cette messe des professionnels des langues se tiendra dans la salle Henry Décker du Centre d’étude pour action sociale (CEPAS) et marquera les 16 ans d’existence de l’ATIPCO, souligne le communiqué.
Regroupant en son sein des traducteurs, interprètes, réviseurs et terminologues, l’ATIPCO a réaffirmé sa volonté et sa détermination à servir la RDC en fournissant des prestations linguistiques de qualité aux clients congolais où étrangers. Ces prestations seront assurées par le biais de membres de l’organisation.
Étant membre de la Fédération Internationale des Traducteurs (FIT), ce regroupement des professionnels en langue est l’interlocuteur le mieux placé pour fournir des services de communication multilingue en République Démocratique du Congo.
« Le rôle de la femme dans la prévention du cancer du colon, du rectum (colorectal) et du sein ». Tel est le thème de la conférence organisée, jeudi 31 mars, par les femmes médecins, infirmières et celles administratives de la clinique Pistis Medical Center (PMC), à la clôture du mois de mars, dédié à l’équité et aux droits de la femme.
Pour cette activité qui a connu la présence des autorités politico-administratives et plusieurs autres participants, les organisatrices ont choisi la salle des conférences de PMC, extension Macampagne, située au numéro 37 de l’avenue Nguma, à la hauteur de Kintambo magasin.
Cette conférence, indique-t-on, a connu deux présentations, faites tour à tour par les infirmières Annyta Mbiye et Hermite Manga. Intervenant en premier, Madame Annyta Mbiye a entretenu son auditoire sur « le rôle de la femme dans la prévention du cancer du colon et du rectum », autrement “cancer colorectal “. Elle a pour ce faire, été relayée et soutenue par le docteur Patrick Ngoma, spécialiste en gastro-entérologie et médecin directeur adjoint de PMC. Avant de s’étendre sur les conseils et recommandations pour prévenir ce type de cancer, l’infirmière a, au moyen des diapos, démontré la gravité que représente au niveau social, cette maladie. Se basant sur une étude réalisée par un jeune médecin congolais en 2021, à PMC et aux Cliniques universitaires de Kinshasa (CUK), sur les différents patients reçus dans les deux structures sanitaires, elle a affirmé qu’à ce jour les statistiques démontrent que plus de 50% de personnes, dont la tranchent d’âge varient entre 50 à 59 ans souffrent du cancer colorectal.
Au regard des statistiques, le docteur Ngoma, relayant la conférencière a mis l’accent sur les mesures préventives. Ainsi, il a recommandé aux femmes de veiller à ce que dans nos familles, l’on évite de manger trop gras, d’éviter le tabac et l’alcool. Il a recommandé un régime alimentaire enrichi des légumes et fruits.
Et surtout, il a martelé sur l’importance de consulter un gastro-entérologue lorsqu’on est en présence du sang dans les selles.Cela, parce que la majorité des patients chez qui l’on a posé le diagnostic du cancer colorectal étaient des patients suivis plusieurs années avant pour des cas d’hémorroïdes. Pour ce faire, il a conseillé de faire régulièrement la colposcopie, un examen qui permet d’explorer la partie basse tu tube digestif, afin de faire le dépistage qui, du reste peut-être salvateur. Détecté tôt, un cancer peut totalement guérir, a-t-il indiqué.
Ce qui permet de découvrir, chez des personnes qui ne présentent des symptômes, des lésions pré-cancéreuses, lesquelles doivent être traitées afin d’éviter un développement vers le cancer et/ou de souffrir à la longue d’un cancer.
S’agissant du cancer du sein, l’infirmière Hermite Manga, a dans son intervention et au moyen notamment des diapos, démontré à l’auditoire la dangerosité de cette maladie. Elle a enfoncé le clou en montrant, comment la femme peut-elle jouer un rôle prépondérant dans la prévention de cet autre type du cancer, qui atteint nombre des femmes. Avec le docteur Berry Kinkenda, médecin gynécologue qui l’a relayée, les deux corps médicaux ont conseillé que soit faite au quotidien, l’auto-palpitation des seins, pour constater une quelconque présence d’une masse ou d’une boule qui se développe au niveau du sein. Ce n’est pas tout. Ils ont aussi préconisé que les femmes puissent toujours rester attentives et d’observer un quelconque écoulement anormal au niveau des seins, en dehors de l’allaitement.
Présente à cette conférence, Madame Fatou, bourgmestre de la commune de Kintambo a salué l’initiative des femmes infirmières et médecins du staff dirigeant de Pistis Médical Center. “Je suis très contente d’avoir pris part à cette conférence. Je salue l’initiative de ces femmes. L’année ayant 365 jours, je recommande que ce genre d’activités ne se limitent qu’au seul mois de mars. Il est important qu’elles s’étendent à l’échelle de l’année”, a-t-elle déclaré.
Et de renchérir: “Je n’avais pas encore connaissance de l’existence d’un centre hospitalier aussi spécialisé dans ce coin de Kinshasa. Maintenant que je viens de le découvrir, je promets de faire appel aux médecins de cette structure, pour animer des conférences dans mon entité, en faveur de mes administrés ».
De son côté, le docteur Blaise Batumona, médecin directeur de PMC, a également salué l’initiative des femmes prestant au sein de la structure qu’il dirige. De retour d’un voyage, il n’a pas hésité d’assister à cette activité d’importance capitale pour la collectivité. Il a promis de continuer sur cette lancée afin de sauver des vies. Ce, au regard du besoin social.
Peu avant, le médecin directeur adjoint a présenté Pistis Medical Center, qui est une clinique spécialisée en maladies du tube digestif, mais qui prend également en charge toutes les autres pathologies qui touchent la santé humaine, comme partout ailleurs, dans des structures sanitaires dignes de ce nom. En une année d’existence, PMC compte deux extensions à savoir: celle de Limete 8ème rue résidentiel, située au 455 de l’avenue Salvias, ainsi que celle de Macampagne.
C’est en vue de la mise en place des commissions des secteurs concernés pour préparer l’accueil du Pape François qu’il s’est tenu jeudi 31 mars à Kinshasa, une première réunion entre le Premier ministre Sama Lukonde, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et le Nonce apostolique.
Selon le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, cette réunion consistait aussi à informer les concernés de l’organisation de la venue du Pape, de préparer les feuilles de routes qui serviront de boussole pour chaque secteur.
« Aujourd’hui, on avait convenu de travailler de manière plus étroite pour voir dans quelle mesure on assure l’organisation que mérite la visite du Pape. À la suite de cette rencontre, le Premier ministre a écrit à nous tous, membres du gouvernement, pour nous informer de la mise en place des Commissions. Il a chargé les secteurs concernés de préparer les feuilles de route qui serviront de boussole pour chaque secteur ciblé, au niveau de la communication, au niveau de la logistique, de l’intendance, au niveau des finances et aujourd’hui. C’était donc comme une première réunion (…) », a-t-il fait savoir.
Et de renchérir « Les Commissions vont se mettre en place. Elles présenteront des feuilles de route et donc de manière régulière chaque semaine. Il y aura des réunions de ce genre jusqu’à l’arrivée du Pape, pour nous assurer que les choses soient faites telles qu’elles devraient être faites ».
Pour sa part, le Monseigneur Balestrero, Nonce apostolique, a indiqué que, la visite du Pape ne concerne pas seulement les chrétiens catholiques, mais tous les congolais.
« Le Pape vient non seulement pour les catholiques. Il vient pour tous. Il désire voir tout le monde. C’est pour cela que nous nous engageons à bien préparer l’événement. L’église a aussi mis en place des Commissions similaires à celles qui ont été mises en place par le gouvernement précisément pour accompagner le travail de la préparation. L’église se doit de faire les travaux de préparation plus spécifiques concernant l’aspect essentiel de la visite du Pape. Le Pape vient comme mon frère, pour nous conduire vers Jésus mais aussi pour inviter tout le monde à la réconciliation », a-t-il indiqué.
Il convient de signaler que, le Pape François effectuera un voyage apostolique en République démocratique Congo du 02 au 05 juillet prochain.
C’est au mois de mai de l’année en cours qu’aura lieu en Algérie, le championnat d’Afrique de Judo, auquel devra participer la République démocratique du Congo (RDC).
En perceptive de cette compétition, la judokate Marie Branser et son entraîneur P. Gheress ont eu des discussions jeudi 31 mars dernier avec le ministre des Sports et loisirs, Serge Nkonde autour des préparatifs.
L’athlète a saisi l’opportunité, pour faire part de ses difficultés, relatives à sa participation à cette compétition continentale qui doit avoir lieu dans quelques semaines.
On se souviendra que l’athlète congolaise avait pris part en 2021, aux Jeux olympiques organisés à Tokyo, au Japon, où elle a été éliminée en 16ème de finale par la Russe Alexandra Badintseva.
Une défaite qui, selon elle était consécutive au manque de soutien des autorités sportives de la RDC.
Dans un communiqué jeudi 31 mars, le ministre de Communication et médias, Patrick Muyaya a indiqué que le gouvernement a pris acte de la déchéance du ministre de l’Économie nationale, Jean Marie Kalumba, par l’Assemblée nationale.
«Tirant les conséquences de cette décision parlementaire, le Gouvernement rassure que toutes les formalités administratives d’usage sont en cours, afin de faciliter le dénouement de la procédure ayant ainsi visé, de manière individuelle, un de ses membres», précise le communiqué.
Notons que Jean-Marie Kalumba Yuma a été déchu mercredi 28 mars, après le vote de sa déchéance par les députés nationaux à la chambre basse du Parlement.
Le président congolais a reçu en audience jeudi 31 mars, Oulimata Sarr, Directrice régionale de l’ONU-Femmes pour l’Afrique de l’ouest et du centre.
Pour s’être engagé pour la cause des femmes comme un « Heforshe » (Lui pour elle), Felix Tshisekedi est désigné Champion de la Masculinité Positive de l’Union africaine. Raison pour laquelle la patronne de de l’Onu femmes en Afrique de l’ouest et du centre lui a remis un pin officiel comme symbole de sa distinction.
Précisons que « HeforShe » est une campagne de solidarité pour l’égalité des sexes lancée le 20 septembre 2014, par ONU-Femme. Son objectif est de faire participer les hommes et garçons dans le combat pour l’égalité des sexes et les droits des femmes, en les encourageant à prendre des mesures contre les inégalités connues par les hommes et les autres femmes.
Oulimata Sarr a saisi cette opportunité pour présenter à Felix Tshisekedi un plaidoyer en faveur du rôle de la femme en période électorale en RDC, entre autres la promotion de la parité des listes électorales.
La question en lien avec les droits des femmes et des filles, notamment leur représentativité au sein des différentes Institutions du pays a été également évoquée lors de ces échanges.
La phase de groupe des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, prévue en Côte d’Ivoire démarre au mois de juin prochain. La composition des groupes n’est pas encore connue mais les 46 nations le sont déjà.
La RDC comme toutes les nations qui ont disputé le barrage de la coupe du monde sont d’office placées dans le premier chapeau comme des nations favorites. Mais la date du tirage n’est pas encore fixée par l’organe faîtière du football africain.
Après sa débâcle à Casablanca face aux Lions de l’Atlas du Maroc, au match retour des barrages de la coupe du monde Qatar 2022, les Léopards de la RDC vont devoir se ressaisir pour chercher une qualification, à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations, après son absence à la Can Cameroun 2022.
Quelques jours après l’attaque des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) dans les collines de Rutshuru contre les positions des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer cette situation et faire nombre de recommandations.
C’est le cas de Congo Peace Network (CPN) qui, dans une déclaration rendue publique le jeudi 31 mars 2022, a haussé le ton et à recommandé aux parties en conflit de cesser le feu en toute urgence, pour sauver des vies humaines en danger.
Selon Ghislain Kisenge, coordinateur national cette organisation de défense des droits humains, le gouvernement congolais doit prendre toutes les dispositions nécessaires ensemble avec la communauté internationale pour apporter l’assistance nécessaire aux populations victimes de ces attaques. De lutter contre l’impunité des violations graves et dégâts collatéraux de cette guerre.
Dans cette série de recommandations adressées au gouvernement congolais, à la Monusco et au conseil de sécurité de l’ONU, Congo Peace Network ne jure qu’au rétablissement de la paix et à la protection des civiles victimes des affres de ces affrontements.
Au gouvernement, cette Ong recommande la mise en place des mécanismes d’urgence avec le soutien des partenaires, pour la protection des civiles vulnérables, notamment les femmes, les enfants, les jeunes filles et autres, susceptibles de porter atteinte à leur intégrité et dignité. Ce, en vue d’éviter les violences basées sur le genre et l’enrôlement forcé dans les groupes armés.
A la Monusco, elle propose de prendre des dispositions nécessaires et pratiques de son mandant, conformément à la résolution 2612 du 20 décembre 2021, pour bien assurer la protection des civiles et de leurs biens.
Enfin, au Conseil de sécurité de l’ONU, le CPN exige la création d’un tribunal sur la RDC, dans le cadre de la justice transitionnelle, la création d’un tribunal pénal international sur la RDC, pour envoyer un message à tous ceux qui vivent de l’économie de guerre dans plusieurs régions de la RDC.
Jimmy Nzialy Lumangabo, membre du mouvement citoyen Génération positive et ancien du ministre de transport et voies communication a entamé depuis le mercredi une série des visites dans les différents centre de contrôle technique des véhicules de la ville de Goma.
Dans l’objectif de se rassurer de la bonne qualité de travail dans ces entreprises d’utilité publique, cette visite fait suite aux accusations de mégestion dans ce secteur relayées par certains médias.
Autorisé par la division provinciale du transport et voies de communication à effectuer ce contrôle, Me Jimmy Nzialy a commencé mercredi par le centre de contrôle technique automobile de l’institut national de préparation professionnel (INPP), où après plusieurs heures d’échanges avec son directeur et une visite guidée dans les installations de cette institution, particulièrement dans le centre de contrôle de véhicules il s’est dit satisfait du travail abattu par cet établissement.
« Nous sommes venus dans ce cadre de l’INPP après l’autorisation de la division de Transcom et nous avons rencontré le directeur avec qui nous avons longuement échangé sur cette question. C’est un homme d’État que j’encourage personnellement. Tout ce qu’on a parlé avec lui, c’est de l’intérêt général de notre province et de la nation en général», a-t-il dit.
De son côté, le Directeur provincial de l’INPP a fait savoir que son école n’aménage aucun effort pour assurer un bon contrôle technique aux véhicules.
A l’en croire, l’INPP compte recevoir dans un avenir proche une cargaison des matériels qui est encore sous douane et qui vient pour renforcer le centre de contrôle.
Peu après, Me Jimmy Nzialy s’est également rendu au centre de SOMODA, accueilli par le directeur général, il a aussi effectué le même exercice avant de chuter au centre de contrôle technique Erest.
A l’issue de cette ronde, il a été constaté quelques problèmes tant administratifs que techniques, une situation qui a été à la base des sanctions dans ce secteur par les autorités provinciales.
Le quartier Himbi en ville de Goma au Nord-Kivu fait face depuis quelques temps à une pénurie d’eau que certains jugent exagérée.
En colère, le conseil de la jeunesse dudit quartier étai dans la rue ce jeudi 31 mars pour exiger que l’eau soit urgemment desservie.
Devant le captage d’eau de la Régideso, à la plage du peuple sur la route menant vers le Gouvernorat, ces jeunes ont exigé l’arrêt immédiat d’approvisionnement d’eau aux gros camions ce qui selon eux, est à la base de la carence d’eau dans leur quartier.
Jean-Claude Nyunda Mulagizi, président de la structure des jeunes du quartier Himbi, juge anormal que l’eau de la Regideso soit transportée ailleurs pendant que leur quartier où provient cette eau en manque.
Ces jeunes disent avoir pris cette décision après avoir écrit à plusieurs reprises aux autorités compétentes et à la Regideso sans trouver gain de cause.
Après trois jours d’intenses affrontements entre les rebelles du mouvement du 23 mars (M23) et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), il s’observe déjà un flux des déplacés fuyant des atrocités de ces affrontements.
Estimés à des milliers, ces congolais quittent leurs habitations pour Ouganda voisin, à travers le post-frontalier de Bunagana et d’autres sont éparpillés dans les villages de Tchanzu, Runyonyi et bien d’autres.
Face à cette situation, des voix se lèvent et insistent sur la nécessité d’assister ces déplacés pour sauver des vies humaines actuellement en danger.
Aimé Mbusa Mukanda, un habitant de Rutshuru invite le gouvernement congolais à construire un mur entre le Rwanda et la RDC pour éviter la reproduction des telles situations.
Il estime également important que le gouvernement congolais coupe des relations diplomatiques avec le Rwanda « qui soutient les rebelles du M23 ».
Rappelons que, c’est depuis le lundi 28 mars dernier que ces affrontements ont été signalés dans cette partie du pays.
En séjour en République démocratique du Congo ( RDC), Oulimata Sarr, Directrice régionale de l’ONU-Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du centre a été reçue ce jeudi 31 mars par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi.
Outre le rapport de sa visite en RDC, présenté au président congolais, Oulimata Sarr a également échangé sur les droits des femmes et des filles.
Ce faisant, elle a présenté un plaidoyer en faveur du rôle de la femme en période électorale en République démocratique du Congo, notamment la promotion de la parité des listes électorales.
Reçue au dernier jour du mois dédié aux droits des femmes, la diplomate onusienne a également mis l’accent sur l’importance de la représentativité des femmes au sein des différentes institutions du pays.
Peu après, elle s’est également entretenue avec Denise Nyankeru, l’épouse de Tshisekedi. Ici encore, elle a réaffirmé sa volonté d’accompagner la première dame pour la valorisation de la femme congolaise.
La destitution mercredi dernier, du ministre de l’Économie nationale, Jean-Marie Kalumba par l’Assemblée nationale, nombreuses sont des réactions qui sont enregistrées au sein de l’opinion.
Si pour certains, d’autres ministres également devront subir le même sort, pour Noël Tshiani, « le gouvernement n’a plus de crédibilité ».
L’ancien candidat à la dernière présidentielle en RDC estime que le Premier ministre Sama Lukonde devrait également démissionner, étant donné que l’un de ses ministres vient d’être destitué.
Pour étayer son argumentaire, cet acteur politique soutient que ce dernier a été déchu par l’Assemblée nationale à cause des décisions prises en conseil des ministres.
« Pour son honneur et par honnêteté, le Premier ministre Sama Lukonde devrait démissionner étant donné que l’un de ses ministres à l’économie nationale vient d’être destitué par l’Assemblée nationale à cause des décisions prises en conseil des ministres. Le gouvernement n’a plus de crédibilité », a-t-il écrit via twitter.
Après sa déchéance par plus de 250 députés nationaux, Jean-Marie Kalumba a dit être victime de ceux qui tirent profit des pratiques illicites.
Malgré la décision du Gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila et les Bourgmestres, de destruire tous les marchés pirates à Kinshasa, il est clairement constaté que rien n’a changé sur terrain.
Tous les vendeurs des marchés dits pirates, qui avaient été chassés, ont de nouveau regagné les places publiques qui leur ont toujours servi de cadre d’étale et exposition de leurs marchandises.Ce, sous l’œil complaisant des agents de l’ordre qui, hier, faisaient la chasse à ces femmes et hommes ayant choisi la rue pour exercer leurs commerces, en lieu et place de l’intérieur des marchés officiels.
De l’arrêt Denhomme tout autour du saut-de-mouton jusqu’à Kingasani ya Suka, en passant par Quartier 1, Bitabe, Pascal et Masina 3, tout le long du boulevard Lumumba, les espaces publics sont de nouveau envahis par des vendeurs pirates qu’on croyait avoir définitivement disparu. Malgré l’implication de la police nationale, cela n’a pas changé grand-chose.
La ville de Kinshasa est envahie depuis quelques années par des marchés pirates, des hommes et des femmes qui préfèrent vendre sur le long du boulevard au risque et périls de leur vie et il est actuellement difficile d’en dissoudre malgré les décisions prises par les autorités urbaine.
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont mis la main sur les élèments qui fournissent les armes et munitions aux groupes armés dans la province de l’Ituri.
Au total, 3 femmes, un lieutenant colonel, deux majors et deux soldats du rang impliqués dans le ravitaillement des groupes armés en armes et munitions de guerre.
Ces éléments ont été dévoilés par la chargée d’achat et vente d’armes Solange Makusi, arrêtée le weekend dernier à la barrière du pont Nizi dans le territoire de Djugu. Avec plus de sept cents munitions PKM.
Selon le porte parole des FARDC en l’Ituri, le lieutenant jules Ngongo, certains éléments de défense et sécurité congolais en complicité avec certains civils, impliqués dans la vente des minutions sont enfin tombés dans le filet.
Pour sa part, le gouverneur militaire, le lieutenant général Luboya Kashama a interpellé tout un chacun à cesser d’encourager les vices. « Tenons nous main dans la main pour qu’ on aie la paix. Je demande à cette population, je demande aussi aux leaders politiques et à tous ceux là qui aiment le pays, aidez nous pour qu’on en termine une fois pour toute », a t-il insisté.
Cette énième arrestation en cette période de l’Etat de siège répond à la volonté manifeste du Président de la République de mettre fin aux magouilles et pratiques d’antivaleurs qui minent les forces de défense et sécurité.
Les présumés militaires indisciplés ainsi que leurs collaborateurs civils sont conduits à l’auditorat militaire. Il sied à préciser que 4 autres militaires en fuite sont recherchés.
Pour clotûrer en succès le mois dédié à la célébration des droits des femmes, l’ONG dénommée Femme main dans la main pour le développement integral ( FMMDI) a organisé mercredi 30 mars, une journée de réflexion sur le genre et le développement durable ainsi que le lancement officiel des activités de la coordination provinciale de la ville de Kinshasa.
Le nouveau bâtiment administratif de la commune de Ligwala a servi de cadre pour accueillir les femmes dans cette manifestation dédiée au genre.
Dans son discours, la Directrice pays de FMMDI, Nathalie Kambala Luse a rappelé la vision globale de sa structure consistant à promouvoir le développement intégral et durable des communautés, notamment la promotion des droits des femmes et jeunes.
En conformité avec le thème international qui a inspiré les actions des femmes pour cette année, l’Ong FMMDI opère dans le domaine environnemental à travers le renforcement de la résilience des femmes au changement climatique.
Pour terminer, la Directrice pays de l’ONG femme main dans la main pour le développement intégral a fait un plaidoyer pour demander la participation de toutes les parties prenantes afin d’assurer le succès de la nouvelle coordination provinciale de la ville de Kinshasa.
« Nous sommes néanmoins convaincus qu’ensemble main dans la main, nous conduirons cette coordination à porter des fruits qui contribueront au développement durable de notre ville province de Kinshasa « , a conclu Natalie Kambala.